venice a écrit le 22/10/2011 à 20h47: |
| | Le cheval a besoin d'un cadre, il a besoin qu'on soit clair... Avec trop de nuance... Il pige plus rien. |
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Justement, Valefore est parfaitement cadrée ^^ Il lui est arrivé de tester en liberté dans la carrière (bananes en arrière, le cul levé, etc...), et là, je la remets à sa place dans la micro-seconde qui suit car je ne peux tolérer un tel écart de conduite.
Rassure-toi, je l'éduque et Kitsu a pu témoigner ici, Valefore peut tester comme tout poulain, mais dès qu'on lui fait comprendre que c'est "non", elle cesse immédiatement toute attitude irrespectueuse. Il suffit même de pointer le doigt vers elle, sans la toucher, à 10cm de sa peau, pour qu'elle décale les hanches ou les épaules (selon l'endroit que l'on "vise").
La seule chose pour laquelle je suis ultra-tolérante, c'est pour la "découverte" et tout ce qui concerne le débourrage. Et là, il n'y a
aucune nuance ^^ Je ne fais que proposer jusqu'à ce qu'elle soit acceptante pour franchir une étape. Et elle le comprend parfaitement.
C'est là vraiment mon point d'honneur.
Mais son éducation vis-à-vis de l'humain est vraiment cadrée. La première chose que je lui ai appris une fois nos rapports instaurés, c'était le "reculer" (edit : primordial vu sa taille de géante).
Manifestement, cela lui a servi quand elle s'est retrouvée coincée dans le couloir étroit de l'écurie, sans longe, sans moyen pour le palefrenier de la rejoindre jusqu'à sa tête et de la faire reculer "manuellement".
Il s'est souvenu que j'avais éduqué Valefore à ne plus prendre peur dans les espaces étroits (
avant, elle se cabrait et serrait dangereusement la queue entre les fesses). Il s'est placée derrière elle pour attirer son attention, et il lui a dit : "Recule !" tout en reculant lui-même.
Elle a reculé jusqu'à ce que le couloir soit plus large pour qu'il puisse lui boucler la longe.
Donc non, je ne la laisse pas humer les fleurs et faire comme bon lui semble pour tout et n'importe quoi
Simplement, autour du débourrage et de la finalité de monter sur son dos, je mets un point d'honneur à la laisser comprendre ce que j'attends d'elle, et jusqu'à présent, c'est toujours avec son consentement (et non par désensibilisation douce mais imposée) que je suis parvenue à poser une selle sur son dos et à la sangler.