1 j'aime
Pension de particulier, intrusive update: Résolu
Posté le 03/06/2021 à 14h30
ednx
Posté le 03/06/2021 à 14h30
Alors, dans ce résumé je vais parler de ma vie. C'est une mise à nue alors soyez "délicat" si vous souhaitez y réagir, on a chacun ses expériences, je m'estime chanceuse d'avoir eu des choses que beaucoup souhaite et que peu on néanmoins ça n'empêche pas les galères ..
Les chevaux je connais depuis petite. Les soins d'entretiens, l'anatomie tout ce qui entoure le cheval était une vrai passion petite, c'est simple à l'heure actuel la seule chose que je sais dessiner correctement c'est les chevaux.
De mes 7-8 ans à 10 je dirais, je faisais des allers-retours entre différents clubs, je montais mon poney sans bride et sans selle dans le pré au galop, je vivais grand galop à fond certains pourraient dire (je n'ai pourtant jamais regardé cette série mais je vous fait confiance).
Comme dit auparavant, j'avais mon propre poney attitré à mes 4 ans. Tellement à l'aise avec que je l'attachais à un arbre pour lui grimper dessus, le détacher par la suite et rester sur lui des heures .. (c'était une crème et ma mère surveillait de la maison, et a fait des jolies photos).
Puis à mes neuf ans divorce de mes parents, on passe d'une maison avec boxes, paddock, pré et carrière ensablé pas loin à des chevaux à plus de vingt minutes. Ca pendant trois ans, je continue de monter malgré tout avec ma mère.
A mes 12 ans (je suis du mois de juin), je rentre en cinquième dans un collège situé à quatre heure de chez mon père, de là où je vivais avant. Ma mère nous a fait déménager chez un homme qu'elle a rencontré un an plus tôt qui habitait un autre département. Les chevaux (1 cheval et 1 ponette) nous suivent, on se fait prêter des prés, on les changes constamment.
A mes 13 ans ma mère ne souhaitait plus monter.
Il n'y avait qu'avec elle que je pouvais monter, mes sœurs n'étant pas intéressées par les chevaux et ma mère ne voulait pas que je parte seule.
Mais je le faisais, en cachette. En rentrant du collège je prenais ma ponette, on partait une demi-heure si c'est pas moins ou plus, je ne faisais pas attention plus que ça à l'époque et on partait ce balader.
C'est ma meilleure période équestre, j'avais une relation de dingue avec ma ponette. On s'est beaucoup promené et c'est comme ça que j'ai pu connaître un peu plus le coin. Parce que tout mon temps libre je le passait avec eux, pour mon plus grand bonheur.
En faite tout ça c'était soupoudré de la haine que mes parents avait l'un envers l'autre.
J'étais pas bien à cette période. Les chevaux étaient ma bouée, vraiment, il me permettait de sortir de cette maison que je détestais. C'était ma bulle d'oxygène.
Ma mère pris la décision de faire pouliner ma ponette (je dit "ma"mais à ce moment là elle était sous la responsabilité de ma mère, c'est juste parce que comparé à mes soeurs je m'en occupais alors la possessivité est venu naturellement).
La pouliche est morte à 1 jour et demi de vie par coup de froid.
Le jour de sa naissance j'avais suggéré à ma mère de la mettre au sec parce qu'il faisait encore très frais la nuit. On ne m'a pas écouté, elle avait un nom elle s'appelait Bambou.
Dégoutée, mais je continuais ma vie avec les chevaux, je passa mon galop 3, fit des stages d'été dans différents centres.
A mes 14 ans, ce fut la rupture avec ma relation avec ma mère, plus tôt dans l'année, on pars du jour au lendemain de chez mon beau-père, il nous vire de chez lui.
Les chevaux redéménages. Je suis en colère contre ma mère, chantages et manipulations, elle essayait par tout les moyens de me faire rester auprès d'elle, je voulais être en bacpro webdesign chez mon père à Paris, elle à réussi à me mettre en interna en Bacpro CGEA (conduite et gestion d'une exploitation agricole) spécialité élevage (de vache).
Est-ce qu'ils ont sentis ma détresse psychologique ? En tout cas ma ponette ne voulait plus quitter ses copains (parce qu'entre temps ma mère à acheté un poulain pas manipulé de 3 ans). Et si elle le faisait c'était demi-tour, ou il s'arrêtait. Il n'empêche que ça me fit évolué, je commença à la sortir en main, notre relation s'est équilibré elle reprenait plaisir à sortir.
