soka a écrit le 22/10/2011 à 12h44: |
| | Si j'ai bien tout suivi, elle parle de cette étape pour le débourage, car c'est une étape importante dans la vie du cheval. |
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Tu as bien lu tous mes messages
Le débourrage est la dernière étape cruciale de la vie d'un cheval, après la naissance et le sevrage. Car oui, la vie du cheval se résume à trois étapes.
Par la suite, une fois le "débourrage" acquis pour le cavalier
et pour le cheval, le reste demeure une question de travail à deux.
soka a écrit le 22/10/2011 à 12h44: |
| | Je suis votre dégat très intéressent, j'ai tendance à me rapprocher de ce que dit Saber, mais avec moins de forme.
J'ai fais un peu la même chose avec ma pouliche, mais plus naturellement, sans justement me poser les question et si elle fait ça? et si? et si? .... |
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Rassure-toi, je ne me pose pas de questions quand je suis avec elle ^^ Mais quand je réécris mes propos ici, je fais transparaître la remise en question que cela peut provoquer. Cela dit, de mon côté, je fais des erreurs aussi avec elle, nul n'est irréprochable. Mais dans l'absolu, j'agis de façon vraiment instinctive et c'est ainsi que j'en arrive à cette méthode qui porte ses fruits.
C'est une pouliche qui a du caractère mais un bon fond. Elle va prendre en force, en carrure, en caractère, mais le fond d'un cheval n'a aucune raison de changer.
Face à un refus à l'obstacle pour reprendre l'exemple, il faut reconsidérer plusieurs choses AVANT MÊME de l'amener sur cet obstacle : est-ce nouveau pour lui ? A-t-il déjà sauté ce type d'obstacle (on aborde pas pareillement un vertical, un oxer, un SPA, une rivière, etc) ? L'obstacle est-il volontairement "voyant" pour impressionner le cheval ? Le travail et l'échauffement ont-ils été concluants avant d'entamer cet exercice ?
Déjà ça, c'est à se poser avant l'obstacle. Une fois toutes ces questions balayées, il y a sa propre technique équestre à remettre en question (je suis pas Galop 7 hein, et comme Elfik est bien placée pour le savoir, même ce bout de papier ne signifie rien), et bien sûr l'idée même que le cheval "teste".
Mais plutôt que de sévir systématique ce test, il est bon aussi de se demander pourquoi il teste. Le "test" n'est pas une provocation en soi, mais plutôt une façon de montrer que la confiance du cheval n'est pas totale ou que les rapports ont été faussés à un moment. Cela signifie qu'on a eu une faille à un moment et que sans pouvoir s'en apercevoir, on a laissé le cheval sans réponse et il empiète donc sur cette faille.
Mais voilà, pour faire de la répétition étymologique, personne n'est infaillible et ces phases de tests font partie de l'éducation du cavalier.
Remettre en ordre, je suis d'accord. Rester ferme et inébranlable, je suis d'accord aussi. Mais pas à la
one again sans admettre qu'on a notre part de responsabilité...