clochette11
J'avais bien compris
Et je n'aime pas cette approche
Un cheval très en avant se met très facilement en EED, cet exercice est réputé pour justement reprendre facilement le contrôle des épaules, des hanches et de la vitesse, notamment quand un cheval a peur, refuse de passer le long de la piste, et dans le cas de ce post, lorsqu'il s'agite et prend de la vitesse en extérieur. C'est aussi un moyen d'empêcher un cabrer.
En extérieur on oublie un peu l'académisme quand il s'agit de reprendre le contrôle. On peut initier l'EED comme une cession si on a du mal à l'enclencher, juste le temps de mettre le cheval de biais sur sa trajectoire, puis immédiatement modeler la cession en EED en y ajoutant l'incurvation, c'est là que ça va freiner.
Le point de vigilance, pour moi, est sur la hauteur des mains qui peuvent, si elles sont trop hautes, déclencher un terre à terre et si le cheval n'est pas incurvé, l'amener à se lever.
En fait c'est toujours un peu la même chose, il me semble indispensable de poser une base de travail en carrière rigoureuse pour avoir des outils techniques efficaces en extérieur. Sans aller dans des choses très compliqués ni un gros niveau. Mais les transitions, les variations, la maitrise des tracés, de l'équilibre, des épaules et des hanches grâce à un deux-pistes de base (cessions, EED, HED), si c'est propre et maitrisé autant par le cheval que le cavalier, ça permet de gérer la grande majorité des difficultés rencontrées dehors : prise de main, blocage, peur, excitation, passages délicats.