Vous et votre perception des clubs

French ton 1er poney club est extra, dommage effectivement qu'il n'y en n'ai pas plus dans ce genre.
j' aurais adoré, gamine, qu'on me fasse faire les boxes, graisser les cuirs etc. bref apprendre et vivre avec les chevaux , pas seulement les brosser et monter dessus.


Iris, tu as drôlement de la chance avec Ozrane, tu le sais je te le dis à chaque fois lol, et j'ai aussi l'intention de prendre sous mon aile une jeune fille passionée quand je serais installée
j'aimerais donner une chance à quelqu'un comme moi j'aurais aimé qu'on m'en donne une.

Aujourd'hui je monte dans un club(enfin avant ma fracture du tibia)
Et je trouve sa sympa, tout le monde se connait, il y a une tres bonne ambience.
Il y a juste des vols on a juste a laisser trainer une cravache ou une brosse et elle disparait 2secondes apres.

Mais depuis l'annee derniere je trouve que j'ai vachement progresser

nightsatin a écrit le 01/05/2010 à 14h20: Iris, tu as drôlement de la chance avec Ozrane, tu le sais je te le dis à chaque fois lol, et j'ai aussi l'intention de prendre sous mon aile une jeune fille passionée quand je serais installée j'aimerais donner une chance à quelqu'un comme moi j'aurais aimé qu'on m'en donne une.

Oui et j'en suis bien conciente, et heureuse !
C'est génial ce que tu compte faire ! Une très bonne chose que tu vas faire là !
Une heureuse de plus !

iris600 a écrit le 01/05/2010 à 14h26: Oui et j'en suis bien conciente, et heureuse ! C'est génial ce que tu compte faire ! Une très bonne chose que tu vas faire là ! Une heureuse de plus !

Ça me fait rire, j'ai le parcours inverse de tout le monde

J'ai commencé par 9 ans de pony games et d'extérieur pendant les vacances.
Mon premier club était tout petit, très familial. Tellement petit qu'ils ne s'en sont pas sortis et ont mis la clé sous la porte C'est là que j'ai passé mes premiers obstacles, galopé pour la première fois (dans un champ avec le mono qui court à côté sur une petite terreur alezane ).
Le deuxième, je n'y suis pas beaucoup allée, des soucis de dos ont fait que mes parents ont tout fait pour m'éloigner des chevaux...
Puis un club qui fait colo. La révélation! On ne faisait quasiment que de l'extérieur, j'y allais aussi souvent que possible pendant les vacances! Maintenant je suis trop vieille

Depuis deux ans maintenant je monte en club une fois par semaine (deux quand je peux mais c'est rare). C'est l'amour des chevaux qui m'a poussé à faire ce beau caprice
Eh bien c'est justement là bas que j'ai commencé à voir les chevaux comme des chevaux justement. J'ai bien plus appris en "psychologie équine" en un an qu'en 9 avant J'avais un mono génial, j'ai appris à connaître Item... une année génialissime!
Cette année, c'est très différent. Je ne m'entends pas plus que ça avec ma mono, je m'ennuie, j'ai peur parfois (jamais je n'ai eu peur à cheval auparavant, ce n'est pas une bonne chose mais ça m'a fait bizarre cette année)... Bref j'ai hâte d'être l'année prochaine puisque je suis quasi sûre de ne pas l'avoir


Enfin bref, c'est le club qui m'a ouvert les yeux et rien que pour ça, je trouve que c'est une étape indispensable dans la vie d'un cavalier. Mais c'est vrai, on ne peut pas sortir en balade donc je suis ravie de pouvoir le faire dans un autre cadre

Allez je me lance :

J'ai commencé dans un club à côté de chez ma grand-mère , à la "campagne" , c'était un club de taille moyenne, tout se passait bien petite mais en grandissant, les monos ont changé et là , quelques souvenirs douloureux (genre , premier cross, j'avais une ponette trop dure pour moi , en plus en chaleur, e me suis faite embarquée 2 fois , d'autant que le cross était réputé pour sa très grande taille , je n'avais pas assez sanglé , compte tenu de mon absence totale de force physique à 10 ans , ma selle partait en avant, le mono a dit "on ne s'occupe plus de celle-là" , 'fin bref l'horreur pour une gamine timide comme moi) j'ai arrêté suite à cet épisode. Ensuite j'ai monté quelques fois dans un autre club de la région beaucoup plus sympa , mais de plus petite taille. C'était surtout pendant les vacances à cet époque , je suis sortie de là avec un galop 3. J'ai fait plusieurs stage dans de gros clubs réputé en vacances, ça s'est plus ou moins bien passé ;)
Puis j'ai monté régulièrement dans mon club actuel, à Paris , c'est un très gros club , un peu "usine" me direz-vous mais j'y ai des amis très sympas, une très bonne prof (avec son caractère pas toujours pédagoge mais exigeante ;) ). J'ai continué à faire des stages en vacances et j'ai découvert un super club à côté de St Lô où j'ai énormément progressé , c'était un club très familial tenu par un grand nom des compétitions poneys, j'y ai rencontré des gens géniaux et même si d'un niveau bien supérieur au mien , nous faisions les reprises ensemble et donc j'étais "tirée vers le haut" . Malheureusement ça s'est arrêté , suite à la mort du propriétaire..
Aujourd'hui je suis toujours dans mon club à Paris et même si tout n'est pas génial , je peux monter régulièrement (je vais passer à 2h par semaine : une reprise de plat , une obstacle) et faire des stages pendant les vacances
Je monte aussi en vacances dans un centre de randonnée où j'ai découvert d'autres sensations , une approche différente de l'équitation et où je passe des moments magiques .
Bref voilà pour le racontage de vie !

