Equitation et maladie

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Pompier

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Equitation et maladie
Posté le 09/03/2009 à 17h09

Je suis atteint d'une myopathie qui au fur et à mesure devien invalidante sans mettre en jeu mon pronostic vital et je me suis mis à l'attelage depuis 2 ans.
Je voudrais partager mon expérience avec des gens dsans la même situation et voir comment ça se passe pour eux.
Pour le moment j'arrive encore à panser mon poney et à atteler mais pour combien de temps encore!!!!!
Il y a quelque chose que je ne comprends pas, plusieurs fabricants de caleche font des caleches pour personnes à mobilité réduite mais lorsque l'on voit le prix on se dit qu'en plus d'être malade, il ne faut pas être pauvre car sinon on ne peut rien faire et c'est comme ça pour tout le matériel concernant le handicap.

Ping

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Posté le 09/03/2009 à 17h31

pour faire de l'equitation tout court il ne faut pas etre pauvre !

As-tu essayé d'avoir des subventions ??? (Conseil Regional; CAF; comité regional d'attelage p.e.)

ça devrait exister .....

si ça existe c'est toujours longue ces histoires là ..... faudrait encore pouvoir en profiter après !

Darnie

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Posté le 09/03/2009 à 17h38

moi j'ai une amie qui a une maladie genetique degenerative je ne sais plus le nom mais qui progressivement l'empeche de se mouvoir. bon elle n'ai pas dans le milieu des chevaux mais des chiens au debut elle a pris un chien et je l'ai un peu poussée à faire de la compétitions sportives avec et elle m'en a remercie car depuis elle se deplace beauoup plus meme si elle est obliger de prendre 2 cannes pour marcher les jours ou ça va pas. ses medecins sont bluffer car il lui avait dit que dans 1 ans elle serait en fauteuil et ça fait 4 ans et elle marche toujours!! elle a meme repris un 2 autres chiens qui l'aide dans sa vie quotidienne et qui vont avec elle en concours.
alors je ne peux que te conseillé de continuer le plus possible a bouger (meme si je sais c'est pas facile) et de faire ce qui te plais et il y a toujours une solution a tout.

Pompier

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Posté le 10/03/2009 à 07h30


ping a écrit le 09/03/2009 à 17h31:
pour faire de l'equitation tout court il ne faut pas etre pauvre !

As-tu essayé d'avoir des subventions ??? (Conseil Regional; CAF; comité regional d'attelage p.e.)

ça devrait exister .....

si ça existe c'est toujours longue ces histoires là ..... faudrait encore pouvoir en profiter après !


Mon propos était de dire que dès que le matériel est afit pour des personnes handicapées il est forcément plus cher, pourquoi?
Même si dans mon cas je ne me plains pas de ma situation financière.
Je pense qu'il faut développer l'accès de ce sport magnifique qu'est l'équitation aux handicapés par ce que c'est bénefique pour tout le monde, la personne handicapée, le moniteur qui l'aide et aussi pour le cheval car je peux vous dire que le cheval qui est monté par quelqu'un de différent le ressent et il est beaucoup plus calme et attentionné.

Ping

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Posté le 11/03/2009 à 22h52

ok

je pense que ça s'explique par les lois du marché ...des qu'on fabrique en petits quantités; du sur mesure ou presque c'est toujours plus cher ...

c'est d'ailleurs pour ça que des fois il y a des subventions ... pour permettre de "vivre comme tout le monde" autant que possible ....

J'ai déjà entendu que les chevaux sont plus gentils quand ils sentent que leurs cavalier sont vulnérable .... mais en attelage le contact n'est pas le même .... tu ressent quand même une attention accru?

Et71

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Posté le 12/03/2009 à 09h22


pompier a écrit le 09/03/2009 à 17h09:
Je suis atteint d'une myopathie qui au fur et à mesure devien invalidante sans mettre en jeu mon pronostic vital et je me suis mis à l'attelage depuis 2 ans.
Je voudrais partager mon expérience avec des gens dsans la même situation et voir comment ça se passe pour eux.
Pour le moment j'arrive encore à panser mon poney et à atteler mais pour combien de temps encore!!!!!
Il y a quelque chose que je ne comprends pas, plusieurs fabricants de caleche font des caleches pour personnes à mobilité réduite mais lorsque l'on voit le prix on se dit qu'en plus d'être malade, il ne faut pas être pauvre car sinon on ne peut rien faire et c'est comme ça pour tout le matériel concernant le handicap.

