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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 06/11/2021 à 19h55
J'en ai une fraîche de ce soir.
Edit: (Dsl je me rend compte, après l'avoir posté que c'est un peu trop long)
Tout à l'heure avec mon frère, on est allé promener les chiennes jusqu'à un ancien pré qu'on utilisait pour nos chevaux. Actuellement il est occupé par un âne et un shetland, et on s'arrête un peu admirant les petites bouilles. 5/10 min après, viennent les propriétaires, c'est la première fois que je les croise, et contente de les rencontrer et papoter un peu j'amorce la discussion avec la femme (le mari allant les nourrir directement). Je me présente et je lui explique qu'avant on avait nos dadas ici, mais dès que le lui dis ça, elle beuge un peu, et puis génée, elle me raconte d'emblée, qu'elle savait qu'auparavant des chevaux profitaient de ce pré, mais qu'on racontait qu'ils étaient laissés à l'abandon et limite maltraités...
What??...
Bon je relativise dans ma tête, c'est vrai que ca arrive parfois (et comme on peut le lire sur ce forum) des inconnus passent, voient de la boue, les chevaux sales, ne connaissent pas les propriétaires et en concluent de ce qu'ils veulent croire...
Mais non. De fil en aiguille, on en vient à une dame qu'on connait en commun et qui habitent juste derrière, et qui apparemment les rumeurs viennent d'elles. Le soucis c'est que je la connais bien, même très bien cette dame, puisque dans notre grande bonté on la laissait s'occuper des dadas avec nous quand on était là, on partait en ballade à cheval, etc... bref, elle a pu constater à quel point les chevaux étaient "abandonnés et malheureux".
En remontant les souvenirs, avec le temps j'aimais de moins en moins la croiser, parce que tu lui donnais la main, elle te prennait le bras. On pouvait ressentir une certaine jalousie et un besoin excessif de s'en occuper elle même, et de tout faire comme il fallait qu'elle pense.
Plusieurs fois on lui a expliqué de ne pas ballancer dans la cloture n'importe quoi, comme du pain ou des préparations avec du miel, des légumes douteux.
Bon, je vous passe les autres détails et j'en reviens au fait.
Donc apparemment quelques fois elle aurait sauté la clôture, et concluait que les chevaux n'avait rien à manger, et qu'ils avaient besoin d'elle.
Évidemment, il n'y a jamais eu une journée où l'on ne s'est pas déplacé pour eux. Le soir, comme toute bonne personne, tu te déplaces qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il neige, tu vérifies l'abreuvoir, laves, remplis, déposes les bottes de foin à la mauvaise saison, et tu passes un peu de temps avec les gros. J'ai des souvenirs quand j'avais la gastro, en plein hiver, j'avais les pieds dans la boue à déplacer les ballots de foin, plutôt que d'être bien confortablement, et comme toute personne normale, au chaud dans mon lit. Ca s'appelle assumer. Et pour le coup, c'était moi qui étais maltraité pour les chevaux.
N'importe quel propriétaire ici peut affirmer tous les sacrifices qu'on peut faire pour nos loulous, tant niveau financier, que physique.
Alors j'avoue que ca m'a laissé un peu perplexe ce qu'on apprend plus tard sur des gens qu'on croit connaître. Il n'y a rien qui colle dans cette histoire, rien que le fait qu'elle avait notre numéro, et que s'il y avait le moindre soucis avec les chevaux il suffisait de nous en faire part. C'est de la pure mauvaise fois. Mais je ne sais pas si elle raconte ca aux gens pour se faire passer pour la bonne samaritaine, sauveuse de chevaux. Ou si elle croyait vraiment qu'ils crevaient de faim et qu'elle allait changer grand chose avec 3 brindilles d'herbes et des légumes du jardin (ca se serait vu sur leur état, au passage).
On a reprit cette discussion avec le mari, eux, plus rassurés sur le sort de nos anciens loulous. La femme me fait part que dès le début, elle ne trouvait pas ça logique le fait que les chevaux viennent d'une association pour qu'au final il se retrouve de nouveau maltraités, on ne les aurait pas gardé longtemps...
On a conclut la discussion, en plaisantant, qu'ils devraient faire attention à ne plus "maltraiter" leur âne et poney, parce qu'une héroïne veille.