fandada a écrit le 20/05/2015 à 07h31:
si tu l'a acheté en ton nom avant le mariage, on considère que le cheval t'appartient, même si la carte est aux 2 noms.
enfin, je pense, la c'est vraiment dans le détail
si ton "potentiel futur ex mari" n'est pas d'accord, il devra faire une demande en justice et la le juge décidera, en fonction de critères que je ne connais pas.
mais si il peut prouver que même si la facture est à ton nom, il en a payé une partie et qu'il s'en est occupé, ça entre en ligne de compte
Skingirl a l'art de se compliquer la vie ! Si elle veut que le cheval appartienne aux deux, pour quelle raison l'achète-t-elle seule et pas avec son futur mari ?
Dans son cas, en cas de contestation sur la propriété de ce bien, le juge (pas celui du divorce, dont ce n'est pas le job) appréciera en fonction des éléments de faits qui lui seront donnés : d'un côté il aura un contrat de vente et un cheval payé avec les sous de Madame (enfin, je crois), de l'autre il aura la carte, qui ne vaut pas titre de propriété mais seulement présomption de propriété, mais éventuellement complétée par le fait que Monsieur se sera toujours comporté en propriétaire au côté de Madame.
En théorie l'écrit (le contrat) prendrait le pas sur le reste, mais il y a d'autres variables. Enorme sac de noeuds en perspective, et c'est un praticien qui vous le dit.
Par ailleurs, si nous partions du principe que le cheval serait la propriété de Madame seule, acquise avant le mariage, mais qu'après le mariage c'est la communauté (les revenus du couple) qui l'entretient, alors on pourrait penser qu'en cas de divorce la communauté aurait droit à une récompense, c'est à dire au remboursement de ces frais par l'époux propriétaire. Sauf que c'est très, trés loin d'être aussi simple. Sans rentrer dans des détails trop techniques, si Madame et Monsieur on profité du cheval pendant le mariage et/ou si cette "contribution" de la communauté est modeste par rapport aux revenus du couple, je doute fort que la communauté ait vocation à récupérer quoi que ce soit. Donc on pourrait se retrouver dans une situation un peu injuste, notamment si le cheval appartient en propre à celui des époux qui pendant le mariage percevait le moins de revenus.