Vous et votre perception des clubs

lamono a écrit le 01/05/2010 à 22h03: oui c'est si triste de lire tout ca.... ca me fou les tripes en l'air moi....

mais dis toi qu'avec une réaction comme la tienne, je me dis qu'il y a peut être un espoir pour moi de tomber un jour sur un bon mono, qui me donne envie de reprendre des cours. j'en aurais bien besoin, surtout pour mon gros dans les petits trucs de dressage qui peuvent s'avérer utile parfois, mais la motivation n'est pas là, plus envie de me ramasser des chevaux completement tarés sous la selle, ou trop blasés, plus envie de me faire engueuler ou ignorer, plus envie de cette mentalité de compétition à tout prix, ou si tu concours pas, t'es de la merde, plus envie de groupe en fait... mdr

Pourtant, j'ai put constater plus d'une fois qu'il a de réelles dispositions en dressage, et son eleveuse n'a de cesse de me le confirmer... mdr
Alors pour ouvrir les barrieres a cheval, pour reculer, pour les demi tour sur les hanches, je me debrouille comme je peux, et heureusement, il me connait suffisemment bien, et reciproquement, pour que ca fonctionne meme avec une monte aussi aléatoire que la mienne... Sauf quand il a décidé de ne rien foutre... mais bon, il a ses humeurs, j'ai les miennes...

Tu es dans quel coin ??

elfik a écrit le 01/05/2010 à 23h59: les monos étaient très limite avec les élèves, voire s'en occupaient pas du tout, voire n'étaient pas monos du tout d'ailleurs.

Ben tu vois, la mono qui discutait ou telephonait quand on montait, sans nous surveiller et conseiller, elle a été jusqu'à me demander d'assurer des reprises poneys (alors que galop 3) avec des gamins de 5-7 ans pour pouvoir bavasser tranquillement avec ses copines... Et sincerement, je n'ai pas put refuser, je voyais trop comment ils se faisaient tous chier en cours avec elle...
Au final, des que les gosses savaient que c'etait moi qui faisaient cour, ils sautaient de joie, et boudaient quand c'etait la mono diplomée...
Mais faut dire que j'etais toujours sur eux (bon, les enfants, c'est aussi un peu mon boulot de tous les jours), autant pour les gronder gentiment, que leur expliquer ce qu'etait vraiment un poney (un animal avec des emotions, des sentiments et capable de jugeotte quand meme), rectifier leurs positions, leurs mains, faire des jeux style "épervier"...
Bref, tout ce qu'elle ne faisait jamais...

moi aussi j'ai vu pas mal de clubs diffrerents
je pense avoir eu de bons monos comme de mauvais (ya de tout dans ce monde!)
mais la chose numero un que je leur reproche c'est qu'a part aux passages de galops la theorie, les connaissances du cheval, les petits bobos ben on en parle pas trop:(

Zizouille, je ne sais pas si tu as lu mon pavé à la page 2 mais je me retrouve totalement dans ce que tu dis !

bloops29 a écrit le 02/05/2010 à 16h36: Zizouille, je ne sais pas si tu as lu mon pavé à la page 2 mais je me retrouve totalement dans ce que tu dis !

Vu les pavasses que je fais moi même, encore heureux que je lise celle des autres ;-)

A force de n'entendre que des cavaliers ultra heureux dans leurs clubs, je finissais par croire être une sorte d'extra terrestre, je serais presque rassurée de voir que je ne suis pas la seule à être à ce point braquée sur les clubs

Disons que j'ai eu de la chance d'avoir eu, par la suite, une bonne mono qui a su me redonner confiance en moi même si c'est loin encore d'être acquis.

Je pense que le mono fait beaucoup.

Si je devais changer de club (mais je ne changerai pas ! ^^), je prendrais mon temps et j'irai observer, voir des cours, prendre un cours ou deux avant de me décider.

Tu n'as jamais essayé depuis d'aller jeter un œil aux clubs de tes alentours ?

Je n'en ai pas fait le tour volontairement, mais à quelques reprises, je me suis retrouvée à aller chercher une copine à son club, à aller voir et essayer une pouliche bosser dans un autre, à récupérer une autre copine dans un autre club...

Et c'est pas jojo...

