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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 11/06/2019 à 15h08
rose25
Je suis d'accord.
Je mettais juste en parallèle la réflexion de la maman sur le fait qu'il était cruel d'imposer un tel traitement à un humain, et le fait qu'elle ne voit pas de problème à l'imposer à un cheval.
Après, la problématique est complexe : ja vais en Italie très régulièrement depuis quelques années, et on y sent vraiment le poids de la crise économique, on sent la misère beaucoup plus présente qu'avant, beaucoup de gens qui font des petits boulots pour gagner quelques sous. Et clairement, le cocher qui trimballe les touristes avec sa rossinante et sa calèche ne roule certainement pas sur l'or.
Pour avoir géré une ferme équestre je reconnais que oui, il m'est arrivé de me dire que bon, allez, encore 1h pour Ponpon, il va tenir le coup et il se reposera cet hiver, parce qu'on est vraiment justes et pris à la gorge par les charges, le marchand de foin et le reste.
Et de l'autre côté il m'est sans doute arrivé de faire des activités avec des animaux (promenade en traîneau avec des chiens par exemple), où j'étais incapable de me rendre compte du bien-être réel des animaux, et où j'ai potentiellement particpé à leur maltraitance.
C'est pour ça que je ne jette pas la pierre à cette famille, ni même aux meneurs qui doivent bien manger eux-mêmes (et qui si ça se trouve ne sont même pas à leur compte et pas responsables de l'état des chevaux...)
Mais vraiment, concernant ces chevaux-là (ceux qui tirent les calèches sur le pavé romain), on a l'impression que la première course du matin est déjà une course de trop : ils ne sont pas en état, ils arrivent la queue basse, le regard éteind, bref, quand on soit "lire" les chevaux, ça fend le coeur.