quiebro13 on fait forcément tous des boulettes, je pense... Mais il y a une différence entre maladresse et intrusion ou curiosité malsaine.
Citation :
Comment peut on donc être soignant et ne pas respecter ça ??
Les soignants ont leurs failles et biais aussi... Plus jeune, ado, je me sentais mieux en ayant une apparence très masculine. J'aimais beaucoup confondre les gens qui m'appelaient "jeune homme" ! J'ai dû avoir des examens neurologiques, le neurologue n'a pas été choqué par mon accoutrement et mes cheveux, son équipe non plus... Ils ont émis l'idée que je puisse être trans devant moi mais sans hostilité, juste si je voulais en parler. J'ai trouvé ça plutôt fin, surtout que ça n'avait rien à voir avec les examens à faire (IRM, EEG...).
Des années plus tard, en psychiatrie, j'ai émis la volonté de changer de traitement car le mien perturbait mon cycle menstruel (et me mettait à risque de tomber enceinte sous contraception, ce que j'ignorai). Réponse : "Vous devez avoir des problèmes avec votre féminité, il va falloir apprendre à renouer avec car c'est normal". Alors déjà : non, je n'ai pas de "problème", je n'aime juste pas avoir des règles, surtout anarchiques. Et deuxièmement : si tel était le cas, il devenait certain que je ne lui en aurais jamais parlé au vu de sa réaction pour un truc aussi bête que les règles. Elle reste pour moi une bonne psy avec qui j'ai beaucoup progressé... Mais elle avait ses failles.
J'espère que s'il y avait des jeunes patients trans, ils étaient pris en charge par l'autre psychiatre.
Et tu as bien raison de leur filer du vernis. Ça devient de plus en plus banal que les gens portent du vernis, indépendamment de leur genre... C'est juste des ongles colorés quoi. Si ça les amuse ou leur plaît, c'est tout bénef !