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Des cavalier(e)s de dressage ?
Posté le 09/12/2024 à 10h24
Et un petit bilan de mon week-end….
06/12/2024 : cours hebdomadaire.
C’était quelque peu tempétueux par chez nous, on apprécie d’autant plus le manège !
Elvis revenait de son pré (pas tout seul évidemment MDR) en même temps que j’arrivais. Je lui enlève son manteau, ça fait du pansage en moins, mais seulement d’un point de vue surface, il s’était mis sur la tête et l’encolure tout ce qu’il n’avait pas pu mettre sur le reste du corps ! Donc je fais au mieux pour enlever tout ce qui n’est pas trop liquide, et je finis carrément la tête avec une éponge humide car la moindre brosse étalait la boue plus qu’autre chose. Les pieds avaient été douchés, donc à ce niveau là c’était cool.
Puis je selle et en selle !
Je me sentais plutôt mieux que les dernières fois, mais je suis méfiant et j’arrivais sans trop d’objectifs ni d’attentes pour ce cours.
On a pris cinq petites minutes pour finir nos étirements respectifs, maintenant pour ma pomme je commence toutes les séances systématiquement par les trucs de débutant du style aller chercher l’épaule et la hanche repos le plus bas possible avec chacun main etc., ramener les talons le plus possible vers les fesses, ce genre de choses dont je n’arrive pas à trouver d’équivalent à faire à pieds.
On est donc reparti sur les bases pour voir où j’en étais. Au pas, pas de soucis d’épaule ou de bras figés, comme par hasard ça marchait beaucoup mieux. On fait des cercles et des huit, à bien me concentrer sur l’équilibre latéral pour ne pas me faire bouffer le dernier quart des cercles par exemple, plusieurs doublés en A ou C pour bien vérifier que je ne dévie pas ou que je le ressens pour corriger tout de suite.
J’ai, pour la première fois avec Elvis, trouver LE bon contact, celui qui change peut-être pas tout mais beaucoup de choses.
On travaille la même chose au trot, mon physique suit et j’arrive de nouveau à trotter enlevé : eh bien, rien que ça, ça fait du bien après mes déboires récents !
J’ai tenté la même chose au galop, c’était mieux que les dernières fois, mais la fatigue commençait à se faire sentir et j’ai eu beaucoup de mal à rester suffisamment tonique et grandi pour bien fonctionner ; mais au moins j’ai pu galoper et ce n’était pas catastrophique !
08/12/2024 : nous nous sommes finalement pas sortis en concours ce dimanche, mais nous sommes allés du côté d’Angers, donc à peu près la distance que ça nous aurait fait, et nous avons fait un petit cours avec l’intervenante qui vient plusieurs fois par an nous faire des petits stages. Découverte d’un nouveau lieu pour moi, plutôt simple au niveau accessibilité et repérage des lieux ; une belle carrière en copeaux de bois, hélas en plein vent, et vent il y avait !
Je fais un ou deux tours au pas à chaque main ; première sensation : malgré le vent, je constate que ce sol est plus silencieux que le sable, et il me semble plus « moelleux » (à pied, pourtant, j’avais plutôt l’impression d’un sol plus ferme, plus facile à marcher, ou l’on s’enfonce moins). On commence un peu comme sur ma séance de vendredi, sur des grands cercles et des huit, avec beaucoup plus de concentration pour moi pour arriver à entendre quelque chose à cause du vent.
On travaille aussi quelques transitions pas arrêt pas, avant d’enchaîner sur le trot.
J’ai trouvé que mon cheval était plus souple avec plus de rebond sur ce sol, ou alors était-ce seulement le vent ? En tout cas, la sensation était plutôt agréable. J’avais expliqué mes soucis de ces derniers temps, on a retravailler au trot sur des cercles et des doublé encore dans la longueur, j’étais content d’assez vite retrouvé le contact que j’avais eu vendredi.
Je pensais qu’elle me ferait peut-être faire quelques cessions à la jambe, mais cette fois c’était finalement rassembler le pas au maximum avant de chasser les hanches pour des quarts de tour sur un carré au milieu de la carrière. Il aura bien fallu quelques essais avant de trouver les bons dosage, et des repères vocaux supplémentaires pour savoir où j’en étais: le vent perturbait beaucoup me repère, j’avais du mal à savoir de combien j’avais tourné, et même parfois le vent perturbait ma sensation quant au mouvement en avant si je perdais ma focalisation sur mon ressenti par le bassin. Mais c’était très intéressant et efficace, pour moi en tout cas, pour être d’autant plus attentif à décontraction et à précision de mes actions de jambes.
Évidemment, dans cet exercice, on a fait quelques pauses au trot pour remettre en avant. Et, par deux fois avec la concomitance d’une bonne bourrasque, monsieur Elvis en a profité pour devenir carrément aérien, et j’ai pu goûter aux joies du passage, certes pas demandé, mais qu’est-ce que c’est agréable quand même !
Une bien bonne journée, bien long quand même puisqu’on est venu me chercher à 7h et avec un retour chez moi vers 21h30 : j’ai bien dormi !