Coucou
Alors pour le mors, on est pas tout le temps dessus, il n'est pas là pour qu'on sollicite nos chevaux avec toutes les 5 minutes. Le mors à branche nous permet aussi de monter à une main (on peut le faire aussi avec un snaffle, mais le mors à branche est plus utilisé, par la suite, pour affiner la demande, & la discrétion de celle çi) & que les actions soient le moins "visibles" possible, est-ce que tu as déjà regardé des vidéos d'équitation western? On peut à peine deviner leurs gestes, c'est le résultat recherché, ainsi que la "non prise de décision" du cheval qui doit attendre nos demandes, mais être réactif au moment ou elles interviennent.
Quand je monte les chevaux de ma coach (dressés & sortis en concours reining pour la jument, & bétail pour le hongre) j'ai la main "dans le crin". On laisse une chance au cheval de se débrouiller seul avec ce qu'on lui a demandé, si ce n'est pas correct on corrige, à l'aide des jambes ou des mains selon la situation, mais quand un cheval est suffisamment avancé dans le dressage, c'est subtil et léger (je parle pour les "bons" cavaliers, parce que comme dans toute équitation tu as des barbares... j'ai vu une jument se coucher sous l'action de sa propriétaire beaucoup trop sévère, violente, & exigeante, & ça c'est la honte de l'équitation pour moi.).
Quand aux éperons, comme ça a déjà été dit, ils sont là pour préciser une demande, l'affiner, la demande est rapide et précise !
Pour les articulations (& autres), si on utilise principalement des chevaux "américains" (paint, quarter & apaloo) c'est parce qu'ils ont une morphologie plus apte à nos figures particulières type sliding stop, rollback etc.. Après c'est comme tout, il ne faut pas en abuser (de plus en reining nous avons un sol spécial adapté à la pratique des arrêts glissés pour ne pas que le cheval ne se fasse mal). Les chevaux qui font du barel 100% du temps sont souvent un peu "cassés" dans leur tête & deviennent à moitié fous à la vue des barils .. (pas tous, mais une bonne partie malheureusement). Il faut varier le travail, et savoir respecter les limites physiques et mentales de son cheval, comme dans toute équitation