Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval

 Répondre au sujet
Auteur
3.0M vues - 23194 réponses - 110 j'aime - 485 abonnés

Zzzzz

Initié
 

Trust : -  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 63
Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 07/04/2011 à 15h39

un petit topic pour ironiser sur le monde du cheval : je propose de raconter des annectodes, reflexions marrantes ou pourries qu'on vous a faites.

je commence:

> en periode de gelee cet hiver, une cavaliere me dit :
- pourquoi tu vas pas en ballade?
- la route est gelee et ma jument fait la folle dehors, j'ai peur de glisser
- t'as qu'a lui mettre un enrennement...



> un moniteur en visite au club dit à ma monitrice en parlant de mon cheval :
- c'est quoi ce cheval? (d'un ton interessé)
- oh, rien, un trotteur


Sujet déplacé - 
Modérateur : bianca_jones

Couagga

Membre ELITE Or
  

Trust : 152  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 12717
6 j'aime    
Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 03/12/2023 à 20h25

fandada

Citation :
Celles de mon âge seront sûrement d'accord avec moi.
Il y a 40 à 50 ans( quand j'étais gamine donc)
On ne parlait même pas de maltraitance.
Deja une femme battue, c'était de sa faute, un viol, elle l'avait cherché, un feminicide c'était un crime passionnel et ça minorait la peine.

Alors un cheval qui prenait un (ou des ) coups de trique , c'était même pas un sujet.

Barrer un cheval, c'était encore normal.
Un cheval au pré c'était un cheval d'extérieur (avec tout le mépris qui allait avec ) ou abandonné, pas soigné...

Une selle, si elle ne touchait ni le garrot, ni les reins, c'est que ça allait.
L'ostéopathie n'existait pas encore.
Un cheval qui se défendait c'était soit un caractériel (=couteau) soit qu'il avait " du caractère " et ça valorisait le cavalier. (Parce que pas encore beaucoup de cavalières)
On avait aucune idée qu'il puisse avoir mal.

Un cheval comme Galoubet A, qui ruait à chaque obstacle ( et qui gagnait quand même) serait aujourd'hui investiguer des pieds à la tête. Osteopathisé, radiographié, massé, opéré si besoin. Avec une selle sur mesure.

Je trouvais ça à peu près normal.


Je ne suis pas d'accord avec toi

j'en déduis juste qu'on n'a pas du tout eu le même parcours, ni croisé le même genre de personnes il yca 50 ans
Je ne dis pas que ce que tu décris n'était pas la réalité, bien au copntraire, je l'ai croisé, vu et déploré moi aussi. Mais je l'ai vu au cours de toutes les décennies de ces 50 ans auxquels tu fais référence, j'ai vu aussi tout au long de cette période des gens soucieux, attentionnés, connaisseurs, bienveillants avec les chevaux, respectant leurs besoins, leurs rythmes, des gens plein de tact qui savait bien faire avec les moyens de l'époque, qu'aujourd'hui on étiqueterait surement "R+" ou "éthologue" ou je ne sais quoi de flatteur à l'oreille, en plus d'être de fin.es cavalier.es ce qui 'est pas donné à tout le monde même de nos jours ; à l'époque ça n'avait pas de nom particulier mais c'était normal et ces gens là transmettaient ça, merci à eux.

Alors oui, depuis, des choses ont été décortiquées, théorisées, méthodisées, marketisées, commercialisées, diffusées, démocratisées, le meilleur comme le pire. La science est venue apporter des éclairages, des termes spécifiques et aller au delà de l'intuitif pour sortir de la confidentialité. Les progrès techniques ont upgradés matériels, matériaux, soins préventifs et curatifs... C'est réjouissant.

