tibug a écrit le 16/01/2012 à 15h45: |
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Pour ma part j'ai filtré ma mère pendant des mois au début, elle me parlait comme si j'étais déjà morte et je dois dire que j'avais exactement la même sensation que toi, c'était impossible à supporter. Fallait la rassurer alors que j'étais moi-même en panique et que j'avais vraiment pas l'énergie pour. Du coup moi je répondais pas au téléphone quand c'était elle, et ma soeur qui habitait avec moi faisait le tampon.
Sinon mes proches, bah, mon père je crois qu'il calcule pas tellement, ma mère angoisse, ma soeur me soutient et m'épaule énormément (d'ailleurs sans elle je sais pas où j'en serais) et avec mes copines on en parle souvent mais on en rigole aussi beaucoup, des petites galères qui vont avec, parfois des grosses aussi (mais après alors !). Ma première injection à l'hôpital de mon nouveau triatement, j'étais bien flippée, mes 3 meilleures amies étaient là tous les jours.
Normalement dans les maladies à 100 % (je suppose que c'est ton cas ?) tu as droit à un accompagnement psy à l'hôpital, pris en charge aussi. Ca fait du bien parfois, moi j'ai fait ça les deux premières années. |
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c'est bien si tu avais ta soeur et des amies à qui en parler. Moi je n'avais que ma meilleure amie qui venait de déménager en Bretagne pour ses études alors je me suis retrouvée tout seule.
Oui, je suis à 100% mais on ne m'a jamais parlé d'un accompagnement. Le problème c'est que je sais très bien faire l'autruche et du coup, je suis agressive et méchante envers ma famille, mais sinon je suis tout le temps dans la déconne et le surmenage. Donc personne se rend compte que je veux juste cacher le reste. Et les fois où j'ai craqué , je me suis toujours isolée ou avec quelqu'un de pas très proche et du coup, personne ne sait réellement où j'en suis, et moi même je ne sais pas, et les médecins ne m'ont jamais vu mal... à part mon néphro mais c'était un con et je lui ai carrément gueuler dessus et il voulait plus me voir après...
SInon maintenant, je suis réellement fatiguée et là depuis cet été j'enchaine arrêt maladie (lumbago, grippe, gastro) et les baisses de tensions et là, mes collègues commencent à s'inquiéter donc c'est pas cool!