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Jambes au contact ou relâchées, qui dit vrai ?
Posté le 29/05/2010 à 12h17
chatdoc
Posté le 29/05/2010 à 12h17
Bonjour,
les deux méthodes existent (jambes au contact ou non quand elles n'agissent pas), les deux ont des avantages et inconvénients.
J'ai pratiqué les deux, puisque j'ai monté pendant 7 ans suivant les préceptes de d'Orgeix puis suis revenue, après un changement d'entraîneur à une équitation plus "classique" (depuis 10 ans, équitation que je pratiquais également avant le passage "méthode d'Orgeix).
Personnellement, je préfère garder mes bas de jambes au contact, mais un contact extrêmement léger. pourquoi ? simplement parce que quand j'ai besoin de les utiliser, il suffit d'augmenter un peu la pression, je n'ai pas besoin de les rapprocher du cheval (d'où un gain de temps), cela ne surprend pas le cheval.
En effet, j'ai remarqué qu'en les gardant éloignées, souvent j'agissais avec 1 seconde de retard, que cela surprenait mon cheval, engendrait du désordre (cheval qui se jette en avant ou qui se crispe dans son dos).
Par ailleurs, les jambes au contact et légèrement en arrière de la sangle entraînent une contraction réflexe des abdos bien profitable.
Enfin, écarter les bas de jambe implique de serrer les genoux, ce qui fait perdre en liant, on est plus toujours avec son cheval, et la tenue en selle en cas de "chahut" repose alors sur la pince des genoux et non plus sur le liant et la souplesse, d'où un risque de contraction du cheval etc...
Pour nuancer mon propos, je dois dire que certains chevaux près du sang ou pur-sang ne supportent pas le contact permanent des bas de jambe et se crispent dessus. D'autres ne supportent pas de se sentir serrer ua niveau des cuisses et genoux du cavalier (ce n'est pas pour rien que beaucoup de dresseurs apprennent aux chevaux à s'arrêter sur la pression des cuisses).
De même, sur un cheval très froid aux jambes, très relaché musculairement, il sera surement préférable de ne pas laisser les jambes au contact quand elles n'agissent pas pour augmenter l'intensité de leur effet.
Dans de tels cas, il faut s'adapter.
Rien ne doit être figé en équitation, que ce soient les corps des chevaux et cavaliers ou la méthode !
Et, avant que les "d'orgeixistes" me tombent dessus, je répète que les deux méthodes ont leurs avantages et leurs inconvénients et seront plus facilement mises en oeuvre suivant les cavaliers, les chevaux, les situations...