C'est un vaste sujet. Mais je ne suis pas sûre que l'antropomorphisme soit le bon "étalon" en la matière.
Est-ce que nous ne comparons pas avec nous ? Obligés que nous sommes de gagner notre vie (et celle de notre cheval

) alors que rester tranquille à la maison serait tellement mieux. Ou aller s'occuper de notre cheval ou tout ce que vous voulez..
Mais est-ce que le zéro contrainte existe dans la nature chez les chevaux ? Tout dépend comment on prend les choses. Mais ils doivent se déplacer pour s'abriter, trouver à boire, à manger et fuir les prédateurs. Et même dans le troupeau le dominé subit la loi, donc la contrainte, du dominant.
Il y a tout une variété de possibilités entre la soumission d'un cheval obtenue par la contrainte et la force (inadmissible évidemment) et laisser son cheval dans un troupeau à "ne rien faire" (tout à fait acceptable)
Il faut aussi prendre en compte l'aspect santé, pour les chevaux qui risquent la fourbure, que vaut-il mieux ? "subir" un travail ou subir un panier de régime. (les guillemets sur un seul des deux est volontaire). Et, évidemment, pour un cheval qui ne peut pas être monté / travaillé et qui a tendance à l'embompoint il n'y aura pas d'autre choix que le panier
Mon ex DP n'aimait pas trop partir seul en balade. Petit à petit il a accepté. Mais les jours où je le sentais bien stressé je changeais mon programme pour le laisser dans l'environnement connu de la carrière. Travailler plus souvent, quand je l'ai pris, a aider à lui faire perdre le surpoids dû au confinement. Après quelques mois il bougeait mieux. Je crois que cela a été bénéfique à sa santé, donc à son bien être. Mais de lui même il ne l'aurait évidemment pas fait.
Je n'en suis pas là avec ma jument. Mais déjà lui faire comprendre que sortir du pré et aller à l'aire de pansage peut être agréable (pansage, petite rondelle de carotte)
Et si un jour elle ne veut pas sortir (au début il fallait que j'insiste un peu) je ne cède pas. Parce que je me dis que si je lui donne cette habitude le jour où je dois la sortir pour la soigner et qu'elle refuse ça n'ira évidemment pas. Mais peut-être qu'avec un cheval plus âgé avec une relation solide et bien établie avec son cavalier / humain cela fonctionne.
Sans doute qu'au fur et à mesure lorsque je sentirai qu'elle n'a pas trop envie j'adapterai la séance. Mais pour le moment je lui apprends. Et, oui, je veux lui apprendre à obéir, sinon... Ça va être compliqué, non ?
Et pour maigrir un peu elle a besoin de travailler. Je ne sais pas encore si elle préfère extérieur ou carrière car pour l'instant je suis restée en carrière. Avant de sortir beaucoup il faut que je lui mette des sandales. Pieds un peu fragiles à priori et chemins caillouteux ne font pas bon ménage.
Et nous faisons aussi du Tap.
Mon objectif est de varier pour ne pas la "blaser" et moi non plus. Mais j'espère qu'elle appréciera l'extérieur en solo, car c'est mon dada à moi (oui jeu de mots nul)
Tout ce pavé pour dire qu'il faut comme souvent je crois nuancer et trouver le meilleur compromis pour soi et son cheval. Compromis, mot souvent connoté négativement chez nous