Connaissez-vous les "horsenalities" ?

https://www.chevalannonce.com/forums-4862984-determiner-la-personnalite-de-votre-cheval

https://www.chevalannonce.com/forums-12017503-gerer-un-lbi-cerveau-gauche-introverti?p=2

Deux sujets avec déjà des échanges ;-)

himaliae Oups, visiblement je n’ai pas bien cherché ! Ceci dit, un des deux est un peu ancien. Bon, ce sera peut être l’occasion de reparler du sujet.

La mienne est un vrai cerveau gauche introverti. C'est très agréable d'avoir un cheval calme et intelligent, parfois très frustrant quand on a l'impression de demander la lune pour un départ au pas !

Une fois qu'on a compris comment ils fonctionnaient, ils peuvent donner des choses incroyables.

Je laisse du temps à la mienne pour réfléchir, je ne monte pas en phase comme Parelli. Je demande, je laisse deux secondes, je redemande, etc. On obtient vite une réponse chouette quand on leur laisse le temps sans rentrer dedans. En revanche, je la pousse à proposer, sans quoi elle est capable de rester les 4 pieds plantés sans bouger pendant longtemps.

Notre rythme c'est trois demandes rythmiques, si elle ne propose rien je monte en phase gentiment et lentement, ça suffit à la débloquer en terme de réflexion. Et grosse récompense + pause quand elle propose et réussit.

On fonctionne aussi en "psychologie inversée", en demandant que du pas et des arrêts, au bout de dix minutes c'est elle qui demande à faire +, c'est très cool de la voir motivée par le TAP (il a fallu un an et une bonne prof de TAP pour comprendre comment la motiver!)

Et conséquence : elle ne traîne plus la patte pour aller bosser, ne s'arrête plus tous les 2 mètres sur le chemin de la carrière et CA FAIT PLAISIR.

Bref, pas les chevaux les plus faciles à bosser par-rapport à ce qu'on nous a appris, mais vraiment de chouettes partenaires quand on s'adapte à eux.

phiphie Intéressant ton retour !

Le poilu que j’ai en DP se retrouve dans certains points du cerveau gauche introverti. Je me reconnais dans ce que tu décris. Je vois qu’il a beaucoup besoin de réfléchir pour assimiler ma demande, et moi j’ai tendance à redemander trop rapidement. Je travaille cet aspect. C’est enrichissant.

De son côté, c’est un vrai gourmand : la nourriture le motive, et comme la tienne, il peut rester planté un bon moment s'il n'a pas envie ou que ça ne le motive pas. Ça peut être au pré ou en main, sans raison apparente. Donc je travaille cet aspect-là. J’essaie de beaucoup fonctionner en R+, avec des gratt-gratt et quelques “friandises” au moment opportun ou pour consolider un point précis.

Je n’avais jamais pensé à la psychologie inversée : c’est une super idée ! Parce que parfois, on part avec une idée bien précise de ce qu’on veut faire et… le poilu n’est pas coopératif. J’imagine que dans les premiers temps, elle ne demandait peut-être pas forcément à en faire plus ? Comment tu gérais ça ?

Je m’intéresse beaucoup au TAP. On commence doucement à se familiariser avec, mais ça fait plusieurs semaines qu’on est toujours sur le même exercice, à savoir le plus basique : avancer et s’arrêter en main quand j’avance et quand je m’arrête. Parfois c’est ok, puis deux minutes après c’est “Non, humain !”. J’ai l’impression qu’il se lasse vite. On prendra bientôt des cours de TAP (une mono vient aux écuries donc c'est une super opportunité), ça m’aidera à avoir les bons codes et à savoir comment agir selon telle ou telle réaction.

C’est marrant ce que tu dis, car hier en balade il avait envie d’aller VRAIMENT de l’avant à un endroit précis. Tout en gardant le contrôle, je l’ai laissé choisir son chemin.


Je pense que c’est une question de temps, mais c’est très enrichissant !


Edit : oublie mots.

Tu aimes vivre dangereusement toi

cherchour Pourquoi?

Car cette méthode est remise en question je ne m'y intéresse pas trop, alors je ne peux développer.
Tu as testé ta DP il y a donc quelques concordances?

marlin Ah tiens, je ne savais pas. D'un côté, si quelqu'un a quelque chose à apporter sur ce point de vue là, c'est top. Car je m'y questionne, et ne connais pas non plus, d'où le post pour en discuter.

