Stage de dressage pour les cavaliers cso

ladygodiva a écrit le 21/12/2014 à 20h37: Je l'admets très volontiers Mais j'ai des opinions que je défends. J'ai donné mon avis mais chacun est libre de chercher ce qui lui convient. J'avoue que la guéguerre française entre dressage et cso me choque. Je n'ai jamais travaillé en Allemagne, seulement en Autriche et au Royaume Uni, et je n'ai jamais vu un tel fossé entre les disciplines et tant de mepris des dressurs pour les sauteurs

En l’occurrence, pour moi, l& "guéguerre" commence quand on pense que ce sont deux disciplines hermétiques. Pourquoi déconseiller d'entrée à quelqu’un qui souhaite progresser et évoluer avec son cheval en s'enrichissant d'une autre discipline et en y piochant ce qui lui convient de le faire ? La curiosité et l'ouverture n'ont jamais fait de mal à personne il me semble.

A mon (petit) niveau, j'ai touché à beaucoup de choses différentes et toutes ont enrichi mon couple cavalier-cheval.

dolimos a écrit le 19/12/2014 à 20h27: C'est EXACTEMENT ce que je dis !!! Les bon chevaux de CSO sont extrêmement bien dressés mais à mes yeux pas tout à fait de la même "facon" que ceux de dressage pur car ceux de CSO gardent une part de naturel et d'autonomie .

Je crois que c'était une réponse à ce qui disait que le dressage enlève de l'autonomie, de la spontanéité et de l'expressivité aux chevaux de CSO. L'exemple semblait dire que ces chevaux étaient très soumis critère qui semblait correspondre à la description des travers du dressage.

gobi a écrit le 21/12/2014 à 20h47: Peut-être tout simplement parce que l'obstacle comme tu le dis plus haut (je crois que c'est toi), demande plus de réactivité et d'adaptation, de rapidité dans les décisions et leur mise en oeuvre. et donc moins de temps et de disponibilité pour la précision et la rigueur.

c'est là qu'on a le plus grand besoin d'avoir des automatismes autant dans les demandes que dans les reponses du cheval , donc besoin de les etablir ces automatismes , de les travailler

gobi a écrit le 21/12/2014 à 21h02: En l’occurrence, pour moi, l& "guéguerre" commence quand on pense que ce sont deux disciplines hermétiques. Pourquoi déconseiller d'entrée à quelqu’un qui souhaite progresser et évoluer avec son cheval en s'enrichissant d'une autre discipline et en y piochant ce qui lui convient de le faire ? La curiosité et l'ouverture n'ont jamais fait de mal à personne il me semble. A mon (petit) niveau, j'ai touché à beaucoup de choses différentes et toutes ont enrichi mon couple cavalier-cheval.

Le souci , et ça ressort bien sur ce topic, c'est que le travail du chevalhd'obstacle est peu connu. Donc on se dit: " je vais prendre des cours de dress pour m'améliorer et améliorer mon cheval. " Ce serait une excellente idée si on trouvait plus facilement de bon enseignants capable de différencier les besoin d'un couple de cso d'un couple de dressage.
Après, je te rejoins totalement dans le fait que multiplier les expériences aide à progresser. Mais entre essayer une/ des discipline (s) différente(s)nune fois de temps en temps et travailler de façon opposée à ses objectif il y a une différence non négligeable.
Pour avoir fait quelques concours de dress avec mon cheval et avoir travaillé le dress pur avec d'autres chevaux je préfère très largement continuer à bosser mon cheval selon la doctrine d'Orgeix.
Mais je peux comprendre que ça ne fasse pas l'unanimité

ce n'est pas de deconseiller moi aussi j'ai fait les 2 , mais effectivement il y a gros de boulot sur des barres au sol ou avec des plots ou meme rien pour obtenir un cheval qui se tient , qui a le bon galop , le galop de concours (celui la tu ne vas pas le travailler en dressage , ben non quand meme ...) , de l'equilibre , qui ne se vautre pas sur l'epaule interne ou deraper vers l'externe quand on tourne, qui se remet parfaitement en ligne et en equilibre sur ses 4 pieds quand il arrive dans l'axe de sa barre
a choisir je lui conseille plutot de prendre la preparation a l'obstacle , mais elle peut aussi faire les 2

Spaghett

Voilà

ladygodiva a écrit le 21/12/2014 à 21h19: Le souci , et ça ressort bien sur ce topic, c'est que le travail du chevalhd'obstacle est peu connu. Donc on se dit: " je vais prendre des cours de dress pour m'améliorer et améliorer mon cheval. " Ce serait une excellente idée si on trouvait plus facilement de bon enseignants capable de différencier les besoin d'un couple de cso d'un couple de dressage. Après, je te rejoins totalement dans le fait que multiplier les expériences aide à progresser. Mais entre essayer une/ des discipline (s) différente(s)nune fois de temps en temps et travailler de façon opposée à ses objectif il y a une différence non négligeable. Pour avoir fait quelques concours de dress avec mon cheval et avoir travaillé le dress pur avec d'autres chevaux je préfère très largement continuer à bosser mon cheval selon la doctrine d'Orgeix. Mais je peux comprendre que ça ne fasse pas l'unanimité

J'ai eu d'excellents coachs CSO, y compris d'Orgeix, d'ailleurs je préfère "méthode" à "doctrine", mot qui fait vraiment "secte" : je le répète, tous m'ont apporté des choses différentes, et surtout à travailler sur le plat; je trouve alors cela méprisant d'affirmer que les gens qui participent à ce topic ne connaissent pas le travail sur le plat d'un cheval d'obstacle, d'autant que l'équitation est une école d'humilité, le Chevalier ne m'aurait pas contredite.
En dressage, j'ai découvert d'autres possibilités encore sans que cela soit opposé à mes objectifs, bien au contraire.

blueorchid50 a écrit le 21/12/2014 à 22h37: J'ai eu d'excellents coachs CSO, y compris d'Orgeix, d'ailleurs je préfère "méthode" à "doctrine", mot qui fait vraiment "secte" : j'ai dit doctrine parce que d'Orgeix a lui même employé ce terme je le répète, tous m'ont apporté des choses différentes, et surtout à travailler sur le plat; je trouve alors cela méprisant d'affirmer que les gens qui participent à ce topic ne connaissent pas le travail sur le plat d'un cheval d'obstacle, Il n'y a aucun mépris de ma part. Et j'ai juste dit que je trouvais que peu de cavaliers savaient comment travailler sur le plat. C'est une constatation c'est tout. Et je ne peux rien dire sur la majorité des intervenants de ce topic puisque je n'en connais qu'un. d'autant que l'équitation est une école d'humilité, Tout à faitle Chevalier ne m'aurait pas contredite. En dressage, j'ai découvert d'autres possibilités encore sans que cela soit opposé à mes objectifs, bien au contraire.

Dans ce cas, tout va pour le mieux

J'ai travaillé avec des cavaliers de CSO, avec des cavaliers de hunter, je n'ai jamais vraiment travaillé avec des cavaliers de dressage, et comme j'ai la chance de découvrir un peu le milieu de dressage, je me dis qu'il serait dommage de ne pas profiter de cette chance et d'ouvrir un peu mon esprit à cette discipline. (quand je parle de découverte de ce milieu, je parle du top mondial, au plus haut niveau en compétition)