tonya
Ah mince, désolée, j'ai effectivement été vite dans ma lecture et je n'avais même pas vu le lien vers le texte.
Cependant, je me suis aussi faite avoir par la formulation un peu abrupte de ton Edit, comme l'a souligné juste après
gobi
Citation :
Pour ce qui est du commentaire sur le financement de l'audiovisuel public, ce qui me dérange n'est pas tant que ce soit la raison invoquée pour l'amendement que la manière dont c'est présenté dans ton message tonya comme une ineptie dans l'absolu : comme s'il n'y avait aucun intérêt à financer l'audiovisuel public et/ou la culture. J'imagine que c'est bien le message que tu veux faire passer, je ne le trouve pas justifié et encore moins quand il est exposé de manière aussi peu argumentée et abrupte.
Mea culpa pour ma lecture et ma réponse trop rapide
Pour le reste du débat, à part témoigner que pendant des années j'ai été propriétaire smicarde (et que j'ai connu quelques personnes dans ce même cas), et que dans le milieu il y a quand même un grand nombre de propriétaire qui ne font pas partie des classes aisées (les gens choisissent juste l'objet de leurs dépenses et leurs priorités dans la vie même avec un revenu modeste). Donc même si avoir un cheval n'est effectivement pas une dépense indispensable, ça ne devient à mon sens qu'un luxe quand le budget alloué est élevé (plus que le minimum indispensable nécessaire au cheval) et n'entame pas le niveau de vie de propriétaire.
J'aime pas trop le parallèle avec la voiture mais il est quand même parlant.
Avoir une voiture n'est pas un luxe. Et quantité de chevaux sont achetables pour bien moins chers que le prix d'acquisition moyen d'une voiture.
Parfois ce n'est pas indispensable d'avoir une voiture, et pourtant, la majorité des foyers en ont une voire 2. Et parfois c'est carrément indispensable.
Ce que l'on accepte/veut consacrer à la voiture (choix du modèle, de la marque, des accessoires, entretiens, nombre de voitures dans le foyer, etc...) est extrêmement variable et peut aller du minimum nécessaire au superflu luxueux.
Donc, une voiture n'est pas un signe de richesse et de luxe mais peut l'être quand même.... Le sujet n'est donc pas la voiture mais les différents profils d'acquéreurs.
La filière équine est fragile. Sa méconnaissance et les préjugés de ce type peuvent juste la ruiner.
Je ne sais pas quel est le pourcentage de "riches propriétaires équins" mais j'aurais tendance à penser qu'ils sont très peu et donc pas du tout représentatif des 600 000 propriétaires.
Concernant les cracks valant une fortune, apparemment, l'élevage en France rivalise difficilement avec la concurrence étrangère et nos bons chevaux ne restent pas en France car il y aurait peu de gens capables de les acheter, ce que déploreraient les cavaliers et cavalières de haut niveau eux-mêmes dans l'incapacité financière de les acquérir

Donc niveau économique , je n'ai pas l'impression que la filière ait les reins très solides.
Nos éleveuses du forum en savent surement plus que moi sur le sujet. Je suis peut-être complétement à côté de la plaque