et71 a écrit le 12/03/2009 à 09h22: |
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Je suis dans la même consternation que toi pour les prix.
Même si cela se comprend par la loi du marché, dans une société qui se dit évoluée, la solidarité est très limitée sur le sujet, quoiqu'on en dise et quoiqu'on lise!!!
Au lieu d'aider en priorité les personnes qui en ont le plus besoin, les malades sont obligés de se battre sur tous les plans(notamment financiers), à croire que leurs forces sont décuplées !!! Et quand je pense à ma soeur dotée d'une pension d'invalidité minable ne couvrant pas ses frais de logement, nourriture etc.. et qui a été obligée de payer ses aiguilles de perfusion à domicile et autres matériels dans les années 1998. Si mes parents n'avaient pas été là, dans quelles conditions aurait-elle vécu ? Et je pense à tous ceux qui sont seuls, comment vivent-ils ?
Ce qui est sûr, c'est que les rencontres et les amitiés dans ce contexte sont très vraies et fortes, les émotions très intenses, la vie croquée à pleines dents et l'on se découvre des forces surprenantes et pourquoi pas de soleil après les intempéries ? Moi, je crois encore à l'accalmie qui permet de nous ressourcer, au mental qui freine les vilains maux de notre corps
Le cheval a une générosité instinctive que l'humain oublie trop souvent.
A l'attelage, il existe une grande complicité avec son cheval (la confiance doit être totale, plus qu'à cheval), et que dire des sensations |
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Oui et non , je trouve qu'il y a franchement de l'exagération, les lois du marché ont bon dos, en fait je trouve que les tarifs sont anormalement élevés par le fait de la nécessité. En effet, entre une personne valide et une personne l'étant moins (je n'aime pas le mot invalide qui est déjà une forme de discrimination) lors d'une pratique d'une activité c'est que le valide a le choix, une personne moins valide a la nécessité de s'équiper. Hors les fabricants surfent sur le besoin quasi obligatoire d'acquérir des équipements. L'aspect "petite série" minore le choix. Je prend un exemple, j'ai vu récemment un reportage sur des cuisines adaptées, certain de ces équipement existe déjà pour le confort de chacun, et bien pourquoi, pour une personne à mobilité réduite cette même prestation est facturée 3 à 4 fois plus chère ?
Je suis enseignant en APS de formation, j'ai participé à des opération handisports, idem avec des chevaux. En discutant avec des éducateurs j'ai été sidéré de voir le peu de moyen dont il dispose. Du peu de cas quant aux choix des créneaux horaires, de la discrimination pour le matériel.
En fait pas de chose me hérisse le poil, celle ci en fait partie. Et c'est aussi une des raisons qui m'ont conduit l'année dernière à tenter une aventure un peu plus engagée et politique, certes au sein d'une petite commune (mais il faut bien commencé quelque part) Mais celà n'a pas marché, (de peu) et pourquoi, parce que n'était pas un habitant de souche du village. Et cette discrimination que j'ai ressenti, est la même a un degré moindre que celle ressenti par des handicapée par rapport à une population "normalisée et formatée.
Je sais un peu long, mais c'est un sujet qui me tient à coeur,
3 choses, je remercie ma maman (éducatrice pour sourd, mais aussi prof de français pour réfugiés politique) qui m'a transmis un certain sens des valeurs. Et merci à un jeune garçon d'une quinzaine année, que tout le monde pensait qu'il était à l'ouest, complètement recroquevillé, les mains indesserables et qui m'a sourit quand je l'ai mis sur un cheval, alors que soit disant il ne pouvait pas comprendre ce qui lui arrivait. Et je suis fier du choix de mon fils ainé qui en tant que Maitre nageur, a préféré sortir de la facilité des piscines pour se former pendant 1 an de plus pour s'occuper d'activité sportives pour des jeunes qui ont fait un coma et entame un long processus de rééducation.