Le suicide.

Bonsoir,

Un de mes amis proches s'est suicidé . Il s'est noyé. On a retrouvé sa voiture toute de suite et son corps quelques jours après... Au prime abord, je me suis dis, qu'il était mort, puis pendant les jours qui ont suivit qu'il était parti refaire sa vie au dernier moment... Et puis on a retrouvé son corps, on ne pouvait nier l'évidence...
Au début je me suis dis que c'était un acte de courage, mais finalement, qui peut me dire que c'est mieux de l'autre coté Je lui en veut de ne pas avoir laissé ceux qui l'aime avoir essayé de l'aider... Pour moi tant que y'a de la vie, y'a de l'espoir (pourtant je n'ai pas vécu QUE dans le monde des bisounours...) Enfin le suicide ça dérange... J.'ai vu les degats pour ceux qui restent... Les gens qui jette même la pirre a l'entourgae.. C'est a eux qu'il en faut!

C'est un acte de lâcheté.

Se donner la mort, ce n'est rien face aux épreuves que nous fait endurer la vie.

En plus c'est extrêmement égoïste.

et même 10 ans plus tard ça peut encore affecter les gens qui ne sont pas forcement directement reliés. Le meilleur ami à mon copain a sauté de son balcon, pendant 8 ans il est allé sur sa tombe, pis il a laissé tombé. Un soir, il rentre avec un peu d'alcool dans le pif, je prononce le mot fatidique, et pof, il éclate en larmes.

Bon ben... franchement non quoi. c'est lâche, c'est moche, c'est égoïste.

Merci pour vos 2 réponses.

Pour moi ça reste un peu des 2..Le courage, parce que je pense qu'il faut réussir a ce dire mentalement,que l'on quitte tout. Qu'on laisse nos amis, notre famille et des fois nos enfants.

Mais en même temps , c'est vrai que c'est égoiste, ne pas penser à ceux que vont vivre nos proches et ne pas se dire qu'on gâche la vie de notre famille.

J'aimerais bien avoir d'autres avis.

Mon père s'est suicidé lorsque j'avais 4 ans. Il a laissé sa femme et ses deux petites filles. Pourquoi ?
C'est à cette question que l'on ne peut pas répondre, et qui pour moi, m'a énormément fait souffrir. Je culpabilise à cause de ça.
Et je me suis rendu compte que pour ma soeur, c'était la même chose.

Alors l'acte, en lui-même, oui il faut une certaine volonté pour se donner la mort. Mais, c'est surtout faire mal à son entourage.

Comme toi, je suis passé par plusieurs phases, de je veux le rejoindre, je le déteste, je l'aime, à m'a-t-il aimé ?
Et finalement, ne vit-on pas pour nous même ?
Donc il a fait son choix. Ma mère, seule, a tout fait pour que l'on vive heureuse ma soeur et moi.
Donc tant pis pour lui.
Il ne nous a pas vu grandir, il ne verra pas sa petite fille.
Et il n'aura jamais eu l'amour qu'on aurait pu lui donner.

Je ne sais pas si mon témoignage t'aide. Mais tu as le droit de te poser des questions. Mais surtout, n'oublies jamais, que TOI, tu peux être heureuse. Et justement là, il faut en avoir du courage pour vivre.

Merci Beaucoup pour le témoignage.

C'est vrai que je me pose un peu toute ces questions à la fois. Est ce que c'est ma faute- Qu'est ce que je serais devenue avec Elle à mes cotès - est ce que j'aurais pu faire quelque chose pour la retenir- m'a-t-elle aimé pendant 9 ans... Pourquoi a-t-elle jeté ses affaires et brulé toute les photos pour pas que j'ai le moindre souvenir d'elle.

Mais depuis quelques temps je me dis aussi que c'est sa faute, J'ai pas le droit de m'en vouloir,je ne pouvais rien faire. Sa décision étais prise depuis quelques mois. J'espère un jour avoir des enfants et ne pas faire la même erreur qu'elle a fais.
Malgré que l'on m'est dis, que l'on deviens ce que nos parents ont étaient.

Merci beaucoup pour le témoignage.

Edit : désolée, je me suis lachée. J'avais besoin de parler et j'ai raconter ma vie... Désolée

Ceux qui te disent que comme il y a un suicide dans la famille, on est prédisposé à en faire un, ce n'est que des conneries.
Justement, on est plus fort, car on sait le mal que ça fait aux autres.

Tu as le droit de te lâcher et faire des pavés, ça sert à ça CA, aussi.

Surtout que c'est souvent un sujet difficile à aborder, car dès qu'on en parle, on voit la mine déconfite de notre interlocuteur, et la personne en face ne sait plus quoi dire.

Ton père est seul pour t'élever ? Ou il a refait sa vie ?
Si ce n'est pas trop indiscret !

