Éviter l’anthropomorphisme

 Répondre au sujet
Page(s) : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Auteur
8785 vues - 136 réponses - 0 j'aime - 1 abonné

Bonbon17

Compte supprimé


Éviter l’anthropomorphisme
Posté le 11/09/2013 à 00h08

Bonsoir a tous !... un sujet qui me tien a coeur
Bonne lecture

Une des plus grandes difficultés que nous pouvons rencontrer pour comprendre le fonctionnement et les comportements du cheval réside dans notre façon de penser.

Nous pensons comme des humains, avec des notions typiquement « humaines », des critères propres à notre société occidentale actuelle et des valeurs issues d’un héritage judéo-chrétien européen qui a forgé notre manière de penser au cours des siècles.

Et très maladroitement, souvent nous avons tendance à attribuer au cheval un mode de fonctionnement qui ne lui correspond absolument pas et qui altère profondément la compréhension que nous avons de lui.

Chaque cheval est différent et les points d’observation sont innombrables et variables selon les individus et les situations.

Il est cependant primordial d’éviter tout anthropomorphisme dans cette étude du cheval que nous allons mener :

Pour que celle-ci soit juste et efficace, il faut éviter d’examiner les réactions et les attitudes du cheval en fonctions de nos critères humains car il y a des notions humaines qui n’ont pas d’équivalent chez le cheval.

Ainsi un cheval qui chasse un de ses congénères parce qu’il veut garder toute la nourriture pour lui n’est pas « méchant » : c’est une attitude normale dans le monde animal qui obéit à la loi du plus fort, la loi du chef.
Dans la nature, la survie est essentielle. Les individus faibles sont éliminés ou relégués en position subalterne.
En revanche, un tel cheval nous permettra d’observer son caractère dominant, élément intéressant pour nous qui souhaitons travailler avec lui : notre attitude face à lui devra tenir compte de cette information qui est importante dans la mesure où c’est nous qui allons occuper la place qui est la sienne avec ses congénères.

Prenons comme autre exemple la gentillesse au sens où nous l’entendons en tant qu’humain : un cheval avec lequel nous sommes « gentil » car nous lui donnons des friandises, et qui nous mord, n’est pas « méchant », il est cheval et fonctionne comme un cheval. Il ne nous considère d’ailleurs pas comme « gentil », mot qui n’a pas de sens réel pour un cheval, mais comme un distributeur de friandises qui ne lui impose aucune limite, donc sans aucun positionnement déterminé.
Dans ce cas, il va agir comme avec ses congénères, de manière très « égoîste » (encore une notion parfaitement humaine), et imposer sa volonté qu’il peut effectivement exprimer en mordant, comme il le ferait avec un autre cheval pour prendre sa place et accéder à la nourriture.

Dans ce cas-là, simplement frapper et chasser le cheval ne résout en rien le problème de fond qui est le positionnement que nous avons l’un par rapport à l’autre.

Si nous poursuivons notre vision humaine de la gentillesse, nous considérons que la gentillesse appelle la gentillesse en retour. Quelqu’un de gentil est inoffensif, ne fait de mal à personne et permet d’offrir une présence agréable et sécurisante. Si nous sommes gentils avec les autres, les autres seront gentils avec nous également par charité humaine et éducation sociale.
Mais si cette idée de la gentillesse peut trouver une résonnance et parfois une réalité dans notre monde humain, elle ne correspond pas du tout à celui des chevaux. Pour les chevaux, le mot « gentil » n’a pas de signification. Un cheval n’est pas « gentil » au sens où nous l’entendons et il ne va pas être « gentil » avec nous par reconnaissance, parce que nous sommes gentils avec lui.
Un cheval fonctionne par hiérarchie.