A mes 16 ans, nouvel essai de poulinage, je n'étais évidemment pas pour.
Par le conflit qui m'opposait à ma mère, le chevaux disparaissait de ma tête.
L'hiver ils étaient avec nous, je leur donnait le foin le soir et les brossais parfois. Je n'aimais pas les conditions dans lesquels ils étaient. Mais ici, ce que ma mère m'a bien répété, je n'étais pas chez moi donc aucune décision ou même suggestion à ce moment là n'était possible.
Il faut comprendre aussi que je n'avais pas accès à internet. Je n'avais pas le droit à l'ordinateur et à l'interna le CDI fermait le soir.
Le poulain (ce fut un mâle cette fois-ci) est mort né. Je ne montait plus autant ma ponette, elle fit donc une fourbure par le manque d'exercice ce qui provoqua la mort du poulain.
Là mon coeur est partit en miette, avec le recul je pense avoir été en état de sidération, car quand le vétérinaire finnisa de découper la tête du poulain qui dépassait du vagin de la ponette et qu'on me donna la longe de la ponette pour lui faire faire un tour, je ne pensais à rien, j'avais tellement mal pour ma ponette. Et cette fois ci pas nom pour le poulain.
Un mois plus tard, comprenant que je n'aurais pas d'autre choix que de rester dans ce bacpro (où je pu écorner des veaux, castrer à vif des porcelets, assister à de la bonne maltraitance de chèvre qu'on laisse mourir de faim et soif car on veut pas la soigner etc ..) je me suis mis à me droguer pas que pour passer un moment détente. Je me drogué tout les jours, pour m'empêcher de partir pour de bon.
Le seul moment où je ne pouvais pas c'était avec les chevaux.
Que j'ai quand même complètement abandonné.
Ca a aggravé la fourbure chronique de ma ponette car personne d'autre que moi la montait.
Mais j'avais abandonné le présent et me consacré à mes rêves de partir de cette maison.
Donc jusqu'à mes 18 ans comme ça, pour partir définitivement de la maison 1 mois après mon anniversaire.
Pendant un an je n'ai vue que très peu les chevaux.
A chaque fois que je venais les pieds étaient longs. Je faisais la remarque, mais rien ne se passait.
Lorsque je partis à Paris, j'approché des 20 ans, j'ai eu cet énorme manque de chevaux.
Est ce que c'est parce que j'avais arrêté la drogue, je pense que oui.
Ils me manquaient tellement que je me suis décidé à venir les voir plus souvent.
Mais je voulais vraiment laisser ma ponette tranquille, son passé était encore trop présent en moi.
Ma mère avait vendu le jeune cheval pour en acheter un autre lorsque j'avais dix sept ans.
Je l'avais monté seul en extérieur plusieurs fois, il était super, sa place n'était pas encore claire dans le troupeau (ma ponette est un peu têtu). Mais comme je n'étais pas régulière il à commencé à ne plus vouloir sortir.
C'est naturellement avec lui que je souhaitais retrouver mon amour des chevaux et commencer à espérer sortir, je me souviens de ce jour là parce que ce fut une énorme claque que je me suis pris.
J'étais partis pour le longer, et là je vois ma ponette dans une maigreur qu'on ne voit qu'en photo, la posture d'une fourbure des quatre pieds, un poil terne, et la souffrance dans ses yeux.
Je suis directement venue la voir, lui ai remis de l'eau fraiche, je l'ai pansé, lui ai parlé ..
j'ai été sidéré par la réaction de ma mère, "bin tu travaille pas K** ?".
J'ai pris deux semaines de congés pour m'occuper exclusivement d'elle.
Elle a faillit mourir, c'était long et dure de la voir souffrir autant de temps.
Depuis cet évènement je me suis mise à me renseigner sur la santé des chevaux, et plus précisément des fourbus. C'est là que j'ai pu voir l'alimentation (pas d'orge !), les pieds (parements réguliers !).
Ma mère refusait de changer ses manières de faire.
Et elle a commencer à remettre chaque action que j'avais avec les chevaux en doute. Elle parlais de moi dans mon dos à mes soeurs mon nouveau beau-père.