Je suis dans la même consternation que toi pour les prix.
Même si cela se comprend par la loi du marché, dans une société qui se dit évoluée, la solidarité est très limitée sur le sujet, quoiqu'on en dise et quoiqu'on lise!!!
Au lieu d'aider en priorité les personnes qui en ont le plus besoin, les malades sont obligés de se battre sur tous les plans(notamment financiers), à croire que leurs forces sont décuplées !!! Et quand je pense à ma soeur dotée d'une pension d'invalidité minable ne couvrant pas ses frais de logement, nourriture etc.. et qui a été obligée de payer ses aiguilles de perfusion à domicile et autres matériels dans les années 1998. Si mes parents n'avaient pas été là, dans quelles conditions aurait-elle vécu ? Et je pense à tous ceux qui sont seuls, comment vivent-ils ?
Ce qui est sûr, c'est que les rencontres et les amitiés dans ce contexte sont très vraies et fortes, les émotions très intenses, la vie croquée à pleines dents et l'on se découvre des forces surprenanteset pourquoi pas de soleil après les intempéries ? Moi, je crois encore à l'accalmie qui permet de nous ressourcer, au mental qui freine les vilains maux de notre corps
Le cheval a une générosité instinctive que l'humain oublie trop souvent.
A l'attelage, il existe une grande complicité avec son cheval (la confiance doit être totale, plus qu'à cheval), et que dire des sensations

Et71

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Posté le 12/03/2009 à 13h30

Allez un peu de rêve !!! je te conseilles d'aller sur le post de la ganadéria (Gwenfs) page 156 je crois (dernière page) pour visionner 2 vidéos et notamment le cheval en liberté, une douceur à consommer sans modération

Et71

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Posté le 12/03/2009 à 17h07


et71 a écrit le 12/03/2009 à 13h30:
Allez un peu de rêve !!! je te conseilles d'aller sur le post de la ganadéria (Gwenfs) page 156 je crois (dernière page) pour visionner 2 vidéos et notamment le cheval en liberté, une douceur à consommer sans modération

Houp !!! en fait c'est à la page 154.

Vero13

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Posté le 12/03/2009 à 22h08

Rien n'est vraiment fait pour le handicap que ce soit dans le sport comme dans la vie de tous les jours et on ne peut que le constater malheureusement. Cependant l'état à un discours différent et officiellement le handicap est une priorité nationale pour l'état donc il faut les prendre au mot et faire marcher les subventions à tous les niveaux en passant par le biais d'une association pour l'achat de matériel.
Je t'en parle en connaissance de cause car j'ai été quelques années présidente d'association sportive et que ce soit par l'intermédiaire du conseil général, régional, mairie et CNDS on a tapé à toutes les portes pour subventionner la prise en charge de 7 enfants à handicap mental léger. Cela n'est pas simple mais on y arrive en se faisant bien conseiller.
Maintenant pour ce qui concerne la maladie je peux dire sur un plan plus personnel que l'équitation et le cheval en particulier m'a permis de passer un cap difficile dans ma vie. J'ai trouvé grâce à lui la force de continuer, la confiance en moi, une paix intérieure longtemps perdue....
Ce que je ne trouvais plus auprès des humains ou si peu.
Le cheval ne nous juge pas, il nous prend tel que nous sommes sans tricherie, mais il exige aussi de nous une certaine maîtrise de nos émotions et de nos gestes, une certaine rigeur aussi, un engagement sincère. Bref dans cet échange merveilleux on apprend, on progresse doucement à son rythme sans pression.
C'est donc un sport merveilleux encore inaccessible pour certains et c'est bien dommage.
Je dirais aussi que mes plus belles rencontres ce sont faites dans le cadre de ma maladie car les personnes qui ont traversé ce genre d'épreuve sont souvent recentrées sur l'essentiel et bien plus ouvertes humainement.
J'espère que tu pourras accomplir ton projet et que toi aussi tu trouveras dans ce sport des émotions aussi fortes et bénéfiques que les miennes.