Le premier club, la copine qui est stagiaire là bas m'a raconté 2-3 trucs, tu frissonnes. Style une SF de 3 ans, tout juste débourré, que le type met sur des barres de 1m. Forcement, elle prend peur, écart, chandelier dans le poitrail, ouverte, le lendemain, apres des points de sutures, il la remontait, "pour lui apprendre". Sans parler du fait qu'il soit cyclothymique, et qu'une fois il va te dire bonjour comme si tu le connaissais depuis toujours et que vous etiez les meilleurs potes du monde, et le lendemain, il va tout juste sortir un "salut" du bout des levres et te tourner le dos...

Le deuxieme club, c'est l'usine. les monos n'ont pas le temps de discuter avec toi, les chevaux sont exploités au max de leur rendement, avec peu de repos, et le pré, connaissent pas, bref, tu viens juste pour monter ton heure, et apres, tu n'interesses plus personne (ah si, au moment de donner le cheque...)

Le 3eme... Ca fait 3 fois que le type ferme un club equestre pour en ouvrir un autre ailleurs. Les 3 fois, il a été obligé de fermer pour mauvais traitements sur animaux (oeil crevé à coup de fourche parce que le poney a eu peur, soins jamais aportés aux animaux blessés, avec infection ayant entrainées la mort...), je ne comprends même pas qu'il ait encore le droit de détenir des animaux et de diriger un club...

Merde, à me relire, j'ai quasi l'impression de raconter de la science fiction...

Ca existe pour de vrai, vous me le promettez, un club bien ?


Si, quand même, j'ai été mettre mon cheval en pension pré 6 mois en hiver l'année dernière dans un club à côté de Lyon. Je n'ai rien trouvé à lui reprocher, si ce n'est sa taille, mais même gros club, ils trouvaient le moyen de garder l'esprit familial.
Mais en fait, si j'adore voir les petits gamins (moins de 10-12 ans) monter à cheval, que les adultes, j'ai pas de mal avec, la tranche d'âge intermédiaire, j'ai beaucoup de mal... Mais vraiment beaucoup.
c'est de leur part que j'ai eu le droit au maximum de commentaires désobligeants sur ma manière de monter, sur mon cheval, sur son dressage, sur le fait que je faisais n'importe quoi...

Et là, j'ai bien crut que j'allais en tabasser quelques unes... comme si c'était des petites merdeuses de 14 ans à qui papa - maman ont offert un cheval qui allaient m'apprendre la vie quand elles n'y connaissent rien, à la vie...

Bref, quand ce n'est pas le club en lui même le problème, ce sont les cavaliers venant dans le dit club... ça complique pas mal le problème. Et puis, je suis bien avec mon cheval, ceux de l'élevage, avec les copines autours qui m'accompagnent avec leurs chevaux en balade, alors pourquoi changer finalement ? Au moins, quand on me fait une remarque là bas, c'est dans le but de m'aider à m'améliorer, pas pour le simple plaisir de critiquer et de faire croire qu'on s'y connait mieux que l'autre...
La bas, pas de compétition entre individus, l'une monte à la camarguaise, l'autre à la western, une autre à cru, une autre encore en classique, et on est bien comme ça, on a surpassé toutes nos divergences d'opinions, parce que nous avons toutes été capables de comprendre que ce qui prime pour les autres, c'est la même chose que pour nous, le bien être de nos chevaux. Alors que la copine d'à côté préfère une selle sur le dos plutôt que ses fesses, ou un licol plutôt qu'un mors, on s'en fiche. L'essentiel est que l'on sente que son cheval soit bien, et si on décèle un problème, on crache le morceau de suite, on en discute pour trouver des solutions, et ça roule...
Je me suis même vu proposé de faire ferrer un poney boiteux parce que les pareurs consultés ne pouvaient rien... mdr C'est pour dire ;-)

zizouille a écrit le 02/05/2010 à 14h57: mais dis toi qu'avec une réaction comme la tienne, je me dis qu'il y a peut être un espoir pour moi de tomber un jour sur un bon mono, qui me donne envie de reprendre des cours. j'en aurais bien besoin, surtout pour mon gros dans les petits trucs de dressage qui peuvent s'avérer utile parfois, mais la motivation n'est pas là, plus envie de me ramasser des chevaux completement tarés sous la selle, ou trop blasés, plus envie de me faire engueuler ou ignorer, plus envie de cette mentalité de compétition à tout prix, ou si tu concours pas, t'es de la merde, plus envie de groupe en fait... mdr Pourtant, j'ai put constater plus d'une fois qu'il a de réelles dispositions en dressage, et son eleveuse n'a de cesse de me le confirmer... mdr Alors pour ouvrir les barrieres a cheval, pour reculer, pour les demi tour sur les hanches, je me debrouille comme je peux, et heureusement, il me connait suffisemment bien, et reciproquement, pour que ca fonctionne meme avec une monte aussi aléatoire que la mienne... Sauf quand il a décidé de ne rien foutre... mais bon, il a ses humeurs, j'ai les miennes... Tu es dans quel coin ??

