totox j'adore toujours ta condescendance dans tes écrits "c'est beau d'avoir l'impression du contraire".
Je mets en oeuvre cela dans le groupe, c'est dans la culture du groupe. Ce n'est pas une impression, c'est la réalité. Mais si tu n'as jamais rencontré ce mode de fonctionnement, je comprends tout à fait que cela soit difficile à comprendre ou même de trouver cela possible.
En fait c'est un des points de la conduite du changement, pour embarquer les gens il faut d'abord montrer des succès, des réalisations, sans quoi, pour la majorité des personnes, ils ont du mal à imaginer d'autres possible.
Ton exemple sur le rachat ne remet pas en cause ce que j'ai dit puisque j'ai donné ce même type d'exemple avec le risque de la concurrence et le risque sur la pérennité de l'entreprise. Pour une entreprise il y a plusieurs sujets confidentiels. Par ailleurs, il y a des lois sur la communication des entreprises, tout n'est pas divulgable n'importe comment et n'importe quand. On est d'accord là-dessus.
En ce qui concerne le gouvernement, pour moi on ne peut pas comparer la communication d'élu et la communication d'une entreprise. Le devoir de transparence n'est pas le même entre un élu vers ses électeurs, et entre un dirigeant d'une entreprise privée et des salariés.
Les élus ne sont pas des chefs, ils sont des représentants. Et il y a eu assez de scandales pour avoir la preuve qu'ils mentent régulièrement pour leurs intérêts personnels ou ceux de leur entourage.
La gestion des masques, n'est pas un sujet confidentiel.
En ce qui concerne l'absence de masque il y avait au moins 2 options :
- considérer que la majorité du peuple allait paniquer, avec un risque de soulèvement et un risque de ne pas être réélu.
- considérer que la majorité du peuple est assez intelligente pour réagir positivement, de manière collaborative.
On peut donc faire le choix de dire que les masques ne servent à rien. Même si certains du peuple doute, ils n'ont pas encore de preuve. Si les preuves arrivent plus tard, le gouvernement pourra dire qu'il ne savait pas et on ne pourra pas remettre en cause leur mauvaise gestion. Ou tout du moins, une grande partie de la population continuera à leur faire confiance. Peu de risque de soulèvement.
Dans la deuxième option, c'est un coup de poker pour le gouvernement. Il dit qu'effectivement il n'a pas assez de masque (ni autre matériel). Les soignants vont devoir se démerder et il n'est pas possible de sortir si on ne possède pas de masque.
Soit la population apprécie d'avoir un gouvernement qui ne les prend pas pour des cons et continue de leur faire confiance, et se bouge pour aider la collectivité (ce qu'on a vue ensuite avec la fabrication de masque maison), soit effectivement la population se soulève pour le manque de gestion et d'anticipation.