Chevaux de sport et vie au pré: compatible ?

Je rejoins beaucoup de gens, un cheval de sport est bien mieux au pré comme n'importe quel cheval !

Ma dp est prêt pour le saint Georges, il est très bien muscler et avec beaucoup d'impulsion tout ça en étant au pré. Il n'a pour l'instant jamais eu de blessure, l'alimentation est bien géré avec un complément en floconné quand l'herbe n'est pas assez riche et on fait varier les quantités en fonction de l'état. Il est ferré des quatre pieds et même si on y a été très progressivement pas de souci avec son copain de champs. Pourtant gris je l'ai rarement retrouver suffisament sale pour que ça me prenne plus de 30min de pansage (oui bien sur c'est plus que les 2min pour découvrir et passer un coup de chiffon de ceux vivants au box mais c'est aussi ça qu'on aime non ?).

Il est heureux, épanoui, content de nous voir comme content de retourner dans son pré, très volontaire au travail et dans une forme olympique alors je ne vois pas de contre indication...

Mon cheval sortait en pro et amateur, il vivait au box 21h / jour. Depuis que je l'ai, il est au pré nuit et jour ( avec couverture la nuit ) et je le rentre au box si nécessaire ( compétition, tempête etc... ), il ne sort plus a haut niveau, mais j'enchaîne des parcours 1m/1m20.

Son énergie et sa générosité en carrière n'ont en rien changées ! C'est toujours le meme, avec juste un corps plus détendu, ses membres ne gonflent plus après une séance de saut parce qu'il marche, il n'a plus mal au dos parce qu'il s'échauffe en permanence...

Son ancienne proprio m'en veux mais rien de tel pour le moral qu'un cheval dehors avec les copains ! En plus le box le stressais beaucoup ( oreilles couchées lors de la distribution des rations, portes mordillées a longueur de journée, il tournait en rond... ) !

Salut,
Je pense que tout dépend des objectifs et de la discipline.

Je tourne en CSO (1m05- 1m15), mon cheval est capable de bien plus, mais j'appréhende encore, il vit au près h24, bien plus zen que lorsqu'il faisait près-boxe.

En près- boxe, il était énervé des qu'il rentrait, hystérique au moment de sortir, très raide au sortir du boxe ( dos pas top) et pourtant il était au près 12h/jour, j'étais persuadé que c'était le top pour lui.
Mais à force on a fini par le laisser dehors tout le temps et il est devenu bien plus zen.

Maintenant il est à la maison, il vit au près avec 3 copains, il est ferré, il sort en concours régulièrement, plus de boxe pour lui, le seul truc chiant pour moi c'est lorsqu'il pleut, il a le dos mouille, je ne peux pas le seller.
J'ai aussi une jument qui est pleine, car elle c'est blessé cet hivers au travail, ils sont ensemble au champs depuis 3 ans, lorsqu'elle travaillait elle était ferré des 4 pieds, maintenant plus besoin donc juste ferré devant. Pas de souci particulier.

Pour l'alimentation, je met dans des seaux souples, les 2 chevaux mangent la même ration et plus ou moins à la même vitesse, le poney est gros et à une mini ration, et j'isole la PS de ma fille qui est fit pour qu'elle prenne le temps de manger. C'est un peu d'organisation mais comme on a conçu les installations pour c'est très facile.
et Ils ont du foin à volonté .

avec mes objectifs c'est possible, sur du 145-150 et plus je ne suis pas convaincu...

oui moi je pense que cela est tout a fait compatible car certain chevaux de professionnel vont aussi au padoock il n y vivent pas mais il y reste alors oui il faut peut être evité de les mélanger avec d autre chevaux car il ne faut pas qu il se blaisse donc voila jespere t avoir ete utile

oui moi je pense que cela est tout a fait compatible car certain chevaux de professionnel vont aussi au padoock il n y vivent pas mais il y reste alors oui il faut peut être evité de les mélanger avec d autre chevaux car il ne faut pas qu il se blaisse donc voila jespere t avoir ete utile

Bon avant de ma faire "lyncher" je précise que pour moi un paddock c'est un pré d'au moins 2000m² par cheval, toujours enherbé. Je ne concevrais pas de leur faire faire box-petit paddock en terre...

