|  | J'ai des questions pour les grands "amateurs" de dressage !
Plein de question en fait... je vais essayer de me structurer
- Pourquoi à très haut niveau ne voit-on pas de races ibériques, type PRE (en dehors de Fuego ^^) : est-ce parce que ce type de cheval présente des inconvénients ? Est-ce juste une question de mode ? Un ibérique est-il un bon "investissement" (ne pas prendre ce terme de façon froide et économique, évidemment) pour pouvoir par la suite faire des concours amateurs ?
- Pouvez-vous m'expliquer comment vous détendez vos chevaux lors d'un concours de dressage ? En précisant surtout le niveau du concours.
- Le cheval que je monte et que je compte sortir en concours (je vais commencer par de la club 3 pour y aller très en douceur !) est du genre très stressé et regardant dès qu'il n'est plus à la maison... (c'est d'ailleurs pour cela qu'il a raté une très prometteuse carrière de cheval de CSO à haut niveau). Que me conseillez-vous pour préparer au mieux nos sorties, sachant que je suis moi-même stressée (duo de choc )
Merci par avance pour vos réponses ! |
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Pour les chevaux ibériques, pour autant que je sache, on leur reproche un manque de poussée derrière, de rectitude (leurs antérieurs), et de taille.
Pour les deux autres questions, je vais faire une seule réponse: j'ai moi aussi un grand émotif, donc je fais ma détente quasi exclusivement en fonction de ça. Déjà parce qu'on ne fait pas de grosses épreuves (Club 1, Club Elite sous peu), ensuite parce que question physique il n'est pas trop compliqué: pas besoin de le chauffer pendant des heures. Donc je le mets un peu en souffle avec un bon trot d'une dizaine de minutes, sur lignes droites et courbes larges, sans chercher autre chose que de l'impulsion dans une cadence mesurée. Après je fais quelques échauffements latéraux, au pas, quelques pas au trot; deux ou trois transitions inter-allures avec le galop, un arrêt ou deux.. Mais rien de plus. Le tout tient à l'aise en 20 min.
Je me concentre surtout notre mental: je m'oblige à rester calme et décontractée, pour que lui le devienne. Je fais très attention à son attitude, à lui ménager le maximum de calme possible (travailler à l'écart, éviter intentionnellement les situations stressantes.. Par exemple, il est beaucoup plus rassuré quand je suis à pied à côté de lui, donc je marche avec lui du camion au paddock, surtout quand il faut traverser tout le concours.. Ça évite les dérapages psychologiques, et l'expérience a prouvé que c'est largement mieux comme ça, on part sur de bonnes bases pour une recherche de calme au paddock). De même, au paddock je ménage le plus possible de temps de pas, où je lui parle, caresse.. S'il se contracte fort, ou fait carrément le con, je ne cherche pas la petite bête, je calme le jeu en douceur, je le mets sur une volte au pas, fais des incurvations/contre-incurvation, hanches en dehors/en dedans.. Bref, des exercices qu'il connaît bien et qui l'étirent, pour le plonger dans sa routine rassurante de la maison.
Mon conseil principal, c'est de rester calme et posée toi-même, pour le rassurer au maximum. Si tu connais un peu sa routine, si tu le fréquentes régulièrement, reproduis en concours les petits gestes de la maison qu'il connaît bien.
Voilà, bon courage avec ton stressé, c'est pas un boulot facile