elicendi d'accord. Donc ça ne peut même pas être ce "grief"-là. Bon, à l'époque avec ton ex-conjoint, vous n'aviez pas d'enfants. Ca change peut-être la donne pour elle: ce qui n'était pas un problème à l'époque a pu "en devenir un" (de son point de vue) avec l'arrivée des enfants.
Il doit y avoir des craintes derrière tout cela. Du point de vue culturel notamment, la peur par exemple que tu oublies ou rejettes la culture parentale, ce qu'ils sont eux, et ce qu'ils ont voulu te transmettre (je pense à ses réactions lorsque le petit parle la langue paternelle, à l'annonce des prénoms dont tu avais déjà parlé ici, etc.). Il y a aussi sans doute un écart avec ce qu'elle avait projeté (ce qui n'est pas l'apanage des situations de mixité culturelle d'ailleurs, et peut se présenter dans d'autres configurations).
Enfin, je cherche des pistes (surtout pas à l'excuser hein... en plus, elle n'aime pas la Belgique!

Elle aggrave son cas, ah ah). En attendant, en restant embourbée dans cette attitude pleine d'amertume, elle s'empêche de profiter des bons moments avec vous quand ils se présentent. C'est dommage. Pour tout le monde. Mais tu n'es pas responsable de ses sentiments.
Je lis aussi (et peut-être surtout) que cela vient se greffer sur un relationnel déjà un peu compliqué. Il est donc à craindre que, si ça n'avait pas été ton mari la source de ses reproches, ça aurait été autre chose; dans ce cas, même en consacrant beaucoup d'énergie à mettre des mots sur la situation, concilier, rassurer, pas sûr que...
Maintenant, reste à voir comment tu vas pouvoir préserver la relation à ton papa dans la tempête... Peut-être que si tu en arrivais à des décisions radicales, ça le pousserait à réagir plutôt qu'à faire l'autruche. Mais j'imagine que tu préférerais éviter cela.
Des