bon j'ai tout lu le post
je découvre l'enseignement d'aujourd'hui depuis que ma fille fait du shet et je suis bien contente que cette discussion soit lancée ..... parce que moi j'ai HALLUCINÉ
Comme j'ai déjà dit plus haut je n'ai pas autant fréquenté que vous les clubs étant gamine (hélas), j'ai passé l'etrier de bronze en 1989 et après une chute terrible m'a privée d'équitation quelques années, mais je vois bien la différence entre un éperon d'argent de l'époque et un galop 7 d'aujourd'hui....
tiens au fait j'ai eu une discussion avec ma monitrice (une ancienne) qui m'a dit que l'on apprenais plus la rêne d'appui au jeune, mais le couloir de rênes. bon pourquoi pas, croiser les rênes par dessus l'encolure c'est pas non plus la classe.
Pour être optimiste j'espère que l'on reviendra à des méthodes plus efficace en terme de technique et de niveau , et d'exigence, et de passion aussi tout en conservant le respect MUTUEL (celui de l'élève à l'égard de l'enseignant et vice versa, + celui à l'égard du cheval de la part de l'enseignant et inculqué à l'élève)
Moi je suis trèèèèèès émotive et j'ai au départ un vrai problème de confiance en moi voire d'estime de moi, donc un moniteur qui me hurle dessus, me rabaisse etc.... c'est sûr que je ne progresse pas, donc j'apprécie des moniteurs calmes, patients et qui me mette en confiance, mais par contre j'aime la rigueur de la méthode ancienne et je peux monter 1 heure sans les étriers de moi même !!
Et puis l'intégration du concept de "peur" relève d'une démilitarisation de l'équitation plutôt positive à mon goût ....
Oui j'aime l'équitation, non je n'aime pas m'éclater la tronche ....
(bah oui j'ai goûté au broches, je hais les orthopédistes, les radiologues et les kinés car j'ai eu 2 plâtres et j'en passe)
Je déplore que les jeunes aujourd'hui détestent le dressage, ce qui reflète bien leur gout pour l'effort
j'ai lu dans l'Eperon dans un dossier au sujet de la situation du dressage de haut niveau en France, qu'il n'y avait aucun espoir venant des clubs .... c'est chouette
Pour prendre l'exemple de Pénélope Leprevost, c'est une cavalière fabriquée par le club au départ il me semble, verra t-on au haut niveau des cavaliers venant des clubs et non seulement de grosses familles du monde hippique ?
Mais tout ce qu'on dit là est parfois bien pire au collège, et avec des conséquences bien pires aussi dans une société où tout n'est que consommation....