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Vous et votre perception des clubs
Posté le 01/05/2010 à 12h40
J'ai un avis mitigé sur les clubs.
J'ai passé plus de 15 ans dans le meme club, celui de mon village. c'était une nécessité, ma mère ne voulait pas m'accompagner plus loin. J'en suis partie après avoir eu mon permis et ma voiture.
Ce club m'a beaucoup appris, meme si je déplore pas mal de choses.
Nous avions de très bons chevaux d'instructions, pas des réformés, aucun rétif. Certains chevaux n'étaient montés que par les galops 6-7, donc, une qualité de cours pas mal. Les cours étaient limités à 8 personnes maximum, très bien.
Mais, ce club est branché obstacle. J'en suis donc sortie avec un galop 7, capable de dérouler la reprise en bride, capable d'enchainer un parcours à 1m10-15.
Ce club a monté un partenariat avec un éleveur d'endurance. J'ai eu la possibilité de me voir confier un cheval pour la saison. Je montais presque tous les jours, en plus des cours classique (dressage/CSO). Nous participions aux finales nationales jeunes chevaux (c'était l'objectif de la saison). donc toute l'année : entrainements, courses (20,40,60,90km). Des souvenirs que je n'oublierai jamais ! merci à eux pour nous avoir fait connaitre ça !
Point négatif : manque de bases en dressage, de notion de travail du cheval sur le plat.
sortie avec un galop 7, je suis allée dans des écuries privées de dressage (voulant approfondir cette discipline).
Grosse claque : on me renvoie que je suis incapable de placer un cheval en filet simple, que je ne ressens pas les mouvements du cheval, et que je monte avec les défauts "typiques clubs", à savoir main intérieure bloquée, étriers courts, pointes de pied en canard. Tout cela était vrai. La prof ma dit "tu oublie tout, on recommence", dur à encaisser.
J'ai alors appris à ressentir les choses, à mettre de coté l'équitation "mécannique" (on applique les aides) mais à doser, à me servir de mon corps entier, à "bouger" au rythme du cheval et de mes demandes. une révélation.
Je continue aujourd'hui dans cette optique de travail.
Mon club était donc génial, mais il manquait ce coté "dressage", ce coté ressenti, travail sur le plat.
Je parle de mon expérience perso, car je ne veux pas généraliser.
De ce que j'observe dans mon département : certains clubs sont très corrects, d'autres à banir et à fuir. Je suis catégorique sur certains qui bossent vraiment n'importe comment, et où les cavaliers apprennent n'importe quoi, n'importe comment.
Malheureusement, je constate que les cavaliers sortant de club (chez moi) ont tous les memes défauts (ce que j'avais aussi), pensent avoir de bonnes bases alors que beaucoup sont à reprendre. domage.