Il est ou dominant ou dominé. Ce qui le préoccupe avant tout, c’est sa place dans un groupe pour savoir quelles sont les attitudes qu’il va devoir adopter ou quelle est la fonction qu’il va devoir assurer.
Il a besoin de savoir en priorité qui va le guider, le diriger et le protéger en cas de danger, quel est celui qui prend les décisions pour le bien de tous. Etre « gentil » avec un cheval ne lui suffit pas, il faut assurer sa protection et sa sécurité, donc être gentil, oui, bien sûr, mais surtout fort et solide.

Un cheval qui vide son cavalier à la moindre occasion n’est pas « vicieux », il profite d’un moment de faiblesse, d’une faille de son cavalier, pour se débarrasser de lui.

Alors comment analyser cela ?

C’est pourtant clair : le cheval manifeste son désagrément, son inconfort, son désaccord par rapport au fait de porter quelqu’un sur son dos.
Evidemment, cela ne nous arrange pas vraiment car nous souhaitons monter ce cheval, mais son comportement est tout-à-fait « normal » pour un être vivant digne de ce nom et qui n’apprécie pas le traitement que nous lui infligeons, à savoir, monter sur son dos et vouloir l’utiliser à notre guise.

Alors que faire ?

Il y a deux solutions :

la plus courante, le soumettre, et donc « éteindre » et faire taire l’individu qui s’exprime ...

... ou le faire adhérer à l’équitation en modifiant le schéma mental qu’il en a, en lui faisant apprécier d’être monté, en lui faisant partager les activités équestres avec nous, mais cela correspond à une toute autre démarche qui prend en compte l’individu qu’il est, avec respect et dignité.

Encore une fois, cela pose la question de nos valeurs et nous propose de faire nos propres choix en regard du statut que nous accordons aux animaux en général et au cheval en particulier.

Voici encore une notion très humaine, l’envie de reconnaissance de la part du cheval, l’envie que le cheval agisse d’une certaine manière car nous lui avons accordé beaucoup d’attention, de soins, de prévenance, et malgré tout, le cheval nous ignore, ou s’en va et nous ressentons alors de grandes frustrations, voire un sentiment d’injustice, notion également parfaitement « humaine ».

Mais ce que nous avons apporté au cheval, il l’a certainement apprécié, et il l’a accepté avec plaisir, mais il est cheval avant tout, il ne va pas calculer son comportement à notre égard parce que nous lui avons accordé du temps et de l’attention, il ne nous doit rien. Et il n’est pas « ingrat » pour autant, il fonctionne comme un cheval.

C’est ainsi que certaine personnes attendent et espèrent que le cheval va les « aimer » pour elles-mêmes, comme le font les chiens. Un chien est un chien, et un cheval est un cheval. Ce sont deux espèces différentes, qui ont des modes de fonctionnement très opposés.

Un chien s’attache inconditionnellement à son maître, et même si celui-ci est brutal et le frappe tous les jours, le chien, même malheureux, restera attaché à lui, souffrant de sa triste condition mais résigné à la fidélité.

Un cheval n’est pas un chien. Il peut s’attacher très fortement à un humain, mais contrairement au chien, cet attachement exige du respect et de la constance de notre part. Il ne résistera pas à des « trahisons », à des sautes d’humeur, à des caprices, à des irrégularités de traitement.
Et il exige un investissement réel de notre part, un échange, un dialogue, pour nourrir et entretenir ce lien à la fois subtil et puissant qui va nous relier à lui.

Il ne faut pas attendre du cheval autre chose que ce qu’il peut donner. Et il peut donner énormément mais ce n’est pas lui qui demande et qui attend quelque chose de nous, c’est bien nous qui avons envie et besoin de lui.

Le cheval ne choisit rien, il nous subit. Nous l’avons acheté et nous décidons unilatéralement de son sort, sans lui demander son avis, et nous lui imposons notre volonté de manière arbitraire, en refusant toute manifestation de colère ou de refus de sa part.
Il est donc souhaitable, pour le bon fonctionnement du binôme que nous allons constituer avec lui, de faire l’effort d’essayer de le comprendre en tant que cheval, mais aussi individu différent qui doit s’adapter et vivre parmi les humains, ce qui n’est pas toujours facile pour lui.

