Comme toi, j'ai toujours aimé les entiers, comme les juments ou les hongres, d'ailleurs.
Je me souviens particulièrement d'une fois, lorsque j'étais jeunes (10-11ans à peine) :
Dans mon club, il y avait un entier que je trouvais magnifique. Il était en paddock individuel, mais avec d'autres paddocks autour, avec juments et hongres, et n'avait jamais cassé un fil. Mais les palefreniers s'en méfiaient un max, c'était fou. Comme j'étais toujours en train de regarder cet entier, une fois le palefrenier le plus gentil (et le plus compétent au passage...) m'a proposé de le ramener au box quand cela serait l'heure. J'étais tellement heureuse !
J'ai donc commencé à ramener l'étalon au box. Je lui ai mis normalement le licol, il m'a suivie, hyper respectueux, il ne bougeait pas une oreille... J'étais aux anges.
Mais je n'ai même pas fait la moitié du chemin qu'un autre palefrenier m'a vue le ramener, et a pété un câble...
" Mais c'est super dangereux, c'est un entier, donne-le moi tu n'es pas capable de le mener en main...".
Elle m'a pris la longe des mains, et là... instantannément le cheval s'est énervé, alors que très calme jusque là, il a commencé à se cabrer et à bousculer la palefrenière, qui a évidemment gueulé encore plus fort...
Au final, c'est le premier palefrenier qui a débarqué, engueulé l'autre, prit le cheval sur trois mètres, pour me le redonner. Ils m'ont suivie jusqu'au box, et moi j'étais contente de pouvoir le rentrer, mais en même temps hyper frustrée, à ce moment-là je n'avais pas compris pourquoi...
Oui, on diabolise les entiers, et c'est bien dommage. Mon premier cheval a été castré à 7 ans, deux mois avant que je ne l'achète, et a toujours été une crême... incroyable. Il faisait son beau devant les juments, si l'une d'elle le tentait c'était un vrai étalon, mais par contre en main ou en selle, il ne bougeait pas... Plus que gérable, et pourtant j'avais 13 ans (avec 8 ans d'équitation).
Après, j'ai aussi rencontré un entier 'fou' qui a voulu monter mon hongre... Là, par contre, j'ai moins apprécié, j'avoue