andiamo ah ben voilà, ça explique ton grand sens de la diplomatie ! C'est vrai que ça peut être très utile même dans ta vie privée !
Lanamour : je ne te mentionne pas directement vu que tu dis clairement en avoir marre de ce topic et que je ne voudrais donc pas te faire encore revenir sur ce topic si tu ne le souhaites vraiment pas. Mais je te réponds quand même, des fois que tu passerais encore par là malgré tout. Je te prie de m'excuser car j'ai peut-être pris pour moi personnellement tes propos qui ne m'étaient finalement pas destinés, à moi en particulier. Je me relis et je n'ai pas l'impression d'avoir dit que les bébés puent ou me font gerber. Bon, par contre, je maintiens que je trouve les bébés moches, en effet. Et que j'ai une aversion profonde pour les enfants. Mon idée n'est pas de dénigrer ceux-ci pour autant : comme tu l'as souligné, mes réactions viscérales révèlent effectivement des choses sur ma construction psychique.
J'ai des failles qu'il faudrait que je soigne car elles ont d'autres impacts dans ma vie. Mais ces impacts autres me rendent bien plus malheureuses que mon non-désir d'enfants. Celui-ci n'est pas un handicap au quotidien : je n'aime pas les enfants, il m'est facile de les éviter. Je n'ai évidemment pas choisi une profession de la petite enfance, tu t'en doutes ! Quant à mes proches, ils me connaissent suffisamment pour ne pas m'en tenir rigueur. Et de mon côté je suis sincèrement heureuse pour les couples qui deviennent parents. Pour dire, le monstre cynique que je suis est même capable de verser sa larmichette en apprenant certaines nouvelles (mon cousin et son épouse, par exemple... elle n'était pas censée pouvoir avoir d'enfant car elle a été gravement malade... je peux te dire que j'ai été vraiment sincèrement émue et heureuse pour eux quand elle a appris qu'elle était enceinte). Mes proches savent en revanche qu'il serait vain d'attendre que je prenne spontanément leur gosse dans les bras ou que je leur donne la becquée (par exemple). Un copain m'a fourré quasiment de force son bébé sur mes genoux, pour se marrer. Bon, je ne l'ai pas jeté par terre hein... Mais la photo-souvenir de ce grand moment montre bien que j'étais hyper mal à l'aise. Enfin, mieux vaut en rire qu'en pleurer.
Le problème le plus difficile à gérer pour moi serait au niveau de la vie de couple : c'est sûr qu'un homme qui voudrait des enfants serait déçu avec moi, et cela amènerait inévitablement à une rupture (j'ai déjà connu ça d'ailleurs). J'ai aussi été en couple avec un papa divorcé (enfants encore petits) : honnêtement cela ne me posait pas de problème du moment qu'il ne me demandait pas de jouer à la maman n°2, rôle que je suis incapable de tenir, et qu'il me laissait avoir mon indépendance de mon côté pour ne pas trop avoir à partager une "vie familiale", incompatible avec ma propre vision de la vie (hey, ça ne m'a pas empêché durant ces années, de lire des histoires le soir, d'aider pour les devoirs, de passer des heures en cuisine pour préparer des plats ou des dessers que je savais qu'ils adoraient...). Scoop : ça n'a pas marché non plus, il aurait voulu que je m'implique plus (enfin, lui-même n'est pas forcément très impliqué auprès de ses enfants, à croire que c'est toujours aux femmes, au final, de gérer les gosses, qu'elles soient mamans ou belles-doches

).
Bref, oui, mon ressenti par rapport aux enfants complique forcément mes relations avec les hommes, je ne leur jette pas la pierre mais c'est sûr que cela fait encore plus de questions à se poser avant de se mettre en couple.