8 j'aime
Le post des supers mamans de ca...
Posté le 05/02/2021 à 09h20
manana
Posté le 05/02/2021 à 09h20
Bonjour à toutes,
J'en profite pour vous donner le fin mot de l'histoire du congé maternité vs travail à temps partiel, si jamais cela peut servir à l'une ou plusieurs d'entre vous..
Il est donc obligatoire de s'arrêter totalement pendant au moins 8 semaines, à savoir 2 semaine avant la DPA, mais surtout obligatoirement 6 semaines après la naissance.
En dehors de ces environ 8 semaines, il est possible de reporter maximum 3 semaines du congé pre-natal et de les reporter à la fin du congé post-natal.
Ce report est soumis à accord du medecin.
Il faut envoyer un certificat médical par courrier à la CPAM (puisqu il ne sont visiblement pas encore capable de gérer les dépôts de pièces via le site ou l'appli...).
Et au préalable uniquement pas principe et par correction, demander à notre employeur s'il est ok, même s'il n'est pas décisionnaire.
Les congés de fermeture d'entreprise, s'il y en a, qui seraient imposés pendant le congé maternité ne peuvent pas être décomptés de votre soldes.
Après les 6 semaines d'arrêt obligatoire post-natal, on a le choix entre:
- rester en congé maternité jusqu au bout
- sortir du congé maternité quand on veut (avec avis médical) pour reprendre le travail.
Si on sort du congé maternité, il n'est plus possible d'y retourner même si finalement la santé ne suit pas (voir alors avec le médecin pour un arrêt maladie classique si besoin).
Si on désire ne reprendre qu'à temps partiel avant la fin du congé maternité, on doit également en sortir (la CPAM n'indemnise donc plu) et demander un congé parental à temps partiel. C'est alors la CAF qui versement un complément de salaire à hauteur du pourcentage de travail.
Ce complément, vous le savez, est vraiment dérisoire, mais c'est mieux que rien.
Donc en gros pour une salariée, vouloir reprendre le travail avant la fin du congé maternité ne présente aucun intérêt économiquement... mais niveau carrière c'est un sacré frein à celles qui aimeraient ne pas être totalement écartées de leur poste pendant autant de temps sans préjudice niveau salaire...
Ce qui participe (encore) a l'inégalité homme-femme vis à vis de la parentalité et de la carrière.