@Poupipou, je suis d'accord sur le fait que la dominance inter espèce n'existe pas en tant que telle (c'est à dire dans le sens "humain" du mot. Cependant, il y a bien une interaction entre espèces

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Certains animaux sont des proies, d'autres des prédateurs, souvent, d'ailleurs, ils sont prédateurs de certaines espèces et la proie de d'autres, l'homme étant (malheureusement en haut de cette pyramide

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A ce titre, ils ont développés des moyens de communications dans l'espèce, et entre espèce qui leur permettent entre autre de se prémunir des dangers éventuels, en, suivant l'espèce et la situation, élaborant des défenses, que ce soit par la fuite ou par l'attaque...
Chez le cheval, lorsqu'il s'agit d'attaque (et donc de violence d'une certaine façon), ce n'est pas qu'il ne sait pas communiquer autrement, c'est que cette forme de communication est nécessaire à sa sécurité! (je ne parle pas de pathologie de comportements dûes à un mal-être, ou de mauvaises conditions d'élevage, quelqu'elles soit, mais d'un sujet sain, ayant été élevé et vivant dans de bonnes conditions).
Je suis en revanche complètement d'accord sur le fait qu'il existe toute une palette de signaux de communication, dont font partie les signaux d'apaisement, et que savoir les "lire", c'est anticiper sur les réactions à venir, et donc éviter cette "monté en phase" jusqu'à la "violence

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Malheureusement, si la communication chez le cheval passe avant tout par le décriptage de tous ces comportements et postures, l'humain, lui est complètement "aveugle", et les 3/4 du temps, il ne voit pas ces signaux, ce qui oblige le cheval à "s'exprimer plus fort", parfois jusqu'à "la violence"

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Bien sur que l'idéal, est d'affuter son œil pour justement apprendre à lire ces signaux (qui sont hyper subtiles pour l'homme), et quand on y parvient, on est effectivement dans cette relation de partenariat avec son cheval, justement parce qu'on réussit à le comprendre, et à se faire comprendre.
Cependant, je pense qu'il faut (malheureusement), beaucoup de temps pour développer une telle "lecture", et du coup, lorsqu'on prend conscience d'un problème de communication avec son cheval, il est "déjà trop tard", dans le sens, ou on a justement pas anticipé (car pas décelé les premiers signaux), et du coup, pour "réexpliquer" les choses, on est obligé d'agir comme lui, dans les dernières phases d'intensité...
Idéalement, je suis d'accord avec toi, on ne devrait jamais recourir à la "violence", puisqu'on devrait avoir compris bien avant qu'il n'en arrive là, ce que le cheval avait à dire, mais il nous faut, dans le quotidien, pouvoir composer avec notre "handicap" de mauvais "lecteur" (ce qui n'empêche nullement de travailler pour se perfectionner à cette lecture), et du coup, d'employer tout de même les formes de communication qu'ils adoptent entre eux, même si du coup, il s'agit (malheureusement) des plus visibles (et donc des plus "violentes" (encore que je trouve le mot fort pour certaines actions)

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Je pense que malheureusement, la plupart des humains (moi comprise),n'ont pas encore cette "compréhension" du cheval, du coup, même si cela reste le but à atteindre, il nous faut composer avec notre petit niveau de compréhension actuelle

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Je trouve donc que s'inspirer malgré tout, de leurs propre langage (en matière de communication) n'est pas une si mauvaise idée (même s'il nous manque cruellement toutes les subtilités)

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Chez les chevaux, la hiérachie est vitale, il y a le dominant (celui qui à la priorité de l'accès aux ressources, et auquel les autres "cèdent la place", il représente également une certaine sécurité, même si ce rôle de sécurité est principalement assuré par l'étalon(dans une famille de chevaux sauvages)), et le leader (celui qui prend des décisions et par sa détermination, entraine les autres).
Le dominant (lorsque la famille est stable), ne change pas, le leader lui peut être différent d'un moment à l'autre, même si certains individus sont plus enclins que d'autres à endosser ce rôle

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Afin d'être mieux compris et respecté, l'humain doit donc se positionner à la fois dans ces 3 domaines (dominant, leader, protecteur)

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A lui d'y parvenir en étant le plus clair possible, et en sachant justement décripter nos chevaux pour vivre le plus harmonieusement possible avec eux...