On est d'accord à niveau amateur/loisir, il faut vraiment faire attention, d'autant plus qu'en terme d'entraînement, d'alimentation, et de suivi médical, on est loin du monde des pros.
Mais faut arrêter de croire que l'endurance à haut niveau c'est de la promenade à p'tite vitesse.
http://youtu.be/lWPbuoEy6jk (4eme boucle d'une 120 km il y a quelques jours)
Dans la réalité c'est plutôt ça.
Je ne cautionne pas la recherche de la performance au détriment du cheval, reste que les chevaux que je vois enchaîner le plus de courses grande distance dans l'année sont souvent des chevaux d'amateur.
Et oui ils font aussi galoper en faux plat descendant, mais ils entraînent avec énormément de pas, du fractionné, et beaucoup de galop sur piste, afin de ne pas trop solliciter l'ossature et les tendons. A savoir aussi que dans beaucoup de cas, la carrière d'un cheval d'endurance s'arrête vers 11-12 ans.
Maintenant à un niveau moindre et pour viser des distances jusqu'à 60 km, il faut un cheval en condition, ne surtout pas viser la vitesse pour avoir la qualification, c'est principalement la vitesse qui met le cheval dans le rouge, donc il faut être à l'écoute de son cheval, avoir un bon dressage pour que le cheval ne perde pas d'énergie inutilement, et pouvoir maintenir un petit galop de chasse sur le plat, ralentir dans le dénivelé (montées ET descentes).
Mais là on parle de 2 mondes différents, un pro n'aura pas un suivi d'amateur, de la même façon, ça ne sert à rien en tant qu'amateur de viser une vitesse élevée sans le suivi adéquat qu'il y a en amont chez un professionnel.