Le suicide.

ben disons que des fois un peu de soutien serait le bienvenue, car à force je m'enfonce,
j'ai peur qu'à force mes loulous n'aient pas assez de pouvoir.

geriko42 a écrit le 27/07/2013 à 11h49: Carolarik, on est marqué en bien ou en mal, par tout ce qui fait notre vécu, il est clair que suivant les situations, cela va fragiliser ou rendre plus fort (suivant les caractères et les personnalités).......... Perso, mon vécu (pas glorieux non plus), m'a permis de voir la vie différemment et de me construire à la force et au travers des épreuves, il n'en est pas de même pour tout le monde Je suis contente de voir qu'il y a au moins une chose qui te rattache à la vie (longue vie à tes loulous)

c'est ce qu'on nomme la résilience et boris Cyrulnik en parle très bien!
du reste si je ne me trompes pas c'est lui qui a "inventé" ce terme
faut lire ses livres

carolarik a écrit le 27/07/2013 à 12h20: ben disons que des fois un peu de soutien serait le bienvenue, car à force je m'enfonce, j'ai peur qu'à force mes loulous n'aient pas assez de pouvoir.

ça me touche de te lire, dis-moi, tu n'as personne proche de toi à qui te confier?
famille? amis?
c'est vrai que parfois c'est plus facile de parler à des étrangers
tu n'as jamais essayé de trouver un thérapeute? de te faire aider?
en te lisant, il me semble qu'il serait ( peut-être) bon que tu cherches de ce côté même si la démarche n'est pas forcément facile mais si c'est pour un mieux vivre...
ça vaut le coup de prendre le risque.
je dirais que tu ne guériras peut-être ( sans doute) pas de toutes tes blessures mais tu apprendras à vivre et avancer avec....
regarde autour de toi, travail... cavalier ou tu montes, ( à moins que tes chevaux soient chez toi) si une oreille attentive serait prête à t'écouter et t'entendre.
je suis dans la région lyonnaise aussi

mohilando a écrit le 27/07/2013 à 12h37: ça me touche de te lire, dis-moi, tu n'as personne proche de toi à qui te confier? famille? amis? c'est vrai que parfois c'est plus facile de parler à des étrangers tu n'as jamais essayé de trouver un thérapeute? de te faire aider? en te lisant, il me semble qu'il serait ( peut-être) bon que tu cherches de ce côté même si la démarche n'est pas forcément facile mais si c'est pour un mieux vivre... ça vaut le coup de prendre le risque. je dirais que tu ne guériras peut-être ( sans doute) pas de toutes tes blessures mais tu apprendras à vivre et avancer avec.... regarde autour de toi, travail... cavalier ou tu montes, ( à moins que tes chevaux soient chez toi) si une oreille attentive serait prête à t'écouter et t'entendre. je suis dans la région lyonnaise aussi

non, personne, aux écuries on est que 4 donc je n'ai pas envie d'être cataloguée comme la depressive de service,
au boulot j'ai une collègue à qui j'ai tout raconté, deja son regard a changé, donc voilà quoi, c'est ce que je ne voulais pas,
la famille ça ne risque pas ! j'ai deja essayé de m'expliquer, mais à part me critiquer, ça n'a rien donné
et les amis, ben en fait je crois que je suis déja cataloguée, donc deja que je ne les vois presque plus, si en plus c'est pour aller me plaindre, je n'ai pas envie de les embêter, de les déranger,
me faire aider, j'ai voulu, mais je n'ai pas trouvé la bonne methode, le temps, le budget...en ai-je vraiment envie ?

carolarik a écrit le 27/07/2013 à 12h20: ben disons que des fois un peu de soutien serait le bienvenue, car à force je m'enfonce, j'ai peur qu'à force mes loulous n'aient pas assez de pouvoir.

Je viens de lire ton temoignage, si tu as un moment de desespoir, laisses le sortir, tu as le droit d'avoir des moments, de desespoir, après il faut se ressaisir, analyses ces moments, et va vers tes chevaux, tu vas voir, cela va repartir.

