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Pédagogie directive
Posté le 15/11/2011 à 16h46
Le problème d'aujourd'hui, c'est qu'on a les parents derrière nous, et la majorité sont prêt à bondir au moindre faux pas. Quand j'ai commencé à monté, il n'y avais jamais un parent qui venais regarder le cours, ou alors c'était très rare!
Donc les moniteurs pouvais se permettre d'être dure avec nous, sur le coup ça nous faisais du mal, mais en fin de séance on étais content parce qu'on avais réussi! (Pour avoir eu quelques moniteurs assé dure, je peux vous dire que c'est avec eux que j'ai le mieux appris!)
Aujourd'hui, quand on fais le tour des CE, dans la majorité des cours (je parle des enfants jusqu'à 12/13ans on va dire) on voit papa/maman qui regarde le cours. Ce n'est pas une critique loin de la, mais si le moniteur hausse le ton un peu, ou change l’exercice pour un cavalier qui a plus de mal ou un qui sait mieux faire, ou alors qu'on force un cavalier à faire un exercice qu'il ne veux pas, et bien pas mal de parents nous tombe dessus!
Du coup, ça donne des cavaliers qui sont tout mou à cheval, parce que certains ont besoin qu'on hausse le ton ou qu'on s’énerve et qu'on les pousses pour apprendre plus vite et devenir de bons cavaliers!
Alors je suis d'accord sur le fait qu'il faut être pédagogue avec les enfants, mais des fois, faut aussi savoir les bouger, c'est pour leur bien!
Et je trouve que les moniteurs d'aujourd'hui n'ont plus ce trait de caractère!
Après, quand on sait que les parents nous soutiennes et nous dise "on veux qu'il progresse, si il faut, bouger le un peu, il en a besoin parfois", ça nous permet de faire notre travail au mieux!
Alors oui, apprendre à monter dans le calme, être pédagogue, doux et gentil, je suis complètement d'accord, mais quand il faut pousser un cavalier, et bien il ne faut pas hésiter!
Et c'est vrai que le niveau de certains moniteurs reste à désiré, et puis dans pas mal de club, on trouve des moniteurs qui n'en sont pas (j’entends par la, pas de diplôme, ou pas celui nécessaire!)
Je me souviens quand j'ai commencé à monté (en 1999) c'était un gâteau à chaque chute, et un gâteau pour le brin de paille dans la queue!
On sellais nos chevaux seul, mais les moniteurs jetais un coup d’œil, question de sécurité, et si un truc n'allais pas, hop, un gage!
On étais toujours les un derrières les autres pour tous les exercices, sauf à partir d'un niveau galop 4/5, on étais libre pour la détente (évidement on nous reprenais si besoin) et le reste du cours se faisais à la queue leu leu!
Et comme ça a été dit plus haut, j'entendais souvent "on se prépare à partir au troooooot, et au troooot"
Et celui qui me reste en tête quand quelque chose n'allais pas "Fache toi! Non plus fort! Mais bon sang FACHE TOI!!!!!!!!"