lingot a écrit le 07/10/2014 à 11h34: |
|  | le passager comme déjà dis je suis d'accord avec presque tout mais a moins de monter sans filet, le cavalier se servira de sa main, et je prefere lui dire ce qu'il a à faire ou pas plutot que de lui dire ne t'occupe pas de ça, on le verra plus tard.
c'est juste ça que je comprend pas, car ne pas parler d'une difficulté ne l'évite pas. |
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Ne surtout pas dire "on verra plus tard" ou "plus tard quand vous aurez beaucoup monté vous sentirez ou vous pourrez".
Non, mon propos c'est de démontrer au cavalier que la main peut agir très peu, voire pas du tout et que c'est amplement suffisamment pour beaucoup de choses.
Demander au cavalier de ne pas se servir de ses mains ou le mettre dans des conditions où l'action de la main sera fortement atténuée
au début de l'apprentissage c'est déjà lui apprendre à s'en servir. Et vous me corrigerez c'est je crois tout le propos de Jean d'Orgeix dans ses premières leçons.
Vous devez tenir à cheval ? Vous pouvez le faire sans les mains. Et démontrer, faire sentir.
Vous voulez tournez ? Vous pouvez le faire sans les mains. Et démontrer, faire sentir.
Vous voulez vous arrêtez ? Vous pouvez le faire sans les mains. Et démontrer, faire sentir.
Vous voulez un cheval installé ? Vous pouvez le faire sans les mains. Et démontrer, faire sentir.
Etc.
Ca donne l'occasion de parler justement de tout ce que la main n'a pas à faire, ne doit pas faire et donc de ce qu'elle doit faire.
Je me revois encore à cheval les premières fois, on avait beau me dire ce que je devais faire de mes mains,
réflexe humain et normal, instinctif je m'en servais pour rattraper mes déséquilibres consciemment ou pas. Et une fois en équilibre ce défaut s'installe pour de bon : on fait avec les mains ce qu'on aurait du faire avec l'assiette, les jambes et très peu ou pas d'actions de mains.
On m'aurait collé d'abord sur un cheval avec des rênes de 3 kilomètres ou sur un cheval sans rênes, longé, je pense que j'aurai plus vite compris certaines choses.
Chose qu'on ne fait pas d'ailleurs dans les CE mais on a tort : les premières leçons à cheval devraient être donnée sur un cheval longé.
@Shashoue :
Un cheval n'est jamais parfaitement symétrique. C'est d'ailleurs tout le but du dressage que d'en arriver là : avoir rendu aussi souple à gauche qu'à droite afin d'avoir un cheval dans une parfaite rectitude. Nous non plus nous ne sommes jamais parfaitement droit.
Comme dit Rambo le cheval peut prendre un faux pli sur quelques foulées, souvent c'est notre main qui est fautive car nous aussi au lieu de tourner le buste et laisser la main suivre on a pris le raccourci facile : ramener la main à nous en oubliant l'action de la main extérieure.
Travaillez en ayant un couloir de rênes un peu plus large pour contrôler et mieux visualiser celui-ci : vous devez demander à votre cheval de tourner en lui donnant l'indication, le plis avec la main intérieure, mais c'est la main extérieure qui en restant active dirige le couloir de rêne : vous ouvrez à droite pour tourner à gauche, et si le cheval tombe à l'intérieur, vous rectifiez en rêne d'appui.
Si vous parvenez un jour à faire un cercle complet, aller tout droit sans jamais avoir besoin de rectifier continuellement même de façon très discrète, je viens prendre des leçons chez vous ! Vous venez d'atteindre la parfaite rectitude