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Aurait-on une pénurie de chevaux ?
Posté le 25/11/2021 à 15h15
aurelie20 Je ne suis pas éleveuse, et je n'ai vendu qu'un seul cheval. Moi aussi j'ai dit "non" à certains acheteurs potentiels :
- des soeurs de 16 et 18 qui voulaient le mettre au pré derrière leur maison et se "débrouiller" avec le cheval et leur galop 3/4... Je leur ai dit que c'était trop risqué pour elles, elles n'ont pas insité.
- Une jeune fille bien encadrée mais qui voulait le loger en box H24 avec sortie d'1/2h en manège "les jours où il ne travaillerait pas" (et elle ne voyait pas du tout pourquoi ça me posait un problème)
- un coupe qui voulait faire seulement de la balade : eux, j'étais assez favorable à un essai, mais j'hésitais quand même, et finalement j'ai trouvé la bonne personne avant qu'ils viennent.
Une coach est venue essayer avec 3 cavalières de son club, de 3 niveaux différents, et c'est elle qui a dit "non", à son grand regret d'ailleurs et à celui des cavalières qui avaient adoré l'essai. Mais très bonne coach, consciente qu'elle ne pourrait pas le "donner à tout le monde"
Finalement, je l'ai vendu à une jeune fille de 16 ans très bien encadrée, avec des parents très "partie-prenante" dans la passion de leur fille, et surtout, avec la garantie d'une vie en pré de groupe.
Elle était "limite" par rapport au niveau que demande le cheval, mais c'est un cheval avec zéro vice, donc j'ai fait confiance à son entourage et bien m'en a pris, elle est très heureuse et mon ancien loulou aussi !
Donc, oui, on choisit en fin de compte (surtout quand le cheval est bon, comme le mien l'était), mais pas obligé de prendre des grands airs en disant qu'on refuse les essais si les gens viennent sans coach ou n'ont pas le niveau. Souvent, les gens s'en rendent bien compte à l'essai, et si ce n'est pas le cas, ils comprennent très bien quand on leur dit gentiment (cas des 2 sœurs).