J'avais perdu ce topic.
Deux questions, par pure curiosité :
kally a écrit le 13/09/2020 à 10h59:
Le CP s’est très bien passé, elle a clairement cartonné. Mais au rdv de fin d’année, la maîtresse m’a simplement dit « on ne va pas parler de saut de classe, pour moi elle est simplement très bien où elle est ».
Vous aviez vous-même évoqué cette possibilité ou pas?
Citation :
en math ses capacités me laissent pantoise, alors que les multiplications seront abordé en février dans sa classe (la ils reprennent actuellement les additions), elle est capable de multiplier, diviser, calculer un carré simple, et même une racine carré... La où sa classe est a fond sur le travail de lecture, elle a lu les 3 premiers Harry Potter pendant le confinement, plus tout ce qui passe sous sa main en fait
Citation :
Elle a un vocabulaire très riche, des réflexions très poussé sur tout etc...
C'est vous qui lui avez proposé de travailler et avancer sur ces thèmes (par exemple sur des cahiers de vacances ou des logiciels éducatifs) ou bien elle est allée chercher l'information seule, puis a bossé et approfondi toujours seule?
Pour avoir lu les articles sur enfants précoces etc, avoir survolé le post (y’a tellement de « cases » en plus...) j’ai pas franchement l’impression que mà fille rentre dedans. C’est certe une petite fille timide, mais
j’ai pas l’impression qu’elle ai de problèmes de sociabilisation.[/citer]
Les études concluent que beaucoup d'enfants intellectuellement précoces (hauts potentiels, surdoués, etc selon les littératures) rencontrent des difficultés à se sociabiliser, souvent parce que les autres les mettent à l'écart voire les rejettent, non parce qu'eux-mêmes ont envie d'isolement, même s'ils admettent qu'être seul parfois peut leur faire du bien. Bref. Ce n'est pas nécessaire d'être désociabiliser voire asocial pour être EIP.
Citation :
Ma sœur m’a parler de la faire tester, mais en regardant vos témoignages, les infos sur m’en net etc... je me demande si elle est pas simplement très doué et c’est tout, elle a aucun trouble, mais à côté de ça on voit bien qu’elle survole l’école et qu’elle a un gros decalage avec le niveau de sa classe. Et que surtout l’école ne répond pas à son besoin d’apprendre (car vraiment ça l’éclate dapprendre plein de chose, alors nous on le fait avec elle, mais ça va qu’on est sur du primaire et un niveau peu élevé donc... car on finira par atteindre nos limites nous aussi, d’autant qu’on est pas prof ! Puis sur certaines questions existentielles ont est même incapable de lui répondre et d’ailleurs ça l’amuse de nous coincer).
A nouveau, être intellectuellement précoce ne signifie pas être troublé ; cela tient d'abord dans des modes de réflexion et d'imprégnation différent mais, le temps que ces façons de faire ne sont pas contrariée, cela n'est pas générateur de troubles. Le risque, c'est justement d'être contré dans sa démarche d'information et d'apprentissage. C'est cela qu'il faut à tout prix éviter.
Citation :
Est ce que le test peut perturber un enfant ?
Lorsque le processus est bien mené, le psychologue en parle d'abord avec vous, les parents pour savoir, lorsque les tests révèlent un potentiel élevé, si le résultat doit être annoncé à l'enfant et comment il doit lui être annoncé ; idem sur la question de l'annonce à l'école.
Citation :
Est ce que le résultat est pris en compte par l’école et de quelle manière ? Est ce que ça risque pas de créer des soucis avec l’école ? (Manon aime pas être sur le devant de la scène, c’est un petite fille qui aime bien passer « inaperçu », se faire remarquer ça la stresse, rien que quand j’ai marquer un mot pour prendre rdv avec la maîtresse, ça la angoisser...).
La prise en compte scolaire varie beaucoup, en fonction de la sensibilité de l'équipe éducative à la question des hauts potentiels. C'est une question à aborder avec le psychologue qui fera passer le test, il peut vous conseiller sur l'opportunité d'annoncer à l'école et le cas échéant, comment le faire, sous quel angle amener le sujet.
En effet, il faut être prudent sur les retombées.
Sinon, j'aurais tendance à vous conseiller de passer pas un psychologue libéral. Après, l'important, c'est de choisir un spécialiste reconnu. Si nous les écoutons, tous les psychologues sont
spécialisés dans le diagnostic EIP ; être
surdoué est très à la mode et certains n'hésitent pas à aller gratter quelques ronds en s'inventant une compétence sur le sujet, et en posant des diagnostics pourris. Lorsque vous avez un nom, grattez un peu pour voir si le praticien a publié des choses sur le sujet, s'il intervient auprès des associations, des écoles, etc. Ce sont de bons indicateurs.
En tout cas, c'est chouette que vous vous posiez toutes ces questions. Le soutien ne passe pas seulement par l'accompagnement dans l'apprentissage, c'est important aussi de se savoir épaulé dans ce que l'on est. Manon a de la chance.