Oui c'est vrai que quand on essaie d'en parler avec certaine personne, elles ne savent plus quoi dire à part nous regarder avec un air triste.

Non il a été seul pour m'élever. Il a essayé de ce remettre avec quelqu'un 2ans après. On s'est directement installé chez elle, je n'étais pas prète. Pas assez mature. Ca s'est mal fini.

Et si ce n'est pas indiscret non plus, Votre mère s'est remise avec quelqu'un ou a aussi eu le courage de vous élevé seule ?

Des fois je culpabilise qu'il est préferé mon bonheur au sien..

Pareil, ma mère est restée seule pour nous élever. Il y a eu des tentatives, mais comme toi, c'était difficile, alors elle a préféré passer notre bonheur avant le sien.

Et lorsque ma soeur et moi, sommes parti de la maison, ça été très dure pour elle.

Si ton père peut retrouver le bonheur, il faut l'aider aussi un peu. Mais je sais que ce n'est pas très facile. Car notre seul parent est notre protecteur, et on ne veut pas le perdre.
Et lorsque l'on est jeune, on veut penser à notre bonheur, en oubliant un peu le sien.

Tu en as parlé avec lui ?

Non ça à toujours été un sujet à éviter. Autant pour lui que pour moi. Il sait que j'ai des personnes sur qui m'appuyer quand je craque.

Ca a été dur pour lui aussi quand je suis partis, mais je vais le voir tous les jours, lui fais ses courses,son ménage.On a une passion commune le foot. Donc on se voit souvent pour ça.

On a une relation assez spécial, du genre à s'envoyer 30 messages par jour, à ce prendre l'apéro ensemble tous les soirs. Il me couvre dans mes conneries, je le couvre dans les siennes.
Mais à coté de ça on est incapable de ce regardés droit dans les yeux, de parler de la famille, de se dire le mot merci ou pardon, par exemple.

Lui cette vie, il me fais comprendre qu'elle lui convient. Il sort tous les soirs mais il bosse dur la journée.
Un petit penchant pour l'alcool qui revient petit à petit donc je surveille. Mais à coté de ça, il me vois de mieux en mieux dans ma tête donc ça déteint sur lui.

J'ai toujours fais passer son bonheur avant le mien. Je bosse depuis mes 12 ans à coté des cours pour l'aider. J'ai arrêtez les cours il y a 2 ans car il était vraiment en galère.

Je ne m'en suis jamais plainte et je remerçi presque ma mère, Grâce à elle j'ai acquis quelques valeurs de la vie que je n'aurais peut être pas eu si j'avais grandis dans du coton...
En tout cas, Bravo à votre mère. Je pense pas que ce soit facile et j'espère ne jamais me retrouver dans cette situation...

Ca fais du bien de se lâcher en faite...

Tu n'as que 16 ans !

Il faut aussi que tu penses à ton avenir, ne t'oublies pas surtout.

Je suis comme toi, j'ai toujours culpabilisé que notre mère soit seule et fasse tout pour nous. Et comme toi, cela n'a jamais été tout rose. On a souvent mangé des pates, et couchées dans un clic clac à trois pour ne chauffer qu'une seule pièce. Mais, justement on arrivait se contenter de peu.
Mais notre mère nous a toujours poussé à nous dépasser, à aller plus loin. J'ai fait mes études grâce à mes bourses (qui m'ont permis aussi de vivre, avec beaucoup de soupes en sachet ). Ma soeur comme toi, vers 16 ans a voulu partir avec son ami, mais elle avait l'obligation de continuer ses études, mais elle a arrêté très vite. Et finalement a regretté plus tard.
Donc, si tu trouves quelque chose qui te passionne, n'hésites pas, et fonces.
Car tu as ta vie à construire.

Tu vois, moi-aussi, ça me libère d'en parler.

J'ai l'impression de me retrouvé un peu surtout sur ce dernier message. Les soirées pâtes ou les soirée pains. Les quelques mois sans électricité où je voulais absolument lui laisser le petit truc à pétrol et qu'on s'engueuler parce que chacun on ne voulait pas que l'autre est froid. J'attendais qu'il dorme et j'allais lui mettre dans sa chambre. Moi j'enfilais un pull une écharpe et un pantalon et ça me suffisait.

Pour les cours j'ai développer une phobie scolaire qui m'a poussé à abandonnée.

Je vais tenter les cours par correspondance. Il me faut quand même un bagage avec moi, J'ai même pas le brevet.

Oui c'est vrai que ça fais du bien de temps en temps de parler...

Moi ce qui me fais le plus peur c'est si un jour j'ai des enfants, n'ayant pas eu de modèle j'ai peur de ne pas être à la hauteur...

C'est une crainte normale...Ou un signe ?

Bonne nuit !

bonne nuit Merci encore !