Il y a ainsi un certain nombre de notions très « humaines » d’après lesquelles certains tentent vainement de comprendre les chevaux et qu’il ne faut pas hésiter à remettre en cause.

Pour comprendre comment se comporter avec un cheval, il faut apprendre et comprendre comment pense le cheval.

C’est nous qui l’invitons dans notre monde, il n’y est pas forcément à l’aise. C’est donc bien à nous de faire l’effort de nous adapter à son fonctionnement pour pouvoir ensuite lui expliquer le nôtre.

Edité par bonbon17 le 11-09-2013 à 00h43

Florestan

Expert
   

Trust : 10  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 758
0 j'aime    
Éviter l’anthropomorphisme
Posté le 11/09/2013 à 10h51

C'est plutot bien fait, c'est un pavé et pourtant ce n'est qu'un début et certaines phrases devraient ètre développées pour ne pas ètre réductrices presques fausses.(qs le il est dominant ou dominé, hum, hum, c'est ratrappé après dans le texte, mais hum.

Perso ce que je reproche à l'éthologie scientifique dans ses conclusions ou critiques sur l'équitation classique ou l'étho chuchoteurs, c'est bien également ceci, cette anthropomorphie,
où l'on va parler du pauvre cheval.
C'est visible ici dans l'article:
Alors que faire ?

"Il y a deux solutions :

la plus courante, le soumettre, et donc « éteindre » et faire taire l’individu qui s’exprime ..."

Cette idée qu'on casse si facilement un cheval c'est tout de mème la tarte à la crème du discours des éthologistes venu s'occuper de comment on devait dresser un cheval, quand ce n'est pas le terme dressage qui leur pose soucis.
On retrouve cela chez nombre d'entre éthologistes qu'ils soient amateurs ou en formation et membres de cheval annonce forum,
ou qu'ils soient professionnels comme J-C Barrey et ses fameuses lobotimisations.

Le cheval n'est pas aussi fragile que ces gens là veulent nous le bassiner, en incorporant un sentimentalisme anthropomorphe ...

Edité par florestan le 11-09-2013 à 10h54



Candy_up

Membre d'honneur

Trust : 22  (?)


  Mon site internet
  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 1388
0 j'aime    
Éviter l’anthropomorphisme
Posté le 11/09/2013 à 10h55

Je suis d'accord avec avec le premier post, par contre y'a quelque chose qui m'énerve vraiment. C'est associer les personnes qui aiment bien "gâter" leurs chevaux avec des personnes incapables de poser des limites.

Honnêtement à chaque fois que je vais voir mon cheval, j'apporte toujours une pomme et des carottes, voir des bonbons que je fait moi même. Et je lui distribue au pré avant de repartir. Alors oui je suis un distributeur de bouffe, mais c'est toujours moi qui décide quand je les donne et ce n'est pas pour autant qu'il me monte dessus pour prendre ses friandises, où qu'il me fait les poches... Il y a des règles que lui et ses copains de pré respectent. Et en contre partie, moi je fait gaffe à respecter la hiérarchie, et il n'y a jamais eu de débordements.

Reelespoir

Expert
   

Trust : -  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 934
0 j'aime    
Éviter l’anthropomorphisme
Posté le 11/09/2013 à 10h59

Discours éthologiste?

Béh entre des gugusses qui prétendent tout savoir sur les chevaux, et des gens qui les étudient... il n'y a pas photos

Les chevaux sont des êtres fragiles, mais surtout des animaux qui se résignent. Il est facile de soumettre un cheval, même pour les plus coriaces et j'en ai la preuve chez moi. Ca a prit 2h de temps, mais il a fini par être épuisé et cassé.

