| | moi j'ai commencé à cheval comme ça (ya 20 ans)
- tous les chevaux les uns derrières les autres à 10/15 en manege
- le prof choisi son chouchou pour etre en tete ;)
- il donne des ordres sur les allures ou figures :
"progressivement on passe au pas, ...au pas" " preparez-vous à faire une volte... volte"
si jamais on fait un exo ou on ne suis plus le cheval de devant tu as la commande : INDIVIDUELLEMENT, genre "individuellement doublez,...doublez"
- les thèmes sont mise en selle (en suspension, assis, enlevé) ou obstacle avec tous les cavaliers qui sautent à la queue leuleu (dingue ça se fait plus dutout maintenant)
j'ai pleins d'autres exemples si ça t'interesse
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J'ai appris également comme ça à mes débuts, dans la "petite" carrière.
Ensuite j'ai arrété 4ans l'équitation. J'ai repris dans un autre club, avec une jeune monitrice, et encore, je ne suis pas sûre qu'elle l'était tout à fait car plus jeune que moi (je devais avoir 17ans, elle en avait 16 je crois pour vous dire!).
PAr contre, étonnement, j'aimais beaucoup ses cours.
Arrivée dans la carrière, arrété au milieu parallèlement, on devait attendre l'autorisation pour monter.
Détente individuelle, ou chacun évoluais individuellement, mais détente encadrée tout de même, on ne galopais en dernier, qu'avec son autorisation. On devait faire des transitions, des figures de manèges tout en faisant attention aux autres et respectant les priorités.
En dressage, on a jamais entendu parlé de bidouillage pour placer le cheval, mais de conditions réunis pour avoir un cheval qui y vient (impulsion, incurvation ect).
En obstacle, on bossait essentiellement sur un isolé, travaillait l'allure, sa position et tout un tas de choses avant d'enchainer. On pouvait parler, rire, mais on se devait d'enchainer rapidement un exercice, elle nous engueulais quand personne ne se décidait, quand pas de concentration ect.
Bref un très bon enseignement de loisirs, son âge n'a jamais été un frein dans mon apprentissage, mais pour le niveau qu'elle m'enseignait du moins (c'était cours niveau 4-5).
Ensuite j'ai eu ma jument, j'ai changé de club. Et la.. le bordel. Ils montaient à cheval n'importe ou dans la carrière, détendaient seuls, la mono n'arrivait qu'après.
Pas de concentration, beaucoup de rigolade, beaucoup de cavalières effrayées avec cette mono car peu d'explication, ils étaient envoyés sur un parcours d'obstacle sans savoir gérer leur cheval sur un saut isolé. Mono qui n'était elle-même, guère excellente cavalière... Et tant d'autres.
Je suis parti de la, pour ma pension actuelle. Cours particuliers dispensé par ancien ecuyer de saumur. Enfin les cours que j'ai toujours voulu!
Rigueur, discipline, concentration, fermeté recherche de la perfection, mais aussi justesse, écoute, patience, respect.
QUand je ne suis pas concentré ou fais mal quelque chose à plusieurs reprises, je me fais engueulé, la dernière fois c'était "bon sang mais concentrez-vous!". Oui nous nous vouvoyons.
Il faut faire ce qu'il nous dit et sinon, on sort de la carrière. Contester ce qu'il nous dit ne doit même pas nous traverser l'esprit.
Une fois c'est ce qu'il s'est passé. Une amie, avec sa jument, effrayé, jument pas vraiment débourré, elle jamais vraiment montée dessus; Elle n'a rien fais de ce qu'il lui demandait, car trop peur, pourtant ce n'était pas la lune. Il l'a éjecté de son cours.
Plus tard il a bien évidemment discuté avec elle, sondé le problème et mon amie s'est remise en question et a accepté d'affronter sa peur, aujourd'hui elle se remet petit à petit en confiance et se sens très en sécurité avec l'écuyer, depuis qu'elle fais ce qu'il lui dit.
Je n'ai jamais autant progresser depuis que je prends des cours avec lui et prends d'autant plus plaisir à cheval malgré que nous ne sommes pas la pour rigoler.
Il boss ma jument en longe à chaque séance avant que je monte dessus une 15/20aine de minutes, et ma jument à l'air de beaucoup appréciés car elle ne s'en remet presque qu'à lui, elle est connecté à lui à un point que même quand il s'éloigne, elle garde son attention sur lui, il est devenu son référent en terme de travail, et comme il dit, petit à petit ce sera à moi de reprendre ce rôle.
Bref, tout ça pour dire que je me rends bien compte de la dérive de l'enseignement moderne, même si quelque part comme déjà dit ce n'est pas essentiellement la faute des moniteurs qui ne suivent que la demande de la plupart des clients.