opentao a écrit le 16/09/2011 à 12h51: |
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je pensent qu ils sont parfois reconnaissants avec les gens qui les ont aidés et compris car avec lui : je suis en sécurité, il peux me soigner ,m aider, si j ai besoin donc j aime etre avec lui
parfois on les sauve ils ne sont pas reconnaissants car ils ont pas suivi l histoire...
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La reconnaissance elle est parfois très nette. Une pote a deux étalons chez elle, un lusi et un shetland, qu'elle a tous deux tirés de situations un peu délicates. Et tous deux ont un comportement avec elle extrêmement protecteur qu'ils n'ont absolument pas avec les autres. Ils savent qu'ils lui doivent la vie en quelque sorte, j'imagine.
Personnellement je pense qu'un cheval a à la fois sentiments ET émotions.
Oui c'est un être principalement égoïste (encore que le terme d'égoïste est employé à tort, il a l'instinct de survie avant tout - mais il n'est pas égoïste au sens où dans la nature, c'est la survie de la horde et de l'espèce qui prédominent donc certains se mettent en danger pour les autres) mais si bien traité et avec un caractère qui le porte à ça, il se pliera en douze pour son humain. Je lisais hier "confessions cavalières" de Sabrine Delaveau, qui dresse les portraits de plusieurs grands du milieu CSO français, qui dressent les portraits de leurs chevaux... et ces grands cavaliers, dont les chevaux sont la "marchandise" et les "faire-valoir" en quelque sorte, avaient leurs chevaux de tête et / ou de coeur... et quand ils en parlent, c'est autre chose. Eric Levallois a même réussi à me tirer une larmichette dans son évocation de Diamant de Sémilly, pourtant extrêmement dangereux à pied, mais avec lui, son cavalier, il était différent.