paulimer
Citation :
Pour moi, la décroissance passe avant tout par la déconsommation de produits inutiles et la durabilité des produits dont on a besoin, cesser l'obsolescence programmée, la fabrication de vêtements à 3€ le t-shirt… Bon, et aussi améliorer nos habitats pour économiser eau et électricité, améliorer le réseau de transports en commun, piétoniser, encourager les mobilités douces, etc.
Je suis d'accord avec ça complètement, je ne suis pourtant pas en mesure de définir un produit "inutile" et sans réflexion collective sur ce sujet, pas possible de les féfinir. Comme la conso raisonnable de l'un n'est pas celle de l'autre (par exemple je pense que tous les occidentaux ayant un revenu au-dessus du seuil de pauvreté surconsomment). Puisqu'on ne peut pas décréter l'utilité ou l'inutilité de chaque produit, limiter la possibilité de consommation globale de chacun pourrait peut-être être une solution (genre un volume conso/pollution alloué à chacun, après libre à chacun de flécher ses choix)
Citation :
Je ne suis donc pas partisane du fait d'abandonner la technologie qui permet à l'humain de moins travailler,
Je ne suis pas pour abandonner la technologie, je suis pour sortir un maximum de la société industrielle. Je pense que pour décroitre il faut ralentir. Ralentir nos déplacements, ralentir nos productions, ralentir nos consommations. Si nius n'avons plus besoin d'aller aussi vite beaucoup de métiers redeviennent vivables ou comme tu le dis disparaissent par manque de sens. Si tu supprimes les super marché (ou en rduit drastiquement la taille), les métiers pénibles liés, disparaissent. Pour la tâches pénibles qui restent, alors réfléchir une par une à l'échelle de production pertinente et aux outils nécessaires pour les rendre supportables.
Citation :
En y réfléchissant là maintenant, je pense que j'aurais tendance à définir le travail comme quelque chose que l'on fait pour les autres. Or, ce que tu cites, tu le fais pour toi (et ta famille, mais c'est toi qui as choisi d'avoir cette famille).
Pour ma moi la définition du trvcail que tu choisis (et qui une des acceptations de ce mot) est lacunaire. Je ne comprends pas en quoi tu travailles pour les autres (en dehors de quelques situations particulières, ou alors du bénévolat mais je ne sais aps si ça rentre dans ta déféinition du travail). tu travailles dans notre société d'abord et avant tout pour toi, pour subvenir à tes besoins (ou à ce que tu considères comme des besoins). de plus, ne pas considérer les activités que je cite comme du "travail" c'est déconsidérer tout le travail domestique (avec ce qu'on sait d'inégalités genrées notemment que ça entraine). et aussi ce n'est considérer que la partie "capitaliste" du travail : si je bosse en salariée et que je fais garder mes enfants, les gens qui s'en occupent travaillent, si j'achète mes légumes, les gens qui les produisent travaillent, si je paye une personne pour faire le ménage/la cuisine, elle travaille... Je trouve que le mot travail mérite d'être revalorisé et sorti de son acceptation purement "exploitation" ou "torture".