Crackboum, tu montes où à Paris? par mp si tu préfères

Je monte à la SEP ( Société d'Equitation de Paris) , pourquoi , tu connais ? :)

nightsatin a écrit le 01/05/2010 à 14h20: French ton 1er poney club est extra, dommage effectivement qu'il n'y en n'ai pas plus dans ce genre. j' aurais adoré, gamine, qu'on me fasse faire les boxes, graisser les cuirs etc. bref apprendre et vivre avec les chevaux , pas seulement les brosser et monter dessus.

Oui, mais ça existe et c'est le bonheur quand on les trouve

J'en ai connu un autre très bon, comme mon poney-club. Les proprio se connaissaient et c'était un peu le même esprit, avec un aspect compet' plus développé (des poneys sortaient en championnat de France et d'Europe et ils ont eu des cracks dans leur écurie). Ce qui m'a permis de passer d'excellentes vacances d'été et de monter de très bons poneys

Donc en gros pour moi, c'est deux excellentes expériences contre une médiocre... Donc j'ai encore la foi

crackboum a écrit le 01/05/2010 à 14h52: Je monte à la SEP ( Société d'Equitation de Paris) , pourquoi , tu connais ? :)

ok, merci
de nom seulement mais habitant Paris et montant dans les environs, je me demandais. Simple curiosité

sheva a écrit le 01/05/2010 à 12h35: Et avec le recul maintenant tu penses avoir appris quelque chose "grace" à ça?

ouais, à mépriser toutes personnes se sentant investie d'une mission divine... Ou tout gourou n'acceptant pas qu'un autre point de vue que le sien puisse avoir droit à la parole, au choix...

Ah, aussi, à de moins en moins aimer les clubs... Et à chercher au plus vite à trouver MON cheval, pour ne plus dépendre d'organisme de ce genre...

A force de faire experience malheureuse sur experience negative, tu finies par te lasser, j'avais arrêter de monter à cheval pendant 2 ans avant de rencontrer mon gros. Sans lui, je serais encore une cavalière sans cheval et sans monter...

Parce que dans la lignée, j'ai eu droit à un autre mono qui pour "t'aider" à mettre ton cheval au galop dans le manege quand tu es galop 1, le faisait avec le fouet appliqué sur le cul du cheval, ou bien s'amusait à te poursuivre avec le cheval qu'il empruntait à un autre cavalier du cour...

Un autre, dont le fils était un tres bon cavalier de CSo, avec concours, prout prout et tout le tintouin, ne jurait que par le saut, et ne t'apprenait qu'a sauter. Ce même avait des chevaux à ce point réactif a sa voix qu'il disait "préparer vous à prendre le galop", le cheval etait déjà au galop. Un jour, j'ai eu le malheur de lui demander de remplacer pas, trot et galop par 1, 2 et 3 pour que l'on puisse vraiment diriger nos montures nous mêmes, plutot que nous contenter d'être trimballer sur leurs dos, a devoir les retenir et les repasser au trot pour qu'ils partent sur notre ordre, et non le sien...
Je me suis faite pourrir comme du vulgaire poisson pourri "c'est qui le patron ici, toi ou moi ? qui sait monter à cheval ?" Bref, je te laisse imaginer le grand amour entre nous...

Une autre qui passait son cours soit au téléphone, soit à discuter avec les personnes à pied autour, et qui ne regardait rien de ce qu'on faisait, génial pour progresser si celle qui est censée nous apprendre ne rectifie pas nos erreurs car ne regarde pas...

Bref, je n'ai eu, sur les 9 monos de pratiqué, qu'une seule de bien... perso, pour ma moyenne personnelle, c'est trop... peu. Alors du coup, les clubs, ouais, j'ai des a priori... et des gros...
Et j'ai toujours un peu de mal à croire qu'un club puisse être autre chose qu'une usine à vous dégoutter de la monte...

Eh bien dis donc zizouille t'es tombée sur des perles
je comprends ta rancoeur.

Zizouille, je me retrouve dans ce que tu dis.

Ça fait 15 ans que je suis dans le même club.
J'ai vu des chevaux partir, d'autres arriver...

