TVA à 33% sur les chevaux de selle de plus de 2 ans

De tte façon les gens les plus riches (vraiment riches) ont de quoi se payer des avocats spécialisés en fiscalité, qui connaissent toutes les combines pour se faufiler dans la jungle des taxes et tirer leur épingle du jeu.

ardennesacheval

Et une fois qu'on a fait ce constat là, on en fait quoi ?

ce que tu veux, c'était au sujets des yachts de luxe surtaxés, si on ne fait rien, on taxe plus rien, si on taxe, il y a moyen de contourner si tu as les bons stratagèmes...

c'est très compliqué (et complexe)...

Pour cela qu'on en revient toujours à taxer les classes moyennes: c'est plus simple et il y en a bien plus que des vrais riches, quoi qu'en pensent certains.....

Oui bien d'accord sur la complexité. Je pense qu'il serait très important de reprendre les choses à la base : pourquoi faire société, comment faire société, pourquoi des impôts et en travaillant sur le sens des impôts faire évoluer le consentement à l'impôt... mais peut-être notre système est-il déjà bien trop dans l'individualisme pour cela ?
Un enfant (même si on en a pas, ça concerne notre propre scolarité) pour son parcours jusqu'au cm2, c'est quasi 60 000 euros (sans compter les aides avant l'entrée à l'école pour la garde par exemple) puis 74000 euros en parcours général (un poil plus en pro). 134000 euros pour ado de 18 ans avec un bac G (qui ne suffira pas) sans compter le suivi mater, santé, la CAF, les aides pour la culture, les loisirs ... Si n veut de services publics, faut bien les financer non ?

domipac19 meme pas. Le hockey sur glace n'est pas possible pour tout le monde.
Et le polo c'est un sport co

gobi Comment tu comptes 60000€ jusqu'au CM2? J'avoue que les bras m'en tombent parce que même en mettant ton gamin dans le privé, je vois difficilement comment c'est possible....
Certains s'amusent à racheter trousses et cartables tous les ans, combien même, si tu rajoutes stylos et crayons (pas de calculatrices à cet age), tu arrives à quoi 150€ par an?
Rhabiller le gamin il faut le faire qu'il aille à l'école ou non: tu as du mettre un zéro de trop....

ncaar c'est pas ce que ça coûte aux parents mais ce que cela coûte de manière générale à l'etat (donc à tout le monde finalement), donc forcément c'est le calcul avec les infrastructures, la gestion et les salaires :)


dans le "privé" qu'on rencontre le plus souvent c'est aussi l'état qui paye tout ça donc le "privé" ne l'est pas du tout. Si les parents devaient payer les vrais frais de scolarité ces écoles fermeraient tout simplement.

dans le privé non conventionné donc là ou rien n'est payé par l'état, 60 000 c'est effectivement l'ordre de prix pour une année de scolarité. C'est des écoles plutôt discrètes et souvent, tu n'es pas au courant qu'elles existent

Ce n’est pas le problème de payer des impôts.

C’est le gros problème de COMMENT est dépensé l’argent de nos impôts.

Des investissements hors de prix (parce les entreprises partenaires sont de mèches pour les marchés publics et s’en foutent plein les poches).
Des choses inutiles (comme refaire une route sans défauts pour créer une piste cyclable… à côté).

Buser des fossés (vive les inondations) pour établir une « voie verte ».

Et j’en passe. Tout le monde a des exemples.

Y’a juste à regarder les panneaux de travaux « ici l’état investi… blabla » et toi, entrepreneur: tu regardes le prix annoncé et tu vois bien qu’il y a un gros foutage de gueule parce que la somme ne correspond pas au prix réel.

La dernière en date chez nous? Sucrer le panier repas des fonctionnaires de l’équipement en changeant leurs horaires pour inclure une pause. Résultat? Des frais de gasoil doublé voire triplé sur les véhicules de travail, du temps perdu dans les trajets. Et 3 chefs pour décider de se que doivent faire 10 bonhommes qui se gèrent quasi seuls…


Alors que pendant ce temps, nos gamins ne reçoivent plus qu’une éducation au rabais et nos hôpitaux ferment des lits.

Si l’argent public était moins gaspillé, y aurait peut être assez.

Et si les entrepreneurs privés (quelle que soit leur taille, de l'artisan à la grosse entreprise) arrêter de gonfler les devis sous prétexte que c'est de l'argent public, ça irait surement mieux aussi. Non je ne parle pas de on dt, je parle de témoignages de copains artisans ou autre ayant répondu à des offres publiques et s'étant fait taper sur les doigts par leurs collègues parce que "pas assez chers" ? Ou s'ils étaient de vrai conseil pour l'accompagnement des chantiers et les choix de travail...

Oui, il y a des fonctionnaires déconnants, oui il y a des élus déconnants (mais tellement plus qu'ailleurs je ne suis pas sûre) oui il est temps de remettre des gens de terrain (et de valoriser leur travail) et de diminuer drastiquement la part des adminstratifs (quels que soient les services, et probablement dans le privé aussi) mais en vrai, c'est tout le système qui est défaillant.

