J'ai une histoire qui m'est revenue, ce n'est pas tout à fait une remarque "pourrie", plutôt une attitude.
Ça remonte à un bout de temps déjà, à l'époque je n'étais pas encore propriétaire, j'étais demi-pensionnaire. Étant donné que je montais toujours le même poney, j'avais amassé pas mal de matériel, tout déplacer à chaque fois était vraiment casse-pieds, mais par peur du vol je gardais tout chez moi en déplaçant tout mon bazar quand j'allais au cheval.
Pendant les vacances, le club avait organisé un stage d'une semaine auquel je participais à moitié en tant que demi-pensionnaire/cavalière de club (je montais mon poney de DP le matin, je rentrais chez moi déjeuner et je montais un autre poney de club l'aprèm). J'arrive donc un matin, je monte mon poney, je retire ses protec et je les passe au jet d'eau puisqu'elles étaient pleines de sable trempé. Malheureusement, ce jour-là j'ai oublié mes protec à la douche, que j'avais mise à sécher sur une barre en fer, mal m'en a prit...
Je reviens l'après-midi, entre-temps je m'étais rendue compte de mon oubli, j'étais pas mal inquiète parce que dans ce club les affaires disparaissent avec une facilité déconcertante... je me précipite à la douche : rien. A l'époque je devais avoir 11 ou 12 ans, j'étais quasi en larmes, c'étaient les premières protec que je m'étais acheté toute seule avec mon propre argent...
Je commence à retourner toute l'écurie, la sellerie... toujours rien. Je me dirige vers la carrière où il y avait un cours, avec l'intention de demander à la mono qui y était si elle n'avait pas vu mes protec. Et oh, que vois-je ? Mes protec, nonchalamment balancées à côté de la carrière dans une flaque d'eau boueuse, encore plus sales que le matin même...
On m'a apprit plus tard dans l'après-midi que c'était une fille qui n'était pas du club mais qui faisait quand même le stage qui les avait mis à la ponette qu'elle montait, sans aucun cas de conscience apparemment... j'étais vraiment en colère, la moindre des choses, à défaut d'être suffisamment bien élevée pour ne pas emprunter le matériel des autres sans demander l'autorisation, aurait été de les repasser au jet d'eau et de les remettre à sécher là où elles étaient... la fille était au courant que je savais ce qu'elle avait fait, je n'ai jamais eu d'excuses, juste un "Non mais c'est bon quoi, ce sont juste des protec !" bien désinvolte... limite c'était moi l'emmerdeuse quoi... elle avait quelque chose comme 17 ou 18 ans quand même...
Hallucinant ce genre de comportement