Mon premier mono était extra lorsque je montais encore à poney.

Par contre, quand je suis passée à cheval, tout a changé.

Il était du genre à te donner les chevaux qui te donnaient la trouille (il n'y avait que ça ! Des chevaux qui n'étaient pas sortis ou du moins, très rarement et qui "explosaient" à la moindre occasion. Rare était un cours sans chute).
Tu tombais, tu avais le même cheval pendant 10 séances d'affilée.

Il avait l'habitude de me faire monter un cheval fou furieux sur les barres.
Pour vous montrer comment il s'acharnait, il était capable de passer l'heure uniquement sur moi : à me critiquer, critiquer...

Incapable d'expliquer quoi que ce soit, il montait ton cheval et avec un grand sourire, il te disait : "ben, tu vois, c'est pas compliqué".

J'ai encaissé pas mal de critiques du genre : "Tu n'es pas faite pour monter à cheval", "si tu n'y arrives pas, tu descends et tu le ramènes au box", "Tu es nulle" et j'en passe !
Et le pire dans tout ça, c'est qu'il ne s'en prenait qu'à moi.

J'ai voulu arrêté plusieurs fois, je rentrais en pleurs après chaque cours, j'arrivais au club avec la boule au ventre...

Ma mère lui en a parlé (elle en avait marre de me voir pleurer et stresser pour ce qui était censé être un loisir), j'étais trop timide pour dire quoi que ce soit. Il lui a répondu que c'était pour me pousser.
Au final, ça n'a rien arrangé et il se foutait encore plus de ma gueule !

Et je vous promets que c'est véridique ; je n'exagère rien du tout !

Sa femme a pris la relève et elle a été adorable avec moi. Ça a changé du tout au tout. On me faisait enfin des compliments, plus d'humiliation. On en a parlé avec elle de ce qui m'était arrivée. Du coup, j'étais un peu "sa protégée".
Et puis, elle était beaucoup plus pédagogue. Je l'ai eu pendant un an environ si je me souviens bien.

Le club a changé de propriétaire. Nouvelle mono !

Elle a halluciné car on était loin d'être au niveau et on ne savait rien.
Bref, elle a eu du boulot, la pauvre !

Elle avait emmené une partie de sa cavalerie et en a gardé une partie de l'ancienne. Sauf que la moitié de l'ancienne cavalerie a été revendue : c'était des fous-furieux ! (En fait, ils n'étaient jamais sortis ou alors, très rarement alors leurs sorties en manège avec nous étaient l'occasion pour eux de se défouler. Pour vous dire, sur 10 chevaux, dès qu'il y'en avait un qui "explosait", tu avais les 8 autres qui suivaient)

J'ai jamais autant progressé qu'avec elle bien que j'avais déjà une assiette bien rodée.
Mais je peux vous dire que ma confiance en moi était complètement entamée, voire anéantie.

Je vous rassure, maintenant, ça se passe très bien ! Je progresse ! J'apprends toujours avec une mono juste (ni trop sévère, ni trop laxiste).

Mais il reste des marques de mon ancien mono. J'ai une peur bleue de me faire engueuler. Dès que je fais une erreur, je suis en panique parce que j'ai peur de me prendre une remarque cinglante.
Je n'ai, heureusement, jamais eu ce problème avec ma mono. Elle sait te dire calmement ce qui ne va pas et expliquer les choses point par point.

Sinon, depuis 1 an, j'ai ressenti le besoin de voir autre chose et je travaille, en parallèle des mes cours en club, une jeune jument chez un particulier. Et c'est top !


Ça me fait bizarre de raconter tout ça. J'en parle rarement surtout de la période précédente. ca fait longtemps maintenant mais Pffiou ! C'est toujours aussi dur !

Et Zizouille, je comprend tout à fait que tu aies laissé tomber.
J'étais à deux doigts de le faire mais c'était ça ou je ne montais plus à cheval...

Oops ! Désolée pour le pavé !

J'espère que vous aurez le courage de lire !

Et merci pour ce post Zizouille ! Je me sens libérée d'un coup !

bloops29 a écrit le 01/05/2010 à 20h35: Oops ! Désolée pour le pavé ! J'espère que vous aurez le courage de lire ! Et merci pour ce post Zizouille ! Je me sens libérée d'un coup !

bloops j'ai eu un peu le tour aussi genre "dans 20 ans tu sauras toujours pas monter à cheval!!!!!!!!!!!!!!!" et tout ça en gueulant.
heureusement après j'ai changé de mono, car je ne pouvais plus monter avec une hystérique pour prof, et mes parents aussi en avaient marre de me voir la boule au ventre alors que j'étais sensée prendre du plaisir.
mais finalement l'ambiance de ce club ne me convenait pas (regards de travers, propos désagréables...) donc je suis quand même partie pour découvrir enfin des balades.
Là bas en 3 ans je n'étais jamais sortie en extérieur