Ce rythme semble bien leur convenir, tous mes loulous sont calmes, aucun tic ni comportement anormal, ils ne s'énervent pas pour sortir, et demandent souvent à rentrer avant qu'on aille les chercher même quant il fait beau. La mise au pré h24 n'a d’ailleurs pas été du tout apprécié par certains, même si je l'ai bien faite progressivement.

yayayoyo a écrit le 30/06/2014 à 16h13: Petite parenthèse, ma juju pour l'endurance sera au pré h24, car à mon sens il faut un cheval en avant pour cette discipline, mais pas forcément dans l'impulsion.

Ah, ben, pourtant, si tu veux faire de l'endurance, l'impulsion va être une des choses les plus importantes à bosser !

nadinegari a écrit le 30/06/2014 à 20h23: Ah, ben, pourtant, si tu veux faire de l'endurance, l'impulsion va être une des choses les plus importantes à bosser !

Tu m'intéresse, quelle est ta définition de l'impulsion ?

yayayoyo a écrit le 30/06/2014 à 21h34: Tu m'intéresse, quelle est ta définition de l'impulsion ?

Tu as la définition basique, celle qu'on apprend par coeur pour passer ses galops :

"L'impulsion est le désir naturel ou acquis du cheval à se porter en avant".

Et puis, il arrive un moment où il faut aller plus loin. Il y a une "définition" qui me plaît beaucoup et qui reflète très bien ce que nous recherchons dans le travail de nos chevaux :

"L'impulsion, c'est le maintien de l'énergie dans la cadence et la légèreté...

Le mouvement vers l'avant ne saurait à lui seul définir l'impulsion. Le cheval de course et le piaffeur manifestent une très grande impulsion. Pourtant l'un galope au maximum de sa vitesse et l'autre reste sur place ! L'impulsion n'est pas la vitesse, mais l'énergie et la vibration avec lesquels le cheval se donne et travaille.

C'est un état d'esprit, un désir mental et physique du cheval de se porter en avant, de se mettre naturellement en mouvement avec énergie, constance et plaisir. Elle se traduit par le désir de répondre avec promptitude à toutes les sollicitations du cavalier, à partir de n'importe quelle allure, et à continuer le mouvement avec entrain sans le secours des aides. Un cheval est dans l'impulsion lorsque, dans une allure ou un exercice donné, il conserve sans intervention du cavalier la même attitude, la même dose d'énergie et le même équilibre sans altérer sa cadence. L'impulsion, c'est le maintien de l'énergie dans la cadence et la légèreté, c'est sentir que le cheval développe la même dose d'énergie sans augmenter la vitesse. Il n'y a pas d'impulsion sans cadence et pas de cadence sans impulsion.

Tous les chevaux ne possèdent pas une impulsion naturelle.
Créer, développer, canaliser et entretenir l'impulsion en fonction de l'équilibre recherché du cheval est un objectif constant du cavalier. Le cheval doit apprendre à réagir avec énergie et à vibrer à la moindre sollicitation du cavalier. Si l'on attribue à l'assiette et aux jambes du cavalier un rôle principal, tout concourt dans l'attitude du cavalier au réveil et au maintien de l'impulsion: la relaxation et l'équilibre; l'opportunité des actions, l'accord des aides, la justesse du contact et la subtilité de la main, la confiance en soi et la relaxation mentale...
Répeter les actions de jambes, les mouvements d'assiette alors que la main est dure et empêche le mouvement de passer, alors que le cavalier n'est pas en équilibre, ne fait que durcir le cheval. L'impulsion "portée"et entretenue mécaniquement n'est pas l'impulsion. Elle n'est que gesticulation et gymnastique inutile!"

L'auteur de cet article est bien plus doué que moi pour définir cette attitude que l'on travaille aussi en endurance

http://www.cheval-haute-ecole.com/index16-03.html

Et j'adhère tout particulièrement à cette phrase qui conclue ses propos :

"L'impulsion n'est pas une question de jambes ! C'est une attitude mentale."

Et le mental, sur la piste, je peux t'assurer que c'est primordial!
Ce que l'on recherche, ce sont des allures rasantes (économie d'énergie) avec, justement, beaucoup d'impulsion. En outre, je ne sais pas si tu as eu l'occasion de suivre un cheval d'endurance avec du métier, mais si c'est le cas, tu as du constater à quel point cela pousse fort derrière....