Je suis en Vendée.

Je vais quitter ce post car c'estdéprimant de lire certains vécus...

zizouille a écrit le 02/05/2010 à 17h14: Ca existe pour de vrai, vous me le promettez, un club bien ?

Mais oui bien sur !
Par contre, j'ai vu que t'étais de Lyon ? (sur ta fiche), tu vas dans tes clubs dans la périphérie, ou tu t'éloignes plus ? Parce que l'essentiel serait de s'éloigner énormément vu la grande ville qu'est lyon .. Enfin moi le club que j'aimais énormément était à 1h de villes assez importante (Angers/Nantes)

lamono a écrit le 02/05/2010 à 17h17: Je suis en Vendée. Je vais quitter ce post car c'estdéprimant de lire certains vécus...

je te relirais avec plaisir ailleurs alors ;-)

myshaa a écrit le 02/05/2010 à 17h23: Mais oui bien sur ! Par contre, j'ai vu que t'étais de Lyon ? (sur ta fiche), tu vas dans tes clubs dans la périphérie, ou tu t'éloignes plus ? Parce que l'essentiel serait de s'éloigner énormément vu la grande ville qu'est lyon .. Enfin moi le club que j'aimais énormément était à 1h de villes assez importante (Angers/Nantes)

Mon gros est à 1h de Lyon (vu le petit coin de paradis ou il vit, pas envie de le changer de place pour mon confort de trajet), et ce sont les clubs autour de son pré que j'ai visité...

Remarque, il y a un club à 1h de cheval que je n'ai pas encore vu, on en parle depuis quelques temps avec une copine, faut voir... De toute façon, si je vais en club, lui aussi, hors de question que je me remette aux disciplines classiques sur un autre que lui, il est le seul que je sois capable de monter sans avoir une peur bleue. Lui peut me faire coup de cul, écart, demi tour surprise, etc, je suis morte de rire, souple, détendue, tu me mets sur un autre qui me fait le quart de ça, et je suis à terre...
Et comme je refuse de le changer de lieu, où il a toute sa vie, ses copains et freres, son passé, son bonheur, c'est soit pas de cours, soit dans un club accessible à cheval...

Franchement, les remarques des autres cavaliers, ça me passe au-dessus ! J'en ris.

Je n'ai rien à leur prouver. Et je m'en suis tellement pris dans la tronche avec mon mono auparavant que maintenant, je suis blindée.

Après, j'avoue que ça fait un bon moment que je ne me suis pas pris de remarques. Au bout de 15 ans, les gens commencent à me connaître. ^^

De toute façon, que ce soit en club ou ailleurs, tu auras toujours des gens pour te critiquer. Il faut savoir faire le tri entre les gens qui te "veulent du bien" et le reste : ceux là, je ne les écoute pas.


T'es pas gâté par ce que tu vois. Je comprends ta répulsion pour les clubs !

Moi, les réflexions me foutent dans une rogne noire, qui se ressent sur le reste, dont la relation avec le gros...
Lorsque je suis en colère, juste énervée ou très fatiguée, je sais que je ne pourrais pas le monter, il va monter en pression, prendre peur pour un rien, s'impatienter sur tout ou ne rien vouloir faire, bref, me jeter le reflet de ma propre image dans la tronche, ce qui soit me calme, soit m'énerve, selon le niveau que j'ai atteint...

Et réussir un beau jour à perdre sa confiance, le rendre braque, barjo ou que sais je, parce que moi, je n'aurais pas sut me contrôler, NON. Je préfère encore ne pas monter et le regarder s'amuser dans son pré avec ses potes...