Mais les mauvaises pratiques et l'ignorance ne m'apparaissent pas moindre quand je vois les dérives actuelles dans bien des pratiques, disciplines et lieux d'enseignement. Quand je vois la perte de connaissances équestres et hippologiques de la grande majorité des enseignants et par voie de conséquence, celles des pratiquants et pratiquantes qui subissent cet enseignement défaillant. La perte d'autonomie de la majorité des pratiquants et pratiquantes par manque de connaissances qu'autrefois nous estimions "de bases" et qui maintenant sont déléguées par défaut à la sphère professionnelle à des niveaux minimalistes et bien sûr monétisées.
La façon dont telle ou telle appelation devient une caution de fait alors même que la mise en pratique est bien loin du compte.
Entre ceux et celles qui font payer l'eau tiède et ceux et celles qui s'autoproclament expert.es après une ou 2 expériences personnelles ou 3 didas Youtube....
Franchement je n'y vois pas là grand progrès mais beaucoup de vernis pour cacher une autre forme de misère.

Je ne pense absolument pas que c'était mieux avant, mais je suis encore loin de penser que c'est mieux maintenant. A chaque époque ses dérives et ses éclairs de génie.
Il y a des choses vraiment mieux et d'autres vraiment pires Un partout la balle au centre.

Tekesuta

Membre ELITE Argent

Trust : 642  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 7649
4 j'aime    
Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 03/12/2023 à 20h28

liteulorce Ben justement, les platistes remettent en doute ce qu'on nous dit depuis des années (je ne dis pas qu'ils ont raison, mais est-ce que ça affecte un être vivant au quotidien ? Je ne crois pas), je ne trouve pas ça intéressant de les comparer à des gens ignorants à coller un cheval en box (sur l'accès à la connaissance sur internet)

C'est un autre sujet de toute manière, qui est intéressant mais encore une fois, on se retrouve souvent face à des propos extrêmes, donc je ne vois pas l'intérêt d'échanger ici (et honnêtement j'adore l'astronomie, donc loin de moi l'idée de penser que la Terre est plate, je rêve d'être une planète dans une prochaine vie, je suis déjà plate dans celle-ci, ça suffit !). Bon, après, le sujet de "la Terre est plate, doit-on condamner les platistes" n'est vraaaiment pas mon préféré hein, je l'avoue

Pour les vegans, ben si tu l'es pas, c'est pas ton problème si certains s'adaptent, avancent dans un sens, ou si d'autres ne sont pas au point de souhaiter l'impossible (car on sait très bien (pour la plupart) qu'une vie en liberté n'est plus possible dans notre société actuelle)

Être étiqueté X ou Y, c'est aussi un choix, après si on ne peut que l'être si on est à 100%, alors on peut oublier les étiquettes tout court, n'en donner à plus personnes... ou généraliser (comme on le fait dans le LGBQT avec le terme de queer, mais je trouve ça d'autant plus important que l'identité personnelle joue sur la confiance en soi et à l'épanouissement), mais bon, est-ce qu'on le souhaite forcément, est-ce que ça changera quelque chose à ta vie ou à celle de ceux qui se disent vegan sans l'être parfaitement, ou avec des idéaux qui tendent sans être encore à leur maximum ?

Mais c'est sûr que si t'es un carnivore fan de cuir, et que tu te présentes comme vegan, ça va être étrange. Mais si tu te présentes comme vegan à une personne avec laquelle vous allez partager peut-être "que" 60% des idéaux, ben c'est déjà ça de gagner, et c'est génial, et ça ne pose pas de problème à ceux qui ne veulent pas en entendre parler (ou au contraire, ça permet d'éviter de traîner avec des gens que tu détesterais potentiellement !)

Donc oui, on peut évoluer à son rythme, s'arrêter quand on veut, à l'endroit que l'on désire, sans être exclu, on peut aussi ne pas se qualifier.

Fandada

Membre ELITE Or
  

Trust : 1713  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 24884
3 j'aime    
Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 03/12/2023 à 23h17

couagga tu a de la chance d'avoir eu de meilleurs professionnels que moi, on dirait.

Mais la bientraitance des chevaux ne date pas d'aujourd'hui, c'est vrai. Xenophon le disait déjà.

Klavel

Membre ELITE Or
  

Trust : 157  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 34016
1 j'aime    
Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 03/12/2023 à 23h23

Mais quelle merveille que tekesuta

Alecto

Membre ELITE Or
  

Trust : 707  (?)


  Mon site internet
  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 14165
0 j'aime    
Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 04/12/2023 à 06h57