Et on en a la preuve tous les jours devant nos yeux (chevaux montés, etc bien d'autre chose... le mors, les muserolles, le rollkür, ...) Eh oui

Bonbon17

Compte supprimé


0 j'aime    
Éviter l’anthropomorphisme
Posté le 11/09/2013 à 12h24

Pour ceux qui m'ont demander la source, je l'ai eu sur face fook et il n'y avait pas le nom de l'auteur
J'ai juste trouvé ça interressant de vous le faire partager

Zaza88

Membre d'honneur

Trust : 50  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 1263
0 j'aime    
Éviter l’anthropomorphisme
Posté le 11/09/2013 à 12h36

J'ai une anecdote à ce propos. Ma voisine a des chevaux qui vivent au pré à l'année.

L'hiver dernier alors qu'il neigeait bcp, je l'ai vu faire plusieurs aller-retour dans le pré. Je vais la voir pour aider s'il y avait un problème.

Elle essayait de faire rentrer les chevaux dans l'abri. Puis les tenait un moment au sec avec le licol. Enfin elle les lachait et elle avait pas quitté le pré que les chevaux étaient à nouveau dehors sous la tempête.

La deuxième sortie, elle voulait chercher un ruban pour fermer la sortie de l'abri parce que ces imbéciles de chevaux, ils voulaient pas rester bien confortablement installé au sec dans l'abri alors qu'il neigeait.


Edité par zaza88 le 11-09-2013 à 12h36



Solange27

Membre ELITE Argent

Trust : 3235  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 7832
0 j'aime    
Éviter l’anthropomorphisme
Posté le 11/09/2013 à 13h05

je n'ai pas encore lu ton pavé, mais je vais le faire...

Par contre, un petit commentaire en passant : ta photo de profil elle-même dénote chez toi une grande tendance à l’anthropomorphisme : en effet, le petit chat a tout à fait l'air "humain" photographié ainsi...

Alma

Membre ELITE Or
  

Trust : 1354  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 96938
0 j'aime    
Éviter l’anthropomorphisme
Posté le 11/09/2013 à 13h18


bonbon17 a écrit le 11/09/2013 à 12h24:
Pour ceux qui m'ont demander la source, je l'ai eu sur face fook et il n'y avait pas le nom de l'auteur
J'ai juste trouvé ça interressant de vous le faire partager


tu l'as trouvé ici : ??

https://www.facebook.com/pages/Les-%C3%A9curies-West-Class/118953808224191?ref=stream&viewer_id=0#!/artdelavoixaveclecheval

Bonbon17

Compte supprimé


0 j'aime    
Éviter l’anthropomorphisme
Posté le 11/09/2013 à 13h18


solange27 a écrit le 11/09/2013 à 13h05:
je n'ai pas encore lu ton pavé, mais je vais le faire...

Par contre, un petit commentaire en passant : ta photo de profil elle-même dénote chez toi une grande tendance à l’anthropomorphisme : en effet, le petit chat a tout à fait l'air "humain" photographié ainsi...


J'ai trouvé ce chat trop fun
Mais tu as entièrement raison d'ou le fait que je m'interresse au sujet

Intermede

Apprenti
  

Trust : 2  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 430
0 j'aime    
Éviter l’anthropomorphisme
Posté le 13/09/2013 à 10h13

MERCI pour ce post !!!

En tant qu'enseignante, j'adorerais que mes cavaliers lisent ça tous les soirs avant d'aller se coucher

Club, petits et grands amateurs... Trop nombreux sont ceux qui oublient qu'un cheval, en effet, ça pèse entre 400 et 600 kg et que ça a des réactions... Animales....

Abishin

Expert
   

Trust : -  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 975
0 j'aime    
Éviter l’anthropomorphisme
Posté le 13/09/2013 à 10h26


Citation :
Je suis d'accord avec avec le premier post, par contre y'a quelque chose qui m'énerve vraiment. C'est associer les personnes qui aiment bien "gâter" leurs chevaux avec des personnes incapables de poser des limites.


