unicorne Pour mes chevaux, je suis comme
cabochons : quand je suis là, c'est moi qui décide. Je dirige, je commande, j'exige. J'écoute, aussi, mais c'est moi qu'il faut écouter d'abord. Ça n'empêche pas de faire attention, et ils ont toujours le droit de s'exprimer ; mais ils doivent partir du principe que la petite humaine dans leurs pattes doit être suivie et écoutée.
D'une certaine manière, ça les rassure également, puisque j'endosse le rôle de guide.
D'ailleurs quand je ne sais pas, genre, quand je m'arrête pour regarder dans quelle direction aller, quand je sors ma carte... Simbad décide ! Ce que ça m'agace et me fait rire en même temps... "Si mon humaine ne sait pas, je prend le lead". Ah non alors ! On se bat très souvent. Je crois que c'est un vrai dominant refoulé... donc nos caractères se heurtent souvent.
Je suis comme ça avec tout le monde, c'est ça le pire. Je dirige. Chevaux ou humains c'est pareil... chats aussi. Il n'y a bien que la biquette qui me résiste !
Bien sûr, il y a aussi plein de moments où ils sont le droit de me raconter des choses, de s'exprimer, ou de montrer des trucs. J'apprends tout le temps. Mais du coup, ils sentent très vite quand je suis en retrait, ou quand il faut me suivre... sans moufter !
apasel Zut pour Apache !
Les photos de Salbai sont tellement chouette, on voit bien son regard tout doux, je suis vraiment fan.
Il faut encore qu'il se remplume, mais l'herbe de septembre devrait aider. Au pire tu peux le couvrir un peu cet hiver pour qu'il ne souffre pas trop.
Nous on continue à se balader, bien sûr. Simbad a des sabots en béton, j'en profite ; il ne souffre pas du tout de son arthrose non plus. 26 km hier, moitié de chemins inconnus. Il n'était pas super à l'aise, mais m'a suivi avec son regard de vrai mignon. Bien sûr il m'a enquiquiné aussi, et je pense qu'on m'a souvent entendu brailler "ZUT !" dans les villages alentours... Mais tant pis !
Je le trouve bien, je sens qu'il y a quelque chose à faire, mais j'ai peur d'en exiger trop, et comme souvent désormais je crains la rechute, le truc que je n'aurais pas vu, la crise qui débarque sans crier garde.
Mais j'ai très envie d'aller voir ailleurs, plus dans les terres, car l'architecture locale et un peu cachée est très belle... m'enfin 5h à dos de Simbad, ce n'est pas toujours du plaisir.
Malgré ça, il est toujours là, les oreilles en avant, et se porte comme un charme aujourd'hui, il trotte, il ronronne, je suis presque sûre qu'il remettrait ça sans souci.