Déjà, une règle interdis toi de déprimer dans leur parc, cela veut dire que tu vas te mettre des barrières, et ces barrières vont t'empecher de commettre l'irreparable, dans la vie les choses changent, dis toi que demain des rencontres vont se produire, et si tu avais commis l'irreparable et bien tu ne connaitrais pas ces moments, là.

Toute vie est utile, elle doit servir à accomplir des choses, qui vont rendre le monde meilleur, tes chevaux ils ont besoin de toi, tu es d'accord? et je parle à tous ceux qui doutent.

Les chagrins d'amour, à analyser, pourquoi se mettre dans cet état, pourquoi se laisser emporter dans des déprimes, dites vous que le monde est grand, et plein de possibilités de belles rencontres.

Il ya du travail à faire au niveau chevaux, déjà c'est une satisfaction de faire la retraite à ses chevaux et pourquoi pas faire la retraite aux haridelles.

J'ai une santé qui est pas terrible, depuis longtemps, des enfants, dont une avec un sacré caractère, et bien je fais front, je veux pas faire comme mon grand père, non je veux ressembler à ma grand mère une femme qui tenait bon.

Donc en effet je pense que la genetique compte dans les caractères, on a un heritage , je parle pas de l'alcoolisme, non mais plutot etre positif ou negatif, en plus parfois l'entourage c'est pas toujours le mieux, pour le depart dans la vie.

J'ai une tante décédée ,mariée et affiliée à un grand nom du cinema, et bien j'ai pas encore rencontré dans ma vie, une personne aussi extraordinaire,il a fallu du courage, la maladie des enfants, il ya rien de plus terrible. Jamais elle a baissé les bras, juste à la fin , elle voulait partir trop de souffrances physiques, mais elle etait agée, donc quand je vois les jeunes qui ont envi de partir, je dis NON.

Vous avez encore pleins de choses à faire, et etre utiles.

je n'ai jamais parlé de chagrin d'amour,
je suis passée par des choses dans ma vie qui ont fait que j'ai ces idées là en tête, que je n'ai pas confiance en les autres, que je mets des barrières avec les autres,
au boulot, j'ai toujours les félicitations des chefs sur mon boulot, la seule chose qu'on me reproche c'est mon temperament, mais en même temps, je ne suis pas faux-cul, je bosse avec mes collègues sans soucis, mais je ne vais pas faire copain-copain avec ceux que je n'aiment pas juste pour que les chefs applaudissent ! franchement, vous verriez l'ambiance qu boulot vous comprendriez, ce n'est pas evident !

Je m'adressai à toi et puis aux autres , c'etait general, car il ya des jeunes qui viennent sur le post et qui ont certains des idées parfois d'en finir, alors je leur adresse un petit mot.

non mais il n'y a pas de soucis, ne t'inquiète pas,
je précisais juste.

Le travail là c'est autre chose, j'ai travaillé dans l'alimentaire, bonjour l'ambiance, et j'ai une cousine qui a travaillé des années dans une ambiance mediocre, car elle dispatchait le travail , et bien elle a tenu bon et maintenant elle a changé de service, 34 ans c'est jeune, tu peux à un moment avoir une opportunité, il faudra la saisir.
Quand tu as fini ton travail , le week end , fais un blanc sur la semaine, c'est comme si tu n'etais plus en contact avec ces personnes, tu fais comme si tu avais une autre vie, j'ai fait cela, et ça marchait , j'ai fait beaucoup de randos pedestres, et grace à mère nature je retrouvai un équilibre, car le lundi fallait retourner travailler, et voir le harcelement moral que subissait les collègues.

ben le souci c'est que j'aime mon boulot, c'est hyper intéressant, mais c'est avec les collègues que j'ai du mal, pas avec tous bien sûr, il y en a que je trouve tres sympas, mais l'ambiance est lourde,
faire un break le WE j'ai du mal, vu que j'ai des responsabilités, je me demande toujours comment ça se passe, si je n'ai pas oublié ça ou ça, si j'ai une journée chargée en perspective, ce n'est pas simple de decrocher !
avant avec mon cheval je faisais une bonne balade le WE pour m'aérer la tête, mais là il n'est plus sensé bosser (même si l'ostéo m'a dit que pour des petites sorties ça devrait pouvoir se faire) et avec ma jument, nous sommes en plein debourrage, donc la longue balade en tête à tête ce n'est pas pour tout de suite, pour le moment on sait faire du pas et du trot en carrière, et nous avons tenté une mini sortie sur la route, mais j'ai du stopper suite à une blessure, donc pas tres folichon....