Gwenfs

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Posté le 12/03/2009 à 23h49


et71 a écrit le 12/03/2009 à 09h22:

Je suis dans la même consternation que toi pour les prix.
Même si cela se comprend par la loi du marché, dans une société qui se dit évoluée, la solidarité est très limitée sur le sujet, quoiqu'on en dise et quoiqu'on lise!!!
Au lieu d'aider en priorité les personnes qui en ont le plus besoin, les malades sont obligés de se battre sur tous les plans(notamment financiers), à croire que leurs forces sont décuplées !!! Et quand je pense à ma soeur dotée d'une pension d'invalidité minable ne couvrant pas ses frais de logement, nourriture etc.. et qui a été obligée de payer ses aiguilles de perfusion à domicile et autres matériels dans les années 1998. Si mes parents n'avaient pas été là, dans quelles conditions aurait-elle vécu ? Et je pense à tous ceux qui sont seuls, comment vivent-ils ?
Ce qui est sûr, c'est que les rencontres et les amitiés dans ce contexte sont très vraies et fortes, les émotions très intenses, la vie croquée à pleines dents et l'on se découvre des forces surprenanteset pourquoi pas de soleil après les intempéries ? Moi, je crois encore à l'accalmie qui permet de nous ressourcer, au mental qui freine les vilains maux de notre corps
Le cheval a une générosité instinctive que l'humain oublie trop souvent.
A l'attelage, il existe une grande complicité avec son cheval (la confiance doit être totale, plus qu'à cheval), et que dire des sensations


Oui et non , je trouve qu'il y a franchement de l'exagération, les lois du marché ont bon dos, en fait je trouve que les tarifs sont anormalement élevés par le fait de la nécessité. En effet, entre une personne valide et une personne l'étant moins (je n'aime pas le mot invalide qui est déjà une forme de discrimination) lors d'une pratique d'une activité c'est que le valide a le choix, une personne moins valide a la nécessité de s'équiper. Hors les fabricants surfent sur le besoin quasi obligatoire d'acquérir des équipements. L'aspect "petite série" minore le choix. Je prend un exemple, j'ai vu récemment un reportage sur des cuisines adaptées, certain de ces équipement existe déjà pour le confort de chacun, et bien pourquoi, pour une personne à mobilité réduite cette même prestation est facturée 3 à 4 fois plus chère ?
Je suis enseignant en APS de formation, j'ai participé à des opération handisports, idem avec des chevaux. En discutant avec des éducateurs j'ai été sidéré de voir le peu de moyen dont il dispose. Du peu de cas quant aux choix des créneaux horaires, de la discrimination pour le matériel.
En fait pas de chose me hérisse le poil, celle ci en fait partie. Et c'est aussi une des raisons qui m'ont conduit l'année dernière à tenter une aventure un peu plus engagée et politique, certes au sein d'une petite commune (mais il faut bien commencé quelque part) Mais celà n'a pas marché, (de peu) et pourquoi, parce que n'était pas un habitant de souche du village. Et cette discrimination que j'ai ressenti, est la même a un degré moindre que celle ressenti par des handicapée par rapport à une population "normalisée et formatée.

Je sais un peu long, mais c'est un sujet qui me tient à coeur,
3 choses, je remercie ma maman (éducatrice pour sourd, mais aussi prof de français pour réfugiés politique) qui m'a transmis un certain sens des valeurs. Et merci à un jeune garçon d'une quinzaine année, que tout le monde pensait qu'il était à l'ouest, complètement recroquevillé, les mains indesserables et qui m'a sourit quand je l'ai mis sur un cheval, alors que soit disant il ne pouvait pas comprendre ce qui lui arrivait. Et je suis fier du choix de mon fils ainé qui en tant que Maitre nageur, a préféré sortir de la facilité des piscines pour se former pendant 1 an de plus pour s'occuper d'activité sportives pour des jeunes qui ont fait un coma et entame un long processus de rééducation.

