Depuis que j'ai desappris ce pseudo rapport de force ça va beaucoup mieux. De toute façon contre 500kg je trouve absolument insensé d'imaginer qu'on peut rivaliser physiquement. Je n'ai pas envie d'une relation de conflits non plus... qui n'apporte rien de bon d'un côté comme de l'autre.
Alors plus que de la négociation c'est un dialogue respectueux qui doit s'installer, à faire en sorte de ne jamais prendre des oppositions contre soi (la gestion de l'ego est délicate par moments...).
Ça implique d'être rigoureux avec soi pour s'autoriser à l'être envers son cheval.
Le "horsemanship" et les lectures d'ouvrages d'ethologie m'ont aidé dans ce travail (et m'aident encore...). C'est très factuel... relativement objectif. Ça a mis en évidence mes petits problèmes de cohérence que je ne voyais pas initialement.
Bon après on en est pas au grand galop dans les champs en liberté... mais les balades ne sont plus un supplice, l'embarquement se fait en autonomie, les manipulations sont dans l'acceptation... c'est déjà pas mal appréciable.
Et j'avoue être un peu dépitée d'entendre les "oui mais ton cheval il est gentil/facile" derrière... c'est pas méchant mais ça me donne l'impression que tout mon "travail" est dénigré en fait.