Intelligence et cheval

Alors en effet, je ne suis pas surprise que les chevaux soient capables de réfléchir et d'aller au delà d'une réponse mécanique à des stimuli mais je ne vois pas en quoi le test réalisé permet d'arriver à la conclusion que les chevaux sont capables de planifier et d'élaborer des stratégies ?

Moi je ne vois pas tout court , mon ordi s'est bloqué ssur l'acceptation des coockies.

Mais cela fait un temps certain ~35ans que j'en suis persuadé, La jument avec laquelle j'allais chercher les bovins pour la traite, m'ayant fait montre de belles stratégies d'évitement. Heureusement ou malheureusement ces stratégies sont souvent doublées d'une immense capacité à donner de leur personne.

Leur intelligence est déjà prouvée car ils se mettent à notre niveau, pour nous comprendre et leur générosité leur fait exécuter nos injonctions les plus farfelues.

Rien de nouveau sous le soleil.
Cela fait longtemps que l'intelligence animale, donc bien au delà de la seule espèce équine, est scientifiquement prouvée, pour ceux qui avaient besoin de la science pour se défaire de l'animal machine de Descartes et de la ressource à disposition humaine des textes religieux.

Aujourd'hui la science est déjà passé à l'exploration de l'intelligence végétale et publie déjà sur ce sujet.

J'avoue que j'oscille entre désespérance et effarement lorsque ce genre d'étude apparait encore comme "bouleversant les principes établis" au 21ème siècle
La planification et l'élaboration de stratégies est d'une telle évidence. Elle est évidente chez les prédateurs comme elle est évidente dans les comportements de fuite pour les proies. Par exemple, aucun animal de proie ne s'aventure dans un lieu ou ne réagit sans planifier sa sécurité et fuite tant que son environnement présente diverses opportunités pour le faire.
Tout cela à longtemps échappé à bon nombre d'humains trop anthropocentrés et encore maintenant lorsque des "il est con, il a peur alors qu'il n'y a rien", "il est passé ici jusqu'à hier sans problème et soudain alors que rien n'a changé, il ne veut plus, il est bête" et autres réflexions pourries se font entendre, on mesure combien l'humain est sourd et aveugle et combien l'animal raisonne selon ses références éthologiques et en analysant en permanence quantité d'informations nous échappant totalement.

L'humain a tellement tenté bêtement de mesurer l'intelligence des autres animaux selon ses propres appétences, en s'érigeant comme mesure de référence, qu'il a réussi à persuader la majorité de ses congénères de l'incapacité à penser des autres espèces... Il accorde son crédit à ceux qui se rapprochent le plus de lui. C'est tellement absurde.

Sous la pluie non plus.

C’est vrai.
Nous savons maintenant que les arbres communiquent entre eux et les plantes en général aussi.
J’y pense à chaque fois que je ramasse mes haricots…(rigolez pas, c’est stressant).

Ça fait bien longtemps qu’on sait que les animaux n’ont pas eu besoin de nous pour commencer à réfléchir…

Par contre, y’a vraiment des chevaux intelligents et d’autre très très bête dans le sens pas futé. J’ai les 2 extrêmes en pension .

couagga et pourtant, je vois encore régulièrement des "enseignants d'équitation éthologique" qui ne pensent pas capable un cheval de réfléchir

Au-delà de l'animal machine, il y a les stimulis, et au-delà l'intelligence

On pense l'animal dans l'instant présent, combien d'ethologues te diront que si l'objet disparaît, il n'existe plus pour le cheval, idem pour l'humain ??

Ces études, à défaut d'être novatrices, apportent de nouveaux éléments et, en les refaisant, avec une vision plus moderne, on s'oblige à marquer l'évolution de notre vision de l'animal

Je ne doute pas de l'intelligence, sur le forum, que chacun prête à son cheval, mais une étude, n'en déplaise, à davantage de poids scientifique qu'une observation humaine à l'écurie du village

Alors, rien de nouveau, oui, et non :)

Mais cela fait avancer les mentalités et pas seulement pour le simple domaine équestre

On entend souvent "il ne fait pas exprès pour t'embêter", "son cerveau n'est pas capable d'élaborer une stratégie pour ne pas bosser", mais en fait si ?

orseis ça serait possible oui

Il analyserait la situation et la relation de cause à effet tout en se projetant dans un avenir proche

tonya comme les humains finalement

Leif, C'est vrai qu'il y à toujours de l'éducation à faire.

Moi j'me demande toujours comment les végés arrivent à dormir!

cherchour nous ne sommes que des animaux dit « évolués « 

orseis c'est LA phrase qui agace mon maréchal
A chaque fois qu'il se prend un coup de queue il ronchonne "mais regarde ! Il balance sa queue du côté où je suis systématiquement ! Ils savent faire exprès !" Et effectivement....

Au delà de ça je pense que tout ceux qui ont et vivent avec les cheveux n'ont pas besoin de cette étude pour savoir que les chevaux sont capables de réfléchir + que ce que ces "sacros saints" de l'équitation pseudo-éthologique ne l'affirment... J'ai toujours eu du mal avec cet aspect de leur travail...

J'avoue ne rien voir de nouveau dans cet article

Quand je vois des chevaux qui se mettent à boiter pour pas bosser ...

Ce que j'ai trouvé surprenant dans cet article (de mon côté, j'ai eu l'info en lisant directement l'article scientifique, je préfère toujours remonter à la source), c'est d'apprendre que les chevaux sont sensibles à la punition négative (retirer quelque chose d'agréable pour sanctionner un mauvais comportement) alors qu'on m'avait dit que ce n'était pas le cas.

Par contre, comme d'habitude, la vulgarisation de l'article est très putaclic parce qu'il est question de "planifier à l'avance" et "d'élaborer des stratégies" alors que l'étude vise à montrer que les chevaux peuvent établir une balance coût-bénéfice : les chevaux n'ont pas réfléchi à l'avance pour ça, ils ont constaté que s'ils ne respectaient pas les règles de l'exercice, ils étaient 'punis' et ils ont adapté leur comportement en conséquence. C'est malin, c'est intéressant de voir comment ça a été prouvé, mais ça reste un calcul immédiat, pas une stratégie établie à l'avance.

utamay C'est vraiment ce qui compte, laisser de côté les vulgarisations (réductrices voire, pour en avoir lu pas mal surtout en équin, avec une incompréhension ou une déformation des conclusions de l'étude) et lire dans le détail l'article scientifique sans extrapoler.