+1

Uranus rentre dans la maison, tous les soirs je coupe des pommes et vais leurs donnés pour leurs dirent bonne nuit. Le matin je dit bonjour à mes chevaux. Mes chevaux se frotte contre moi, je leurs fait des bisous sur la bouche.

Est-ce que je fait de l'anthropomorphisme ?

Et bien non ! Je suis tous simplement humaine, mes chevaux font partie intégrante de la famille.

Par contre, si il tente de me mordre c'est la claque assuré ! Il est interdit de fouillé dans mes poches, de me poussés, de joué en ma présence, etc...

Lasbel75

Membre ELITE Argent

Trust : 953  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 7847
0 j'aime    
Éviter l’anthropomorphisme
Posté le 13/09/2013 à 10h52


magnon a écrit le 11/09/2013 à 07h17:
Pour moi le premier geste antropomorphique à éviter de faire c'est : penser à la place du cheval !
Parce que le "je pense qu'il pense ça".....


personne n'a relevé ça ???

Ba pour moi c'est juste le résumé parfait du topic

NOUS NE POUVONS PAS NOUS METTRE A LEUR PLACE ! on le fait déjà entre humain (et on n'y arrive pas) alors le faire avec une autre espèce...

Adeline23687

Membre ELITE Bronze

Trust : 25  (?)


  Mon site internet
  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 6201
0 j'aime    
Éviter l’anthropomorphisme
Posté le 13/09/2013 à 10h55

La réflexion qui dit que le cheval sera "gentil" avec nous parce que nous sommes "gentil" avec lui n'a pour moi aucun sens et ne va pas dans l'étude que tu proposes:
S'il ne reconnait pas la gentillesse proprement dite (tu dis que le cheval ne renvoie pas de reconnaissance) alors pourquoi serait il agréable avec nous?
Peut être parce qu'il nous identifie comme un dominant?
Un dominant n'est pas un être tyrannique,mais celui qui "commande",chez eux c'est celui qui mange en premier,qui profite de tout en premier et qui protège (je crois que tu l'as mis dans ton étude).
Donc s'il est agréable avec nous c'est certainement parce qu'il se "soumet" à nous et non pas parce que nous sommes gentil (raisonnement purement humain et naïf je dirais même!)
Cependant tout les chevaux ne sont pas "agréables" ben oui ils sont tous différents et comme entre congénères il y en a qui ne s'aiment pas(c'est prouvé ils ont des "affinités" entre eux),et bien je suppose qu'il en va de même avec les humains,les relations sociales étant valables et reconnues dans toute la nature (animale ou humaine).
Après on parle du chien,animal qui pour ma part ne peut être comparé au cheval et encore moins opposé,
le chien s'est "servi" de l'humain pour "survivre",
effectivement celui ci à une capacité d'observation et d'imitation de l'humain à l'état naturel que ne possède pas les autres mammifères.
Ce qui fait que l'humain l'adopté "naturellement",ils ont trouvé un terrain commun de communication.
Le chien se réfère à l'homme lors d'un problème qu'il ne peut résoudre et c'est le seul animal.
Donc pour moi on ne peut ni les comparer ni les opposer dans ce genre d'étude.

Après il est difficile de ne pas parler d’anthropomorphisme alors que nous sommes humains!
Faut pas tomber dans la bêtise non plus,mais je pense qu'avec un minimum de bon sens et de logique,on peut comprendre comment vit un cheval,mais comprendre comment pense un cheval je pense que c'est un peu de la science-fiction....
On se fie à notre ressenti,à ce que nous observons et on pense faire au mieux pour l'animal (quelque soit l'animal) et c'est peut être ce qui fait le charme de nos relations avec nos bêtes?(dans la limite du raisonnable bien sûr)