Je connais bien ce site, je l'ai lu et relu de long en large !
J'aime beaucoup ta définition de l'impulsion

Il ne me semblait pas qu'en endurance on avait besoin de "la même" impulsion qu'en dressage par exemple, je pensais plus qu'il fallait un cheval en avant et "qui a du cœur". Après je n'ai pas les mêmes ambitions que vous en endurance, je me contenterai de 20 et 40km, peut être 60, et ça s'arrêtera là, car c'est le cavalier qui ne tiendra pas le choc (niveau physique et aussi manque de temps pour s'entraîner)

Ça doit dépendre des chevaux.
Le miens a vécu les 4 premières années de sa vie au pré. C'était un sac d'os à chaque sortie d'hiver. J'aurai eu du mal à le travailler quotidiennement je pense.

Par contre, si je le laisse au boxe H24, il est pénible à monter. Il a du mal à se concentrer et il s'énerve vite.

Je pense que pour lui, le pré boxe est idéal pour son activité sportive.

A l'inverse, notre autre Loulou se porte très très bien au pré.

Peut être que cela dépend si le cheval est rustique ou pas

yayayoyo a écrit le 30/06/2014 à 20h11: Bon avant de ma faire "lyncher" je précise que pour moi un paddock c'est un pré d'au moins 2000m² par cheval, toujours enherbé. Je ne concevrais pas de leur faire faire box-petit paddock en terre... Ce rythme semble bien leur convenir, tous mes loulous sont calmes, aucun tic ni comportement anormal, ils ne s'énervent pas pour sortir, et demandent souvent à rentrer avant qu'on aille les chercher même quant il fait beau. La mise au pré h24 n'a d’ailleurs pas été du tout apprécié par certains, même si je l'ai bien faite progressivement.

merci pour se de taille mais je c est se qu est un padoock c était juste pour proposé une intermédiaire entre le box et le pré car cela peut aussi être une solution de le lâcher au paddock tout en le laissant au box le reste du temps mais sinon pour revenir au sujet je pense que cela est tout a fait compatible mais attention si c est un cheval abituer a être au box de ne pas directement le mettre au pré donc paraitra a toi de faire ton choix voili voilou

Floresun ça ne t'était pas particulièrement destiné. C'était juste pour apporte rune précision à mes propos.

yayayoyo a écrit le 30/06/2014 à 23h24: J Il ne me semblait pas qu'en endurance on avait besoin de "la même" impulsion qu'en dressage par exemple, je pensais plus qu'il fallait un cheval en avant et "qui a du cœur".

Un cheval en avant, c'est un cheval porté par l'impulsion! En endurance, on a besoin de chevaux souples, en équilibre, longitudinaux, avec beaucoup d'impulsion donc et cadencés.
Et c'est comme pour tout, le dressage, c'est la base : entretien de la souplesse, travail musculaire cohérent, cela nous est très utile.
En course, on utilise même des choses que beaucoup s'imaginent ne concerner que les carrières : partir au galop sur n'importe quel pied (si tu galopes toujours sur le même pied, tu multiplies les risques de fatigue et/ou de boiterie), changement de pied en l'air pour ne citer que ces exemples.
Moi qui vient du dressage, c'est d'ailleurs mon grand désespoir : je n'ai pas les installations et avec deux gamines (dont une de 7 mois) et un job à 50km de la maison, je ne prends pas suffisamment le temps de bosser les chevaux sur le plat. Alors, oui, je bosse incurvation/contre-incurvation, mobilisation des hanches, croise-papattes et autres huit de chiffre en extérieur, mais cela ne remplace en rien le travail de fond en carrière. Et, ça, honnêtement, je pense que c'est une des grosses lacunes de notre écurie.

Ma jument est en travail régulier + concours ffe club 2 (western). Elle vit au pré, voit les copains, s'amuser dans son pré, c'est ce que j'aime ! la voir toute sale, le pansage est plus long mais sa permet d'être en relation.
L'hiver dernier, elle a était au box + sorties paddock. C'est cool de panser son cheval en 2 secondes (ironie) mais j'ai trouvé un cheval stressée, peureux et un regard vide.....