Bonsoir,
Alors, pour moi le suicide est une preuve de faiblesse, lâcheté, égoïsme. Ça peut paraître violent dis comme ça, mais une de mes amies s'est suicidé, et ma meilleure amie a fait plusieurs "tentatives" (plus pour donner l'alerte, pas vraiment pour passer à l'acte) donc je l'ai vécu d'assez près.

Sinon je trouve ça normale que d'un côté tu lui en veuilles, je suis passée par là aussi. Le premier sentiment présent est la tristesse, puis la colère. Mais il ne faut pas resté sur cette colère, elle finira par passer de toute façon.

Je ne sais pas si tu as vu un psychologue suite à ça, mais si non, ça peut être vraiment très bien.

Courage !

Je rejoint le post pour donner mon avis

Pour moi le suicide est une preuve de courage.

Combien de personnes ont peur de la mort? Eux ne l'on pas
Pourquoi vivre dans un monde qui se détruit ? Eux ne veulent plus de ça
Vivre dans une souffrance perpétuelle n'est pas une solution non plus

Le suicide est tabou dans la société car vouloir mourir n'est pas accepté pourtant voir des personnes en phase terminale d'un cancer ou paralysée après un accident n'est pas grave et laisser ses personnes en souffrance est accepté. Cherchez l'erreur

Pour beaucoup de personnes vivre est une chance mais pour d'autres c'est un enfer. Tout dépend de quel côté de la barrière on se trouve. Les personnes qui se suicident ont des arguments valables et ceux qui veulent vivre ont aussi des arguments valables

C'est vrai que le suicide est difficile pour l'entourage mais ça l'a aussi été pour la personne si elle en est arrivée à passer à l'acte.

Je ne pense pas que ce soit de la lâcheté. C'est juste que ces personnes ne voient pas le bout du tunnel et qu'elles ont besoin d'être entourées

je ne suis pas sur que se soit du courage ou de l'égoïsme, c'est surtout un état de souffrance qui ne laisse (à cet instant) pas le choix à la personne.........

c'est vraiment un état second qu'il me semble difficile de qualifier

geriko42 a écrit le 30/07/2013 à 22h50: je ne suis pas sur que se soit du courage ou de l'égoïsme, c'est surtout un état de souffrance qui ne laisse (à cet instant) pas le choix à la personne......... c'est vraiment un état second qu'il me semble difficile de qualifier

Je suis d'accord.

Dans ces cas-là, on n'est pas réellement "nous-même".
Il n'y a pas nous et les autres, c'est plutôt un état en dehors du monde. On ne voit pas les autres comme "d'autres nous", mais plutôt comme des étrangers.
On se sent en dehors du monde normal.
Et je pense que certains considèrent le suicide à la fois comme une délivrance pour eux, mais également pour leurs proches.

Sans parler d'égoïsme ou de lâcheté, c'est simplement un tout autre état d'esprit. Il est très dur de sortir de ces états là, c'est uniquement des déclics je pense ...

geriko42 a écrit le 30/07/2013 à 22h50: je ne suis pas sur que se soit du courage ou de l'égoïsme, c'est surtout un état de souffrance qui ne laisse (à cet instant) pas le choix à la personne......... c'est vraiment un état second qu'il me semble difficile de qualifier

Je suis d'accord quand tu dis que "c'est un état de souffrance". Par contre, pour moi on a toujours le choix. Il y a toujours une issue, toujours un moyen de s'en sortir, malheureusement seul c'est bien difficile de s'en rendre compte...