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Posté le 13/03/2009 à 18h14


gwenfs a écrit le 12/03/2009 à 23h49:


Oui et non , je trouve qu'il y a franchement de l'exagération, les lois du marché ont bon dos, en fait je trouve que les tarifs sont anormalement élevés par le fait de la nécessité. En effet, entre une personne valide et une personne l'étant moins (je n'aime pas le mot invalide qui est déjà une forme de discrimination) lors d'une pratique d'une activité c'est que le valide a le choix, une personne moins valide a la nécessité de s'équiper. Hors les fabricants surfent sur le besoin quasi obligatoire d'acquérir des équipements. L'aspect "petite série" minore le choix. Je prend un exemple, j'ai vu récemment un reportage sur des cuisines adaptées, certain de ces équipement existe déjà pour le confort de chacun, et bien pourquoi, pour une personne à mobilité réduite cette même prestation est facturée 3 à 4 fois plus chère ?
Je suis enseignant en APS de formation, j'ai participé à des opération handisports, idem avec des chevaux. En discutant avec des éducateurs j'ai été sidéré de voir le peu de moyen dont il dispose. Du peu de cas quant aux choix des créneaux horaires, de la discrimination pour le matériel.
En fait pas de chose me hérisse le poil, celle ci en fait partie. Et c'est aussi une des raisons qui m'ont conduit l'année dernière à tenter une aventure un peu plus engagée et politique, certes au sein d'une petite commune (mais il faut bien commencé quelque part) Mais celà n'a pas marché, (de peu) et pourquoi, parce que n'était pas un habitant de souche du village. Et cette discrimination que j'ai ressenti, est la même a un degré moindre que celle ressenti par des handicapée par rapport à une population "normalisée et formatée.

Je sais un peu long, mais c'est un sujet qui me tient à coeur,
3 choses, je remercie ma maman (éducatrice pour sourd, mais aussi prof de français pour réfugiés politique) qui m'a transmis un certain sens des valeurs. Et merci à un jeune garçon d'une quinzaine année, que tout le monde pensait qu'il était à l'ouest, complètement recroquevillé, les mains indesserables et qui m'a sourit quand je l'ai mis sur un cheval, alors que soit disant il ne pouvait pas comprendre ce qui lui arrivait. Et je suis fier du choix de mon fils ainé qui en tant que Maitre nageur, a préféré sortir de la facilité des piscines pour se former pendant 1 an de plus pour s'occuper d'activité sportives pour des jeunes qui ont fait un coma et entame un long processus de rééducation.

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Posté le 13/03/2009 à 21h40


gwenfs a écrit le 12/03/2009 à 23h49:


Oui et non , je trouve qu'il y a franchement de l'exagération, les lois du marché ont bon dos, en fait je trouve que les tarifs sont anormalement élevés par le fait de la nécessité. En effet, entre une personne valide et une personne l'étant moins (je n'aime pas le mot invalide qui est déjà une forme de discrimination) lors d'une pratique d'une activité c'est que le valide a le choix, une personne moins valide a la nécessité de s'équiper. Hors les fabricants surfent sur le besoin quasi obligatoire d'acquérir des équipements. L'aspect "petite série" minore le choix. Je prend un exemple, j'ai vu récemment un reportage sur des cuisines adaptées, certain de ces équipement existe déjà pour le confort de chacun, et bien pourquoi, pour une personne à mobilité réduite cette même prestation est facturée 3 à 4 fois plus chère ?
Je suis enseignant en APS de formation, j'ai participé à des opération handisports, idem avec des chevaux. En discutant avec des éducateurs j'ai été sidéré de voir le peu de moyen dont il dispose. Du peu de cas quant aux choix des créneaux horaires, de la discrimination pour le matériel.
En fait pas de chose me hérisse le poil, celle ci en fait partie. Et c'est aussi une des raisons qui m'ont conduit l'année dernière à tenter une aventure un peu plus engagée et politique, certes au sein d'une petite commune (mais il faut bien commencé quelque part) Mais celà n'a pas marché, (de peu) et pourquoi, parce que n'était pas un habitant de souche du village. Et cette discrimination que j'ai ressenti, est la même a un degré moindre que celle ressenti par des handicapée par rapport à une population "normalisée et formatée.

