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Bon, ce coup là, je laisse répondre les experts, tu viens de me poser la colle de la soirée ! |
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J'avoue ça me laisse un peu perplexe.
Je vois pas les choses exactement pareil, même si dans la pratique on est d'accord.
Quand je fais reculer mon cheval, je n'ai pas l'impression, en tout cas pas l'intention de le contraindre. Dans le troupeau, un cheval qui bourre un autre va avoir droit aux oreilles en arrière, un coup de dents voire un coup de pied pour l'éloigner. Il n'y a pas de réflexion quelconque là-dedans. C'est la règle, je suis chef : tu ne bourres pas. Si tu bourres, je vais te rappeler que je suis le chef. Je crois qu'on s'égare en analysant ça si profondément.
Ensuite, le renforcement au travail. Le renforcement négatif n'est pas nécessairement une contrainte, j'essaie à tout prix d'éviter ça. Un non, un "tututututu", pour faire comprendre que c'est pas bien.
Le renforcement positif, on parle de la caresse mais la récompense ultime c'est descendre, déseller et laisser le cheval se rouler puis au box. Laisser rênes longues quelques secondes... Tout ça c'est vécu comme une récompense par tous les chevaux. La caresse s'associant à ça, ça devient une récompense en soi ou en tout cas un moyen de faire comprendre que c'est ce qu'on attendait.
Pour en revenir au respect, je pense que si le respect mutuel est installé, le cheval a tout simplement envie de bien faire. Reste plus qu'à orienter le travail et montrer sa satisfaction.