Je découvre le topic, je n'ai lu que les interventions de Shivine.
Je comprends ton conjoint (du peu que tu en as dit en tout cas) : un conjoint de cavalière, il passe toujours après le cheval. On aura beau dire ce qu'on veut, c'est la vérité, nue, crue. Imagine toi passer après sa moto, son VTT, sa console de jeu ou peu importe l'objet de sa passion, y a de quoi être frustré et touché dans son estime de soi.
D'autre part, c'est vrai : le cheval, c'est du temps et de l'argent. Parce qu'au début, on dit qu'on ira que 3 fois par semaine, mais qu'au final, on veut en profiter tous les jours. Au début on ne fera que du loisirs, puis si la compétition nous plaît, au final on va vouloir en faire, et pour en faire, se payer plus de cours.
Alors c'est certes mon expérience vécue, mais dans mon cas, j'en voulais toujours plus, et comme je pouvais pas suivre financièrement, j'étais frustrée. D'autre part, j'étais frustrée de ne pas profiter pleinement de ma "vie sociale" parce que mon temps et mon argent allaient en priorité à ma jument. J'ai même refusé longtemps à mon conjoint qu'on vende notre appartement pour acheter un logement plus grand ! Parce que financièrement, je pensais ne pas pouvoir suivre...
Après plusieurs galères véto, aujourd'hui je cherche à me séparer de ma jument : parce qu'on ne s'entend pas, mais aussi parce que finalement, je ne veux plus être propriétaire. C'est trop d'investissement (en temps et en argent), et de soucis. Plusieurs trentenaires autour de moi sont dans une phase "ça passe ou ça casse" avec l'équitation, peut-être que c'est l'âge qui veut ça...
L'idée de quitter son copain pour avoir son cheval, ça remet clairement en question l'ordre des priorités qu'on met dans sa vie, l'importance qu'on donne à son conjoint. Un cheval, c'est un cheval. Pas un mari, pas un enfant, pas un être humain... Mais chacun met ses priorités où il veut