Enfin, bref, peu de capacités de résistance aux critiques d'autrui lorsqu'il s'agit de ma grosse nouille...
On peut me faire autant de critiques que l'on veut sur moi même, je m'en fiche et reste calme, mais critiquer mon cheval en le traitant de fainéant (non, il profite de mon manque d'énergie du moment), de chiffe molle (et bordel de m****, pour un cheval qui a été battu, il est loin d'être peureux, sensible et prudent c'est tout), de poney stupide (ben voyons, trouve moi un seul cheval capable de s'adapter ainsi à tous ses cavaliers, et tu pourras le traiter d'andouille, pas avant, et pour le poney, si t'es raciste avec les petites tailles, c'est pas de ma faute, moi c'est les grands cons que je ne supporte pas), de moche (renseignes toi sur le standard de la race avant de sortir des conneries), etc... ben, le calme olympien n'est plus du tout dans mes capacités...

Bonjour à tous...

A mon tour je me lance.

J'ai commencé à monter à cheval en colo, vers l'age de 8 ans.
C'était un petit club paumé au fin fond de la campagne, on y faisait surtout de la ballade et de la voltige, enfin des disciplines un peu moins "académiques" que celles qui sont souvent pratiquées en club. C'était vraiment génial, c'est eux qui m'ont donné envie de continuer.

Ensuite j'ai eu beaucoup de chance! J'étais dans un club assez rustique, avec un mono haut en couleur.
Il était handisport, et avait un caractère de cochon. Ceci dit, il était juste, et il n'y avait pas meilleur que lui pour te faire dépasser tes peurs et progresser.
J'y suis restée 5 ans, et c'est là bas que j'ai tout appris je trouve.

J'ai déménagé et j'ai donc du changé de club.
C'est là que les choses se sont compliquées...

1e club: super mono, il est resté 6 mois et est parti. Sa remplaçante était tarée, donc c'est moi qui suis partie.
Quand je dis tarée, c'est à cause des coups de cravache qu'elle donnait aux chevaux quand on ne passait pas un obstacle, les cris permanents, la dévalorisation...etc

2e club: La groooosse usine. Alors ça avait des côtés sympas: plein d'horaires différents pour monter, des activités variées le week end...etc.
Mais ces points positifs n'ont pas compensé l'ambiance excécrable: tout le monde crachait sur le dos de tout le monde.
Ni mon mono: lui aussi criait baucoup et me dévalorisait.
Tout a basculé le jour où il m'a fait monté une jument difficile à l'obstacle (pas de mon niveau du tout).
Ca ne se passait pas trop mal, jusqu'au dernier obstacle. Il trouvait que mon abord n'était pas parfait.
J'ai dû le repasser 10 fois au moins. Au dernier passage, j'étais épuisée et la jument en avait ras le bol.
Résultat: elle ma embarqué et foutu par terre à grand coups de cul. Pas de bol: je suis tombée contre le pare botte et je me suis fait un trauma cranien. Tout ce dont je me souviens, c'est que mon mono me criait encore dessus quand on m'a aidé à me relever pour aller à l'hopital.

J'y suis tout de même retournée, après 2 mois de repos. Il a à nouveau voulu me pousser à l'obstacle et cette fois je suis partie, en plein milieu du cours...
J'ai ramené le cheval au box et je suis rentrée chez moi en pleurant.

Depuis ce jour, je n'ai plus monté en club.
Je monte un cheval en DP dans une écurie de propriétaire.
J'adore ce cheval, mais je dois avouer que là où je suis, c'est assez dur d'être "la DP".
Je suis la seule, et on me snob pas mal...
Mais bon je m'accroche.

En tout cas je n'ai jamais autant progressé qu'en club, même si mes dernières expériences ont été très douloureuses.
Quand je rêve au cheval que j'aurais, j'avoue que je le vois en club. Au moins au début, car on est quand même beaucoup moins aidé en écurie de propriétaire. Personne ne reprendra vos défauts pour vous aider à progresser.

Le tout c'est de trouver un club dans lequel on est bien. Je ne désespère pas d'en trouver un comme ça un jour.

[quote=bloops29 j=02/05/2010 h=17h35]Franchement, les remarques des autres cavaliers, ça me passe au-dessus ! J'en ris.

De toute façon, que ce soit en club ou ailleurs, tu auras toujours des gens pour te critiquer. Il faut savoir faire le tri entre les gens qui te "veulent du bien" et le reste : ceux là, je ne les écoute pas.



Tu as tout à fait raison.
Mais j'avoue que moi même j'ai beaucoup de mal à ne pas être touchée par les remarques qu'on peut me faire...
Ca me décourage un peu.
Je ne dois pas être assez philosophe