Lasbel75

Membre ELITE Argent

Trust : 953  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 7847
0 j'aime    
Éviter l’anthropomorphisme
Posté le 13/09/2013 à 10h59


adeline23687 a écrit le 13/09/2013 à 10h55:
La réflexion qui dit que le cheval sera "gentil" avec nous parce que nous sommes "gentil" avec lui n'a pour moi aucun sens et ne va pas dans l'étude que tu proposes:
S'il ne reconnait pas la gentillesse proprement dite (tu dis que le cheval ne renvoie pas de reconnaissance) alors pourquoi serait il agréable avec nous?
Peut être parce qu'il nous identifie comme un dominant?
Un dominant n'est pas un être tyrannique,mais celui qui "commande",chez eux c'est celui qui mange en premier,qui profite de tout en premier et qui protège (je crois que tu l'as mis dans ton étude).
Donc s'il est agréable avec nous c'est certainement parce qu'il se "soumet" à nous et non pas parce que nous sommes gentil (raisonnement purement humain et naïf je dirais même!)
Cependant tout les chevaux ne sont pas "agréables" ben oui ils sont tous différents et comme entre congénères il y en a qui ne s'aiment pas(c'est prouvé ils ont des "affinités" entre eux),et bien je suppose qu'il en va de même avec les humains,les relations sociales étant valables et reconnues dans toute la nature (animale ou humaine).
Après on parle du chien,animal qui pour ma part ne peut être comparé au cheval et encore moins opposé,
le chien s'est "servi" de l'humain pour "survivre",
effectivement celui ci à une capacité d'observation et d'imitation de l'humain à l'état naturel que ne possède pas les autres mammifères.
Ce qui fait que l'humain l'adopté "naturellement",ils ont trouvé un terrain commun de communication.
Le chien se réfère à l'homme lors d'un problème qu'il ne peut résoudre et c'est le seul animal.
Donc pour moi on ne peut ni les comparer ni les opposer dans ce genre d'étude.

Après il est difficile de ne pas parler d’anthropomorphisme alors que nous sommes humains!
Faut pas tomber dans la bêtise non plus,mais je pense qu'avec un minimum de bon sens et de logique,on peut comprendre comment vit un cheval,mais comprendre comment pense un cheval je pense que c'est un peu de la science-fiction....
On se fie à notre ressenti,à ce que nous observons et on pense faire au mieux pour l'animal (quelque soit l'animal) et c'est peut être ce qui fait le charme de nos relations avec nos bêtes?(dans la limite du raisonnable bien sûr)


je suis d'accord avec tout SAUF ce que j'ai mis en violet... les dauphins aussi demande l'aide aux hommes. Souvenez-vous des histoires dans lesquelles des mères dauphins se sont laissé capturées par des hommes avec leurs petits parce que ces derniers étaient malades...

Abishin

Expert
   

Trust : -  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 975
0 j'aime    
Éviter l’anthropomorphisme
Posté le 13/09/2013 à 11h05


Citation :
Souvenez-vous des histoires dans lesquelles des mères dauphins se sont laissé capturées par des hommes avec leurs petits parce que ces derniers étaient malades...


Ou elles ce sont laissés attrapées car elles savaient que leurs petits étaient trop faibles pour échappé aux filets et ne voulaient pas être séparés d'eux.

Adeline23687

Membre ELITE Bronze

Trust : 25  (?)


  Mon site internet
  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 6201
0 j'aime    
Éviter l’anthropomorphisme
Posté le 13/09/2013 à 11h06

Oui mais je n'était pas sûre au point de l'affirmer...
Mais bon le dauphin a cette capacité et peut être d'autres espèces mais le chien en est vraiment l'illustration et vit à nos côtés depuis trèèès longtemps,alors que le loup par exemple même domestiqué ne se réfère en aucun cas à l'homme en cas de problème.
C'est ce que j'ai voulu démontrer en fait

Merci pour le renseignement concernant les dauphins je ne savais pas
Page(s) : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Éviter l’anthropomorphisme
 Répondre au sujet