Sinon pour moi c’est une grille de lecture intéressante mais à prendre avec du recul.

J’avais fait un stage avec un enseignant Parelli et il avait expliqué que certains chevaux vont vraiment tendre vers une « case » ou l’autre, plus il y a de « critères » remplis et plus le cheval est déséquilibré dans son comportement en gros.
Un cheval peut passer d’une case à l’autre en fonction des situations.

Par exemple le mien est plutôt introverti mais certains jours on est typiquement dans du cerveau droit extraverti

Perso ça m’a beaucoup aidée quand j’ai eu mon cheval car il était clairement cerveau gauche introverti et dans mon apprentissage classique je n’avais jamais eu les clés pour aborder un cheval comme ça, beaucoup de gens étaient perplexes sur son cas. Ça m’a permis de qualifier son comportement et de comprendre que j’allais devoir apprendre à composer et à le motiver. C’est la base de mon évolution de cavalière propriétaire qui m’a conduite à prendre en compte l’émotionnel également, à intégrer des notions comme le consentement etc.

Mon cheval a beaucoup évolué et je serai maintenant incapable de définir où il peut aller entre les introvertis droit ou gauche.

cataclope parce que sur le forum ces sujets partent souvent en débat sur le fait qu’on ne met pas les chevaux dans des cases, que la notion de cerveau gauche/droit est nul. Et ça va sûrement finir en te disant que Pat Parelli est avant tout un très bon commercial qui vend une méthode trop normée

J’en oublie sûrement

cherchour Ben l'écueil c'est de faire "rentrer" le poilu dans tel ou tel case. Et donc de s'enfermer dans telle ou telle vision.

Bien résumé

cherchour Je ne connais pas vraiment le bonhomme, juste de nom, j’en avais évidemment entendu parler. Bon, à voir alors.

Je connais cette "classification des personnalités" du cheval, mais comme certains j'ai beaucoup de mal à adhérer
Ma jument que je connais bien (je crois) n'entre pas vraiment dans une des catégories, par exemple elle est sanguine/nerveuse mais de va pas déguerpir, elle est volontaire mais ne cherche pas le conflit et ne s'en prendrait pas à un cavalier, elle apprend vite mais est très obéissante...
Pour moi c'est une classification qui est intéressante, dans le sens ou la personne qui cherche ou mettre son cheval va faire son analyse et chercher à mieux le comprendre, mais ça n'a pas de fondements scientifiques

Si tu veux un modèle qui permet de "classer" les tempéraments des chevaux, il faut plutôt prendre celui élaboré par Léa Lansade :
- émotivité (soit la tendance qu’a le cheval à réagir plus ou moins fortement aux évènements soudains (exemple : surprise) ou nouveaux (exemple : passer sur une surface inconnue))
- grégarité (supporte-t-il de se séparer d’autres chevaux ?)
- activité locomotrice (est-ce un animal qui bouge spontanément ou pas du tout ?)
- réactivité vis-à-vis des humains (vient-il facilement au contact d’un homme non familier ?)
- sensibilité sensorielle (a-t-il tendance à réagir plus ou moins fortement à des stimulations, notamment tactiles ?)

https://equipedia.ifce.fr/sante-et-bien-etre-animal/bien-etre-et-comportement-animal/temperament/tests-de-temperament-simplifies-tts

cataclope




Ceci n'existe pas. Le mythe du cerveau gauche ceci cela et du droit patati patata, c'est une légende totalement infondée, que ce soit pour les humains ou autres animaux.

Essayer de dégager des "grandes lignes" de personnalités, pourquoi pas mais ça reste effectivement tenter de ranger dans des cases des individus pourtant uniques. Admettons... l'objectif derrière est bien de coller une approche-réponse à un certain type de personnalité mais cette façon de répartir les personnalités multiples dans une poignée de grands ensembles pour coller en face une pédagogie clé en main reste quand même assez grossière et limitante.
Bref, ça part déjà sur une légende psychologique archi démonté par la science depuis près d'un siècle, pour finir sur une démarche commerciale excluant toutes nuances individuelles.

Le truc de Parelli a plus de 20 ans, il a fait son effet en son temps auprès de personnes peu informées. Si cela a pu les sensibiliser au fait que les chevaux ont des personnalités différentes et qu'il faut donc adapter les méthodes de travail en fonction, tant mieux. Mais n'est-ce pas une évidence ?