|  paso a écrit le 11/01/2011 à 17h54: |  
  |   |  |  C'est vrai qu'en France il y a une vraie conscience professionnelle qu'on ne retrouve nulle part ailleurs...  |  
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C'est vrai qu'en Hollande, on ne vous largue pas des yearlings non manipulés, pas sevrés mentalement, n'ayant jamais eu de contact avec l'humain et n'ayant même jamais approché un van de leur vie (pratique pour 1200 km de trajet).
En France, il y a des excès, mais il y a un soin énorme sur le relationnel. Et je ne parle pas de "relationnel" dans le "éthologie" de mes deux. Mais de relationnel de l'éleveur à ses poulains, qu'il manipule à la naissance, qu'il habitue au pansage, au curage de sabots, etc...
Il ne tient qu'à l'acheteur de laisser un temps de repos à un poulain de 3 ans si ce dernier a été débourré et entraîné au saut.
En revanche, quand on se retrouve face à des chevaux non manipulés qui pètent les barres de poitrails, chargent l'humain, ruent les postérieurs vers la tête et se cabrent, c'est autre chose, et là, les élevages hollandais pèchent énormément sur ce point.
J'ai encore de la chance que la mienne ne soit pas violente mais "juste" dominante. C'est un peu moins dangereux.
L'avantage de la France, c'est qu'un poulain acheté est un poulain manipulé dans la quasi-totalité des élevages de chevaux de sport (car là on parle bien de chevaux de sport).