Je sais un peu long, mais c'est un sujet qui me tient à coeur,
3 choses, je remercie ma maman (éducatrice pour sourd, mais aussi prof de français pour réfugiés politique) qui m'a transmis un certain sens des valeurs. Et merci à un jeune garçon d'une quinzaine année, que tout le monde pensait qu'il était à l'ouest, complètement recroquevillé, les mains indesserables et qui m'a sourit quand je l'ai mis sur un cheval, alors que soit disant il ne pouvait pas comprendre ce qui lui arrivait. Et je suis fier du choix de mon fils ainé qui en tant que Maitre nageur, a préféré sortir de la facilité des piscines pour se former pendant 1 an de plus pour s'occuper d'activité sportives pour des jeunes qui ont fait un coma et entame un long processus de rééducation.


ton témoignage est très émouvant

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Posté le 13/03/2009 à 22h06

pour info je mets le lien vers l'initiative de Moumoutbay

https://www.chevalannonce.com/forums-914088-des-sellespour-handicapeset-pourquoi-pas

Gwenfs

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Posté le 16/03/2009 à 21h16

Je suis assez déçu qu'un post comme celui là n'ait pas suscité plus d'intérêt. mais je ne suis pas si choqué que ça, le côté égocentrique du cavalier à 1.60 m du sol, pas facile de regarder par terre quand tout va bien. Dans le post de Pompier je sentais un grand désarroi, et une envie non dissimulée de partager avec nous. Alors si je pouvais avoir un souhait, mettez pied à terre et essayez de comprendre (j'ai bien dis essayez) et de donner un avis, une idée, qui n'a pas eu un jour une petite blessure qui nous a empêcher de vivre momentanément une passion, alors si c'était définitif et trop limitant ?
Voilà une petite réflexion perso !!!

Edité par gwenfs le 16-03-2009 à 23h08



Gwenfs

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Posté le 16/03/2009 à 23h09

Alors, on se donne bonne conscience en ayant donné 10 € au téléthon ?

Alma

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Posté le 17/03/2009 à 00h35

Je viens de tomber sur ce post ! et tu as raison de nous secouer Gwenfs. je suis étonnée aussi qu'il n'ai pas suscité plus d'interventions.

Il est difficile de répondre car on ne connait pas ou peu les obstacles auxquels sont confrontés les personnes touchées par des maladies invalidantes.

Bien sûr, les médias "essaient" de faire passer quelques messages. Mais pas assez ou de façon dérangeante parfois. Limite voyeurisme. Alors on a une petite larme, de la compassion et le lendemain, tout est oublié !! Je sais, c'est moche ce que je dis mais....

Nous avions un ami, décédé il y a 3 ans (il avait 60 ans) Depuis sa naissance, il était en chaise roulante (poliomyélite). Très diminué physiquement, mais toute sa tête (très bel homme d'ailleurs) et un tantinet dragueur.

Il a souffert toute sa vie sans jamais se plaindre, il partait en cure tous les ans, il animait des bals de pays (en Dordogne), avait toujours (?) le moral et nous le remontait quand on allait pas bien. Il m'a même proposé de me prêter un de ses fauteuils électriques un jour où je me plaignais d'une sciatique !!!

Et là, j'ai eu honte de me plaindre. Depuis, quand j'ai un petit ou même un gros bobo, je pense à lui.

C'est un cancer qui l'a emporté !!! la vie a été vraiment dégueulasse avec lui.

Tout ça pour dire qu'on se sent désarmé face au handicap parce que mal informé.

Peu de structures scolaires sont équipées pour accueillir les enfants "dits" à problèmes physiques ou mentaux, les adultes que deviennent les enfants sans "problèmes" se sentiraient peut-être plus concernés et ainsi, nous pourrions vivre dans un monde ou l'indifférence aurait disparue ???

Mais là, je rêve... A moins que l'état ne se penche un peu plus sérieusement sur ce dossier (j'ai cru entendre parler de projets lors d'une certaine campagne)

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