Quant au gaspillage d'argent public, on peut aller voir ce qui est rentable et confié au privé (autoroutes !) ou les subventions au privé sans aucune garantie (voir le rapport de la commission d'enquête !)

on ne peut pas dire que c'est bien commode de taper sur les riches et taper consciencement sur une autre catégorie (les fonctionnaires, les élus, les politiques, les pauvres, les immigrés ...) en faisant de belles généralités à deux balles et penser que ça n'entraine pas les mêmes dérives !

La santé, suffirait de ramener toutes les cotisations qui vont vers les mutuelles vers le public et d'avoir un seul système de gestion pour donner des moyens à la santé... mais les actionnaires en auront moins dans leurs poches, les entreprises de logiciels aussi.

Ben pour le gaspillage, il n'y a pas besoin d'aller bien loin. 500 000€ pour refaire la cuisine du Louvre au lieu de mettre cet argent dans un système d'alarme correct. Avec l'argent public, tant qu'à faire.

Mais si la cuisine n'est plus aux normes et qu'un départ d'un incendie ravage une partie du Louvre, on criera aussi au scandale. Déshabiller Pierre pour habiller Jacques, toussa toussa
Pendant que sont jeté en pâture de faux sujets dans le débat populaire, les vrais sujets qui retourneraient vraiment la table passent sous les radars de la conscience populaire.

C'est tout un art que d'envoyer dans l'arène dos à dos des sujets qui n'en sont pas pour occuper le terrain. Pendant que les gens se bouffent entre eux, ils ne s'occupent plus de qui leur jette des cibles à abattre et pourquoi, et cerise sur le gâteau, on trouve toujours un responsable autre que soi-même. c'est très pratique.

Apparemment le pays d'Europe le plus riche actuellement est l'Irlande et ils ont le moins de prélèvements/ taxes d'Europe.
ca serait à examiner de près.

La France est spécialiste pour copier "de loin" les autres pays, à bas coût et évidemment... au lieu de réussir on se loupe complètement.

En Italie les enfants souffrant de handicap sont scolarisés avec succès grâce aux AVS.
AVS bien formées, spécialisées dans un handicap particulier et payées correctement.
En France on fourre 1 AVS par classe et 8H/semaine et on croit que ça va marcher.

Ce qui marche c'est l'économie, le gamin "inclus" coûtera 9000€/an dans un cursus normal alors qu'il aurait coûté 40 000 € dans un cursus spécialisé. Les AVS ne sont pas formées, (ou eut-être par des vidéos) mal payées. Dans mon secteur de + en + partent en burn out ou démissionnent (l'année dernière j'avais 4 gamins "à besoins particuliers" représentant 250% de nécessité d'AVS et une AVS à 75% ETP. Première fois de ma vie où j'ai eu l'idée de changer de métier.) L'IA propose aux autres AVS de faire des heures sup et s'étonne que personne n'en a envie.

Autre idée géniale : appliquer la "méthode Singapour" pour devenir meilleurs en math. On a eu une formation là-dessus et j'ai re vécu ma formation à l'IUFM en 1999. J'aurais appelé cette méthode "les maths de l'école maternelle française".

Est-ce qu'on peut se comparer à des pays asiatiques où il n'y a aucune aide financière pour les enfants ( les parents payent tout, de la conception/ gestation/ élève/ modes de garde/ école ; seuls les parents assez riches osent se lancer dans l'aventure d'enfanter. Ils payent tout de leur poche de A à Z, leurs enfants sont la prunelle de leurs yeux et la "qualité" prime sur la "quantité" puisque chaque gamin reçoit une éducation absolument au top.

(dans l'absolu des évaluations internationales PISA, on est d'accord, en vrai la vie de tels enfants doit être à mille lieues de ce que nous Français pouvons envisager comme étant une "enfance heureuse")

on a aussi eu la période "méthode finlandaise" en "oubliant" qu'en Finlande ya jamais plus de 24 élèves par classe, 2 maîtres spécialisés dans les difficultés d'apprentissage dans chaque école (et pas 1 par secteur) un psy scolaire et des maître surnuméraires.

Du coup la TVA à 33 % sur les chevaux pourrait peut-être financer tout ça ? lol.

Les LFIstes resteront sur leurs à priori ridicules mais j'ai pensé à vous en tombant sur ce joli texte qui explique la réalité des éleveurs:

La plupart des gens croient que nous élevons des animaux pour nous faire de l'argent sur leur dos et ne voient que la base : nous mettons les femelles au mâle et nous engrangeons l'argent. La réalité, notre réalité, est tout autre. De nombreuses personnes viennent frapper à notre porte pour devenir éleveurs à leur tour. Elles veulent connaître la merveilleuse aventure des naissances. À celles-là, nous répondrons par la cultiscime réplique de Gandalf : « Fuyez, pauvres fous ! ». Il est temps d'abroger les mythes, d'éclairer les tabous. L'élevage, c'est la merveilleuse aventure des naissances, mais pas seulement.
À certaines périodes, l'éleveur a renoncé à dormir dans un lit : il dort par terre, aux côtés d'un animal malade ou d'une mère sur le point de pouliner ... s'il dort.
L'éleveur dépense sans compter pour leur bien-être.
L'éleveur se prive souvent pour subvenir aux besoins de ses animaux avant de subvenir aux siens.
L'éleveur n'est pas un vendeur. C'est une mère, un père. Ne lui demandez pas de vous considérer comme un roi : les rois chez lui, ce sont ses animaux, et vous n'êtes pas son client, vous êtes la future mère ou le futur père de ses petits.
L'éleveur n'a une vie sociale qu'à certaines périodes, lorsque les bébés ont grandi, lorsque les animaux ne sont pas malades, lorsque...
S'il finit par avoir une vie sociale, l'éleveur se décommande souvent pour une urgence, écourte ses vacances ou limite la durée de ses sorties au strict nécessaire sous le même et unique prétexte : « J'ai des animaux, il faut que je rentre ».
L'éleveur estime que son temps libre sert à s'occuper de ses animaux, tout le reste est une corvée. D'ailleurs, quand on lui fait remarquer qu'il faudrait prendre un peu de temps pour lui, il répond invariablement que s'occuper de ses animaux, C'EST du temps pour lui.
L'éleveur parle des animaux avec tant de passion qu'il est intarissable sur le sujet, au point que vous avez l'impression qu'il n'a que ça dans sa vie.
L'éleveur parle à ses animaux comme s'ils le comprenaient (et c'est le cas... vous en doutiez ?).
Il étudie durant toute sa vie pour améliorer sa race, mais aussi pour comprendre intégralement le fonctionnement de ces êtres mystérieux : génétique, santé, alimentation, reproduction, tout y passera.
Il met tout son cœur, son temps, son cerveau et ses finances au service de son élevage.
L'éleveur est un être à part, qui n'a pas une vie normale aux yeux des autres (si vous en doutez encore, relisez...).
L'éleveur fait des sacrifices quotidiens, durant tout les mois, de toute l'année, de toute sa vie...
Il supporte quotidiennement l'ignorance des gens qui ne comprennent pas sa passion ou ne la partagent pas et se fait un devoir d'éduquer. parfois même parmi ses proches.
Il supporte les a-priori de ceux qui croient qu'il fait beaucoup d'argent, alors qu'il est continuellement dans le rouge.
L'éleveur aura refusé jusqu'à cinquante candidatures d'adoptants avant de laisser partir un seul bébé. Il préfère garder son bébé à la maison que de le laisser partir dans une mauvaise famille.
L'éleveur supporte quotidiennement la bêtise des gens qui rabaissent, critiquent ou font n'importe quoi avec sa race.
L'éleveur n'a à cœur que le bien-être de ses animaux.
L'éleveur se fait traîner dans la boue continuellement par d'autres éleveurs qui le jalousent ou n'aiment pas sa façon de voir les choses. À ce titre, il se fera plus d'ennemis qu'il ne comptera de victoires dans sa vie.
Il doit se plier à des règles strictes d'hygiène, de finance, de morale qu'il est souvent le seul à s'imposer.
Il doit rendre des comptes, à ses amis, à sa famille, aux autres éleveurs...
L'éleveur passe plus de temps chez le vétérinaire pour un animal que chez le médecin pour lui-même.
L'éleveur s'inquiète du moindre éternuement, de la moindre paupière close, vérifie trois-cents fois par jour l'état d'une femelle à la veille d'accoucher et dix mille fois comment vont des bébés nouveaux-nés.
Il pleure de joie le jour où naît un héritier ou une héritière tant attendu(e)... Mais il pleure aussi les nichées qui périssent sans qu'il ne puisse rien y faire. Lorsqu'un petit meurt, il vérifiera le bien-être du reste de la nichée deux fois plus souvent que d'habitude (c'est-à-dire vingt mille fois par jour).
L'éleveur pleure les mères qui décèdent au poulinage , les retraités qui se cachent pour mourir, les animaux discrets comme ceux qui lui ont tout donné... Mais il se relève et recommence.
Mais, plus important que tout : l'éleveur a choisi cela en son âme et conscience. Il n'échangerait donc sa vie contre celle d'aucun autre et est très heureux ainsi. Tout ce qui lui importe, c'est de partager avec quelques rares élus l'Amour qu'il porte à ses animaux. Parce qu'ils lui ont tant appris, il s'efforcera de vous offrir un compagnon inestimable. L'éleveur s'attend toujours à ce que votre nouveau compagnon change votre vie comme des générations d'animaux ont changé la sienne avant la vôtre ...
Quelques une de mes photos prises à travers des milliers pour illustrer☺️
Le texte n'est pas de moi mais tellement réaliste de ce ça représente au quotidien.

ncaar j'ai vu ce texte partagé tant et plus sur des tas de page Facebook , assez représentatif de notre vie en effet !Je suppose qu'il doit être traduit de l'anglais à la base car le style est " spécial " .

( par contre, je trouve pas très correct comme je le vois récemment, de le publier sur sa propre page sans mettre de guillemets ou préciser en avant-propos que c'est un copié-collé )