J'aime ce post ! Même si certaines anecdotes font vraiment peur...
Pour ma part j'ai vécu quelques situations que je trouve très limite venant de la part de professionnels du milieu...
>> Lors d'un cours d'obstacle, mon moniteur avait fait mettre un enrênement élastique à l'une des jument en début de séance et l'avait laissé quand on a commencé à sauté. La jument en question a rapidement commencé à refuser de sauter, particulièrement dans le double. Après quelques tentatives, je suggère à mon moniteur de retirer l'enrênement car il me semble que la ponette se prend des coup dans les dents à chaque saut à cause de l'enrênement. Le moniteur m'envoie paître et dit à la cavalière de revenir encore et encore sur la combinaison. Après plusieurs tentatives toujours aussi désastreuse, il a finit par faire retirer l'enrênement, et la ponette a miraculeusement recommencé à sauter sans la moindre hésitation.
>> Une autre fois, j'étais en vacances et venait au club tous les jours pour m'occuper de la ponette d'un ami et filer un coup de main apprentis. Mon moniteur me dit alors d'aller seller B, le cheval que je montais toute l'année et sortais en compétition (cheval caractériel avec un comportement assez explosif), et de venir le monter dans le manège. Je vais donc chercher les affaire et je vais au box du cheval. Le fils de mon moniteur (cavalier pro et mon coach en concours) me regarde bizarrement en me voyant arriver avec la selle...
Lui: Tu fais quoi là ?
Moi: Bah ton père m'a dit de monter B...
Lui: Je ne crois pas, non.
Moi: Ah bon, pourquoi ?
Lui: Il n'est pas sorti de son box depuis 3 semaines ! Donc à moins que tu veuille mourir tu ferais mieux de le longer d'abord...
(Merci à mon moniteur d'avoir omis de me préciser ce détail... Je ne suis pas encore candidate au suicide!)
>> Quelques semaines avant les championnats de France à Lamotte, le cheval que devait monter une amie fait un début de colique. Le coach lui fait donc une injection de calmagine, produit positif au contrôle de dopage. Mon amie s'est donc inquiétée de savoir si elle aurait un autre cheval pour les championnats... et le coach lui répond "Bah non, tu y vas avec celui là... et s'il est contrôlé positif tu auras une mise à pied de trois mois, mais c'est pas grave vu que c'est les vacances d'été il y aura pas de concours de toutes façon"
Quand à moi, le coach m'a dit que si j'espérais pouvoir enchainer mes tours aux championnats, il fallait que fasse une cure d'hapargophytum à la jument (de club) avec laquelle j'étais engagée, et que je lui donne des floconnés sport en complément de sa ration normale (le tout à mes frais bien sûr !).
>> Autrement, dans une autre écurie... On avait une jument qui venait d'arriver et devait rester à l'écurie toute la journée (problème de boiterie + jument en mauvais état). La jument étant assez curieuse, elle avait tendance à tendre le cou pour aller voir ce qu'il se passait chez le voisin lorsqu'on rentrait un cheval. Un jour, un propriétaire avait mis son cheval dans le box voisin, et n'a pas apprécié de voir la jument tendre le nez vers le box de son cheval... Il lui a foncé dessus, bras en l'air, prêt à la frapper. La jument, apeurée, a levé la tête un grand coup et est vite partie se terrer au fond du box. Le mec a fermer le volet et est ensuite parti monter son cheval... Quand j'ai rouvert le box, j'ai vu que la jument, dans son mouvement de recul s'était tapé la tête sur le haut de la porte et s'était blessée au niveau du front. Elle avait 5 bon centimètres de peau à vif. Un soin de plus à faire pour une jument qui avait déjà suffisamment de souci à régler... et le mec responsable de cette blessure n'a jamais daigné s'excuser.
Sinon, un "perle" que j'ai eu dans mon ancien club.
>>Une fille fraichement débarqué au club, dans ma reprise en milieu d'année. Un jour, j'avais avec une amie une discussion sur les bons chevaux qu'on avait monté dans nos anciennes écuries (mon amie parlais d'un poney de grand prix qu'elle avait monté 2 fois, et moi d'un ancien étalon des HN que j'avais sorti en compétition après sa réforme). Voulant s'intégrer je suppose, la fille a décider de participer à la conversation en nous racontant que pas plus tard que le jeudi précédant, elle avait monté une jument de 5 ans par Milton...
(à moins qu'un hongre, mort qui plus est, puisse saillir malgré tout, ça me parait difficile qu'elle ait jamais posé les fesses sur une telle jument)