Je l'ai su quand j'ai vue les yeux effrayés de mes soeurs quand je leur ai dit que j'allais doucher ma ponette (août, pas de vent enfin bref), quand mon beau-père me regarda avec méfiance lorsque je lui ai mis un shampoing au citron acheter rayon chevaux à décathlon.
Tout était comme ça ! Et pourquoi ?
Parce que lorsque j'avais 16 ans, je suis partis en balade avec la fille d'une copine de ma mère. J'ai pris le cheval de ma mère de 25 ans et la fille le cheval fraichement acheté que je montais habituellement. Lorsque nous sommes revenus, le cheval que je montais avec transpiré (on avait un abris, je le remontais depuis un peu de temps et on était en juin).
Donc à chaque fois que je venais un jour durant le week-end, tout mes fais et gestes étaient épiés, jugé et j'étais constamment questionné.
Il en faut beaucoup pour que je perde ma confiance en moi.
Mais ma mère à massacré celle que j'avais avec les chevaux.
Tellement que quand j'ai essayé ma jument je ne lui ai rien dit, et quand j'ai enfin pu avoir ma ponette chez moi (pas paré !! Son maréchal ne faisait que repousser le jour où il devait venir) je ne lui ai rien demandé quand j'ai pris la décision d'arrêter l'orge, de la remettre à l'exercice pour qu'elle puisse être à l'herbe je ne lui demande aucun conseil vis à vis de ma ponette.
A mes 21 ans, elle m'offrit pour mon anniversaire les papiers de ma ponette.
L'un des plus beau cadeau de ma vie sincèrement, enfin j'allais pouvoir lui donner du confort.
Habitant en appartement, et n'ayant pas de copain pour elle je la laissa chez ma mère.
Je continuais de travailler la semaine sur Paris et je revenais le week-end voir mon conjoint.
Je prenais en charge le parage, je n'appréciais pas ce pareur, pas assez fiable on l'appelait pour venir un jour et il passait deux voir trois semaines après.
A ce moment l'idée de changer de pareur passé en boucle mais ma mère ne souhaitait pas changer, j'ai laissé faire (comme une idiote je sais).
L'année de mes 22 ans j'essaya la jument que j'ai acheté aujourd'hui.
Une perle que j'avais vue sur leboncoin, elle semblait correspondre à tout ce que j'imaginais chez mon futur cheval. La visite n'a fit que confirmer, pour moi je l'achetais.
Mais voilà je ne le savais pas mais pendant la visite j'étais déjà enceinte d'un mois (règles irrégulières, je n'ai jamais été sous pillule).
L'achat ne se fera que l'année de mes 24 ans. J'ai l'immense chance de pouvoir l'accueillir tout près de chez moi chez des gens formidables.
Et il a fallut que je stress, doute et tout ce qu'il ne faut pas.
Je ne suis pas la même qu'il y a deux ans. La grossesse fut difficile à supporter, je n'ai pas aimé du tout être enceinte. J'ai fait du diabète gestationnel, j'ai failli mourir post-accouchement et j'ai mis 1 an (donc décembre 2020) à vraiment m'en remettre mentalement.
Physiquement ça va, ce n'est pas sur le cheval que je ne suis pas à l'aise. C'est mon endroit favoris, c'est là où je me sent le mieux.
C'est à pied que j'ai du mal, physiquement je passe d'une ponette d'1m20 à une jument d'1m60, faisant 1m48 il m'a fallut quelques jours pour être à l'aise avec son gabarit. Après voilà, je l'ai acheté en connaissance de cause, je savais qu'il me faudrait un temps aussi à moi pour m'habituer autant qu'à elle et en voulant prendre mon temps j'ai fais l'exacte inverse.
Le fait qu'elle soit au pré avec les autres nous permettra de tisser des liens plus solide et plus fort que si je l'obligeais à "n'aimer" que moi. Et ça vraiment merci, vous m'avez éviter d'être vraiment bête là dedans parce que je fonçait tout droit dans justement ce que je veux à tout pris éviter à savoir qu'on ne se comprenne pas elle et moi.
Voilà pourquoi aujourd'hui j'ai des difficultés à être tout de suite à l'aise avec un cheval que je ne connais pas, j'ai du mal à m'imposer parce que pleine de doutes et peur de mal faire.
Et vous savez ce qu'à répondu ma mère au fait que le gérant ai déplacé ma jument ? Elle a dit que je devais partir de là parce que c'était inadmissible.
Heureusement que je viens sur le forum.